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TITRE: AFFAIRE UMMO, PREMIERS JOURS SUR TERRE, 28 MARS 1950.

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UMMOAELEWE

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Espagnol: nombre de copies 4
Français
: nombre de copies 2


Hommes de la Terre:

 

Le 5 mai 1965, deux de nos correspondants en allemagne et trois aux Etats Unis, ont reçu un rapport rédigé en termes semblables à celui que nous avons l'honneur de vous remettre par l'intermédiaire de ces feuilles dactylographiées.

Comme tout au long de ces derniers mois, vous et cinq hommes d'Espagne et de France (1), nous avez suggéré, par téléