DOCUMENT: *491.
TITRE: A PROPOS D'UNE FRAUDE SUR LE SAINT SUAIRE
DE TURIN
KEYWORD: *SAINT SUAIRE DE TURIN
COMMENTAIRES :
RECUE PAR
UMMOAELEWE
Langue : Espagnol
Nombre de copies : N
Reçue le (1988)
Distingués OEMI (hommes)
Nous sommes d'origine étrangère. Nous sommes arrivés
sur Oyagâ (planète Terre) en un point situé
à la Javie (France) vers le 28 Mars 1950.
Nous savons avec certitude que cette présentation véridique
suffit pour que le contenu de ce message soit automatiquement
déprécié. Sans doute penserez vous que les
signataires de cette lettre sont des déséquilibrés
mentaux ou peut être quelques plaisantins ou qu'ils se cachent
derrière cette étrange identité pour des
raisons très troubles.
Pour cela nous vous supplions d'oublier ce déplaisant préambule
et de nous identifier comme des citoyens de ce pays qui désirent
avec ferveur entrer en contact avec vous et formuler une dénonciation
très grave.
Nous savons qu'une affaire aussi trouble se doit d'être
considérée avec beaucoup de réserve quand
les signataires sont de parfait inconnus, sans plus de garantie
qu'une lettre anonyme et sans plus de preuves que le camouflage
d'une prétendue identité inadmissible pour des esprit
sensés comme les vôtres.
Pour cela nous vous invitons à lire d'abord jusqu'au bout
et à juger ensuite. Sans doute vous interrogez vous sur
les raisons qui nous ont poussé à écrire
cette matrice de données mécanographiques. Nous
sommes attristé par la gigantesque fraude commise. Parce
que cela concerne un homme singulier que nous identifions comme
un Oumowoa. Une rareté biologique dans votre classification
taxonomique qui serait identifié comme l'unique représentant
d'une espèce différente, bien sûr, distincte
de celle d'Homo Sapiens Sapiens.
Autour de son image, il a promu un mouvement social gigantesque
nommé Christianisme sous des dénominations différentes,
c'est une réalité indiscutable que tous nous efforçons
de respecter quoique nous ne partagions pas vos croyance. Nous
croyons cependant que la foi manifestée par tant de millions
d'oémi exprime suffisamment l'importance que nous concédons
à cet événement sociologique. Mis à
part l'importance biologique que nous concédons à
la naissance de l'Oémiwoa qu cours de l'évolution
de vos espèces.
En effet, les données des génotypes des hommes diffèrent
en nature de celle de l'Oémiwoa engendré
et cette modification n'est pas le fruit d'une intervention divine,
comme vous le croyez, entre autres raisons parce que l'essence
de Woa est radicalement différente de celle qu'imaginent
les théologiens de la Terre.
La venue de cet Oémiwoa était régie
par les lois du hasard quoique sa rareté intrinsèque
l'a rendu plus précieux aux yeux des chercheurs et un cas
d'étude obligé pour ceux qui s'intéressent
de près a ces problèmes spécifiques.
Cette gestation a eu lieu sur la plupart des astres froids évolués
que nous avons visité. Et dans tous nous avons observé,
avec une vraie curiosité, dans une attente superstitieuse
et avec une rigueur scientifique, que le niveau scientifique de
ces civilisation était très élevé
(mais il y a des cas où un Oumowoa n'est pas apparu
malgré un niveau avancé de développement
technologique)
Pourtant le nouveau phénotype a des caractéristiques
très fines qu'a pu découvrir Oyîa 64,
augmentant de façon puissante la capacité de conscience
du sujet et, en conséquence de sa liberté de libre
arbitre, il a atteint la limite permise par l'évolution
des espèces. Ici se révèle un phénomène
impressionnant qui remet en question toute la physique connue
de vous.
Quoique dans d'autres messages remis à vos frères
du Canada, France, Espagne, Australie et Union Soviétique,
nous ayons éclairci cette question, nous préférons
préciser qu'ainsi s'explique qu'autour de cette image se
soit développé un mouvement sociologique qui ne
peut être comparé à aucune autre manifestation
religieuse.
Ceci est un préambule obligé avant le thème
que nous allons traiter : une grave dénonciation. Dans
l'absolu, comprenez que notre tristesse a été induite
par des motifs religieux qui quoique très respectables,
n'ont rien de commun avec la raison éthique de notre indignation.
La gravité de l'affaire se mesure bien si vous jugez que
ce faux retarde de plusieurs années la solution historique
d'un grand problème et diminue d'autant la possibilité
de faire la lumière sur une énigme cosmologique.
Faisons un peu d'historique sur les antécédents
de l'imposture que nous commentons. En effet, ces prolégomènes
vous serviront pour comprendre l'attitude adoptée envers
le sindon, éclairant au passage le genèse de la
fraude.
Récapitulons avec précision les vicissitudes que
ce tissu a subi jusqu'en 1929, date à laquelle se réalise
la substitution. La gravité de l'acte est manifeste si
l'on prend en compte que le sindon est un document inestimable
qui prouve l'existence de Jossuah (Jésus comme nous le
nommons plus haut dans cette matrice de données). Aucune
autre pièce de cet événement n'a pu être
retrouvée, et les autres reliques conservées sont
le produit de fraudes ou de malinterprétations des faits.
La plus anciennement conservée date du IIe siècle
et beaucoup sont datables du VIIIe au XIVe.
Le lin enveloppant le corps de Jésus fut imprégné
de produits, dont l'aloès pour soulager ses blessures,
qui sont la cause de l'empreinte postérieure. La toile
fut conservée secrètement par un de ses disciples,
un travailleur agricole nommé Semah ou Semahel qui a été
témoin avec d'autres de l'événement du énéssibiaêô
(instant caractérisé par un niveau de conscience
provoqué par un tableau dysthymique ou émotionnel
qui lèse le système limbique et provoque la disparition
du corps d'un homme-dieu dans un autre univers). Il est compréhensible
qu'un événement aussi merveilleux entraîne
la ferveur d'un peuple enclin au merveilleux et a donner à
ce qu'il ne comprend pas une signification magique.
Le sindon fut conservé au début par Etienne, et
après son assassinat, passa entre des mains inconnues y
compris de nous, pour réapparaître de nouveau dans
celles de Proclus au IIIe siècle jusqu'à
sa prise par les perses de la ville d'Edesse. A la fin, les templiers
le sauvèrent, son secret fut révélé
avec grande discrétion au roi Baudoin II et il resta caché
jusqu'à ce qu'il soit récupéré par
vous sous la forme déjà divulguée.
Surprenante votre crédulité quand suite à
la réalisation de la fraude que nous allons commenter,
la presse à sensation sortit le rapport naïf de Pierre
d'Arcis de 1389 attestant que le sindon était un faux constitué
par une peinture des traits qu'on dit être observés
sur l'empreinte de la toile. La bonne foi de l'évêque
de Troyes n'infirme pas l'authenticité reconnue tant par
les pèlerins que par les simples techniques modernes d'Oyagâ
(astre froid Terre).
Etonnant de voir la sottise des journalistes qui expriment des
arguments aussi absurdes aujourd'hui sans se documenter le moins
du monde. Evaluation qui serait explicable au XIVe
siècle avec une expertise rudimentaire mais résultat
absurde en 1988.
Secondo Pia accomplit la tâche très difficile à
cette époque de photographier le sindon à la lumière
électrique. Ere propice alors sous le règne de Victor
Emmanuel III.
Votre frère Secondo Pia fit une grande découverte
en réalisant des négatifs de 50x60cm sur plaques
photographiques orthochromatiques. Pendant le tirage au laboratoire,
les deux plaques révéleront une image normale d'une
très belle expressivité. Sa découverte fut
impressionnante et rapidement la nouvelle arriva aux oreilles
de la hiérarchie vaticane.
Les membre de la Curie furent surpris, - jusqu'alors on le considérait
comme un faux, par conséquent dévalorisé
- et exigèrent une information exhaustive. Ce fut précisément
votre frère biologiste Paul Vignon qui découvrit
le mystérieux effet sur la toile. Les vapeurs ammoniacales
réagirent avec l'aloètine (ne pas oublier que l'OEMIWOA
ETAIT BADIGEONNE D'ALOES COMME ONGUENT CURATIF) générant
une production de couleur jaune et un certain degré de
viscosité qui tacha le tissu.
Ce fut le docteur Vignon qui mit en garde les quelques responsables
quand eut lieu la découverte grandiose! Le sang du « cadavre »
était « frais »! En différentes
occasions il y eut une expertise similaire, Yves Delage et d'autres
biologistes se relayèrent pour confirmer sa thèse.
Comment est il possible qu'elle ne soit pas prise en compte? De
même Barbet s'étonna. Le sang coagulé ne laisse
pas de traces durables et les spécialistes le savent. En
outre, ne figurent pas sur l'image du corps les marques de corruption
correspondant à celles d'un cadavre, point qui a été
« oublié ».
Se met alors en marche une opération d 'élimination
des preuves avec le secret dessein de « découvrir
l'imposture » dans le cas où l'affaire serait
rendue publique. C'est une décision très grave.
La présence de sang DEMONTE D'UN COUP LES PREMISSE QUI
FONDENT LE CATHOLICISME (le sang incoagulé).
Il est nécessaire d'insister : l'hypothèse du Dr
Vignon (docteur en sciences naturelles) est correcte (vaporographie)
jointe à celle de René Colson (médecin, membre
de l'académie des sciences de Paris). C'est ce que tous
les experts attestent depuis qu'en 1532 le cardinal Louis de Gorrevod
l'a examiné à fond et est parvenu à la même
conclusion.
Ce sont sans doute les découvreurs des preuves de l'authenticité
de l'empreinte de Jossuha, d'une précision manifeste et
admirable, avant que le sindon ne fut changé au cours de
cette éxécrable imposture.
Quelques cardinaux étaient au courant. Ils étaeint
moins de quatorze à avoir pris connaissance de l'affaire.
On ignorait à cette époque qu'on puisse dater le
lin avec tant de précision et on se contenta de la seule
élimination des taches de sang liquide. De plus on prétendit
encore ajouter les marques qu'un bandage disparu aurait laissées,
en falsifiant l'empreinte, déjà nous voyons qu'il
en résulta un autre effet.
On utilisa une toile du XVIIe siècle en procédant
à la falsification de l'empreinte au moyen d'une sculpture
de bois prudemment traitée avec des matières aromatiques.
Ensuite, on ajouta bandes et bandages au moyen d'une bande de
toile d'environ 14cm.
Le lin final est photographié sur des plaques semblables
à celles obtenues par Pia. Le résultat était
profondémment grossier pour un vrai authentique. Les images
surperposées coïncident à peine et les nuances
de couleur ne sont pas possibles sans l'addition de produits qu'une
expertise serait capable de démasquer. Par malheur, l'apparaition
des traces de bandage révèlent en grand la supercherie.
Nous n'étions pas sur Terre à cette époque
et d'ici nous voyons de graves lacunes dans le portrait vivant
des faits. Nous connaissons au moins la date exacte des événements
qui ont eu lieu de 1911 à 1916; il semble qu'il y ait une
nouvelle tentative en juin 1918. Et un temps après, le
cardinal Gotti, préfet de l'oeuvre de la programmation
de la foi, et le futur cardinal de Baltimore (E-U d'Amérique),
Mgr Gibbons, sont convenus en 1911 de cacher à Pie X et
à son successeur (Benoit XV) le scandale que supposait
la permutation.
Est incompréhensible le scandale qu'on se borne à
constater l'effusion de sang que porte manifestement le saint
drap. A ce moment on tenait la certitude que cette preuve démentait
la crucifixion mortelle. D'ailleurs, vous mêmes avez constaté
que dans des circonstances déterminées la rupture
des grands vaisseaux permet la survie selon le débit d'écoulement.
De toutes façons il est difficile d'expliquer l'écoulement
des autres blessures par l'horizontalisation. (Le blessé
fut mis sur un lit incliné d'environ 20°). L'état
actuel du faux sindon n'est pas compatible avec la fibrinolyse,
entendu qu'on a eu recours à un artifice pour sauver un
fait qui était incompréhensible.
Pour la deuxième tentative on utilisa un tissu quasi semblable
du milieu du XIXe siècle. On utilisa aussi une
sculpture de bois proche de la projection précise du sindon
primitif. Au préalable on sensibilisa le lin avec du bromure
d'argent qui a disparu par des lavages ultérieurs. L'impression
s'obtint aussi par l'imprégnation et vaporisation reproduisant
avec soin la figure obtenue par l'épreuve de Secondo Pia
et le contraste du lin original. Adroitement on refit les brulures
des deux lignes centrales et une reproduction exactes des coutures.
Les différents virages de tonalité requièrent
un traitement méticuleux et on supprima définitivement
les traces des bandages qui n'apparaissent pas sur l'original
et partant sont suspectes.
Le faux terminé fut soumis à une commission réduite
qui malgré la perfection obtenue s'accorda à le
refuser. Un virage chimique s'était produit dans le peu
d'espace de temps depuis la supercherie.
Des deux épreuves suivantes (de 1920 à 1922 la première
et la seconde en 1926), nous savons qu'on changea la technique
en utilisant une forme metallique surchauffée. Malheureusement
les deux linceuls furent détruits. Parce que survint une
baisse de chaleur, la comparaison avec l'ancien sindon ne résista
pas. Il a été possible de reconstruire la procédure
suivie pour la confection de la supercherie.
Enfin, se termine l'apocryphe définitif en novembre 1927;
voyons les faits. C'était l'époque de Mussolini
et les relations avec le dictateur étaient un peu délicates.
En 1924 se négocient deux types de tissu obtenus à
Jaffa (Palestine) et à Nantes (France). Le premier : deux
lins de 4,6 et 5,0 mètres respectivement datant la fabrication
du XVIe quoiqu'en réalité nous savons que le tissu
était beaucoup plus ancien; le deuxième de 1220
sous forme de sergé de type 4 avec une structure nommé
par vous en « arête de poisson » de
calibre très irrégulier de 10'2 pour la trame et
de 3'3 pour la chaine (le calibre est donné en Na de grande
bretagne).
Les valeurs sont sensiblement différentes de celles qui
constituent le sindon authentique (aujourd'hui dissimulé)
dont les valeurs sont : trame de 8'3 et chaîne 4'2; dans
les deux cas le sens de la torsion est le même. La serge
obtenue en France fut rejetée parce que les dimension de
pièce n'était pas valide, 3,7 x 2,1 mètres
ne suffisent pas pour la projection.
L'opération définitive de la fraude : L'obtention
du lin comme on le sait aujourd'hui débute à Novare
(Italie) en Mars 1927. On utilise une effigie de fer criblée
et soigneusement vidée en forme de coquille. A l'intérieur
sont disposées une série de résistances électriques
régulées chacune par un rhéostat, situées
dans un grand pan de marbre avec beaucoup d'autres manivelles.
La statue de taille naturelle se tenait en décubitus et
supination avec un système descendant refroidi artificiellement
par circulation intérieure d'eau froide.
Le lin est couvert d'une autre couche de soie sensibilisée
par gélatine et iodure d'argent déjà révélée
avec l'original de Secondo Pia, et recouvre le lin avec l'effigie.
La température variait de quelques 248° de moyenne
avec un maximum de 410°. On obtint une empreinte de tissu
qui fut réchauffée durant plusieurs mois au moyen
d'une plaquette à résistance électrique.
Sous la direction de Giovanni Coccioli, on prit grand soin que
les tâches de sang n'impressionnent pas le tissu. Il ne
fut pas possible d'obtenir un virage de couleur carmin dilué
comme celui que laissa le sang liquide. On prit soin de dessiner
sur les yeux deux pièces de monnaie (qui n'apparaissent
pas sur l'original du sindon authentique), substituant aussi les
bandages.
La restauration pour perfectionner l'image dura quelques temps
comme nous l'avons dit. La retouche finale utilisa la technique
d'un frottement doux et le lavage d'une seule partie du drap au
moyen de sueur diluée. Et aussi un lavage en d'autres zones
avec des solutions aqueuses différemment concentrées
d'acide sulfurique.
Cette multiplicité de techniques a désorientée
les spécialistes actuels, les techniciens s'acharnant à
établir un seul mode d'explication du processus d'obtention
de l'empreinte. Nous nous plaisons à féliciter les
hommes peu nombreux et mal connus qui ont deviné : le Dr
Casselli, Geofferey Ashe, le RP Busnelli, le Dr Rogers et surtout
le Dr Vittorio Delfino Pesce qui, avant tout en 1987, signala
que le saint drap avait été contrefait au moyen
d'un bas relief de métal chauffé à 230°.
La température élevée de l'incendie de Chambéry
produisit dans le sindon authentique une coloration de couleur
léopard et sépia qui s'explique par la température
élevée qui provoqua une distillation de la cellulose
du lin qui se répandit dans la zone affectée.
La falsification des traces produites par l'incendie fut faite
avec une grande maîtrise. On disposait de toiles semblables
à celles utilisées par les monnaies clarisses au
cours du malheureux événement.
Cette falsification fut possible grâce à la technique
rudimentaire de reproduction utilisée par Secondo Pia.
Il était impossible pour un profane de voir la différence.
Au mois de novembre 1927 le cardinal Gasparri et un autre cardinal
non identifié par nous donnèrent leur approbation
au linceul. La commission secrète se décide à
informer Pie XI mais la proposition n'est pas considérée
propice à un ralliement du Pontife au change frauduleux.
Enfin au début de l'année 1929, l'échange
de sindon se fait secrètement derrière le dos de
la maison de Savoie propriétaire de la relique.
L'original est conservé dans la résidence du cardinal
de Turin et son faux est mis sous clef sur l'autel de Bertola.
En l'an 1931 on attend avec inquiétude l'épreuve
de Giusseppe Enrie mais aucune différence n'est détectée.
L'imposture a réussi. Les responsables ne peuvent soupçonner
que l'analyse du sindon sera aussi nette. Pierre Barbet ne pourra
imaginer qu'elle réussisse autant. On présume que
l'empreinte sera considérée comme un sous-produit
de la vaporisation et la tache de sang comme un témoin
de la coagulation sanguine.
Puis le STURP (Shroud of Turin research project, programme de
recherche sur le suaire de Turin) se lance avec enthousiasme dans
l'étude.
Les scientifiques commencent l'étude, ignorants de ce qui
a été forgé dans leur dos. Ainsi le Dr Max
Frei révèle par la palynologie en 1973 la présence
dans le sindon d'échantillon de pollen.
Il se confirme qu'il était impossible au Moyen-Age de reproduire
la véritable image de la Passion avec les connaissances
anatomophysiologiques nulles de ce temps. Pourtant existent de
graves doutes : ainsi Langton Fox estime qu'il est impossible
de séparer un seul coagulat de sang d'une pièce
de toile sans détériorer l'impression laissée
par la liqueur sanguine.
D'ailleurs, le Dr Walter Mac Crone (1980) alerte sur la découverte
d'oxyde de fer dans les microfibrilles du visage, tout cela emplit
de gène les investigateurs honnêtes qui ne soupçonnent
pas la manoeuvre.
L'examen du sindon par la Nasa est concluant. L'empreinte est
numérisée en trois dimensions en chaque point; c'est
dire que chacun des points de l'image est représenté
par deux coordonnées qui représentent la position
(X,Y) et l'autre ordonnée représente le ton ou la
coloration de telle façon que le tout matérialise
l'image. L'examen du VP-8 détermine finalement la tridimensionalité
(potentielle) de l'image démontrant que la figure n'a pas
été peinte et est le reflet des traces laissées
par une « radiation » inconnue.
L'erreur reste flottante dans cette ambiance : si les traces ne
sont pas biologiques ni le produit d'une corruption, comme peut-être
par l'acide sulfurique, ni un effet du frottement, dès
lors que se découvrent avec peine des restes de matériel
entre les fines fibres de tissu, quelle peut être la nature
de l'image laissée par le corps ? Supposons que les hommes
d'Ummo soient comme vous ignorants de la fraude si magistralement
faite.
Supposons qu'ils arrivent à la conclusion que l'empreinte
laissée sur le sindon n'est pas due à des causes
naturelles et se refusent à l'idée qu'elle soit
produite par la présence d'un corps surchauffé tel
qu'une statue métallique semi-incandescente. D'autre part,
nous avons la certitude que le saint drap date d'au moins 1453.
Ne pourrait ce être qu'à cette époque qu'aurait
été contrefaite la figure de Jossuah (Jésus)
au moyen d'une statue surchauffée, ce qui expliquerait
le mystère? Cependant l'effigie était flanquée
de connaissance de pathologie médicale incroyable pour
l'époque. D'un autre côté la datation par
le radiocarbone (14C) renforce le soupçon.
Supposons qu'il n'y ait pas de datation ou qu'elle se trouve équivoque,
nous ne pouvons que supposer qu'un corps radiant ait imprimé
son empreinte sur le sindon reproduisant celle d'une photographie
identique.
Vous mêmes en viendriez à découvrir la fraude sans recourir du tout à notre aide. Oubliez notre origine et supposez que nous sommes des menteurs ou des malades mentaux atteint du délire systématique d'être d'origine extra-terrestre ou un groupe de plaisantins...
1. les tests effectués à Zurich, Oxford, et Zurich (sic) au moyen de la spectrométrie de masse accélérée a donné un résultat définitif par datation au carbone 14. On peut alléguer, en suivant des correspondants mal informés, que des corps étrangers de type carbonique ont modifié le résultat. Les fragments furent lavés avec soin avant la détermination et la rigueur avec laquelle fut réalisé l'examen n'offre plus le moindre doute. On ne peut non plus spéculer sur des radiations imaginaires qui auraient perturbé l'échantillon. Si c'était le cas, le radio carbone tendrait à augmenter sa valeur et le résultat daterait le tissu d'avant Jésus. Pourquoi refuser la valeur de l'avis scientifique du carbone 14 et accepter les conclusion qui vous conviennent ?
2. Si les déterminations de 1988 sont certaines, la conclusion est que quelqu'un du XVe siècle a falsifié l'empreinte.
3. et ce « quelqu'un médiéval » avait des connaissances médicolégales prodigieuse pour :
- obtenir un négatif photographique parfait quand la technique de la photo était inconnue;
- introduire une information tridimensionnelle avant la découverte de l'analyse 3d par la Nasa;
- connaître la forme exacte de la « couronne » d'épines;
- connaître le point exact de la crucifixion dans l'espace nommé par vous de Desdot alors qu'à cette époque les peintres représentait l'enclouage dans la paume du supplicié;
- connaître les marques exactes des tortures;
- avoir osé peindre un Jésus nu à une époque où la pudeur interdisait une telle représentation;
- pouvoir contrefaire avec autant de précision et de connaissance
érudites du XXe siècle une figure semi-incandescente.
Questionnez et étudiez à fond le cas et vous arriverez
à comprendre, bien que vous nous méprisiez comme
dénonciateurs anonymes.
La fin est très amère et dénouée en
octobre 1988. Le cardinal Erdw. Cassidy osa informer pour la première
fois un Pape, qui était en l'occurrence Jean Paul II, lequel
entra en colère puis en dépression. Il convoqua
immédiatement un noyau très réduit de cardinaux
qui apprirent la fraude.
Le cardinal Tomko était partisan de dire la vérité puisqu'il ne sera pas possible de changer le sindon. Jean paul appuyait timidement sa position tandis que le cardinal Ratzinguer s'y opposa fermement alléguant des raison gravissimes de scandale.
En outre, restent de plus les raisons qui ont provoqué
l'imposture, la découverte qu'il n'y a pas eu mort sur
la croix. Le motif était gravissime et la décision
de verrouiller le scandale s'imposait, sa divulgation devant le
déclencher immédiatement, contrairement à
ce qui se passe dans des circonstances semblables. Ce fut le cardinal
Ballestrero qui fut chargé de livrer un échantillon
du tissu aux laboratoires.
ATTENTION
Lors des faits qui ont conduit au changement du sindon, nous n'étions
pas encore sur Terre (Oyagâ). Un pénible travail
de reconstitution a patiemment rassemblé les pièces
en une structure suffisamment consistante. Heureusement nous avons
pu obtenir beaucoup de détails de la fraude répétée.
Nombre de témoins sont morts sans avoir témoignés
des faits cruciaux de la mystification. Nous pardonnons les omissions
obligatoires. Ces témoins qui transcrivirent les faits
ont été repérés au préalable.
Nous sommes arrivés à l'époque où
Pie XII occupait le siège pontifical avant 1964 (Paul VI
lui ayant succédé). Nous sommes sûrs que les
noms des pontifes ne sont pas (mot incomplet) dans l'absolu. Seul
nous reste quelques doutes par rapport à Pie XII, une série
de ragots imputés sans les moindres conditions. Seule fut
possible d'obtenir une information digne de foi de Jean Paul II.
La question qui demande un éclaircissement est la date
exacte de l'imposture. Nous l'avons sans trop de certitude. Quelque
jour d'avril 1929 fut décidé le changement du sindon.
Ce fut la décision du cardinal Gasparri, accompagné
d'un autre compagnon de la curie, de changer le linceul. On considère
la date de décembre 1928 comme constitutive de l'événement
regrettable (Nous n'avons pu savoir le jour). C'est pourquoi nous
considérons la date de 1928 comme celle où fut consommé
le délit.
AVANT D'OUVRIR
Pour ouvrir le 20 novembre 1988 à 18h10 minutes avant la réunion (à l'hotel de Savoy de Madrid).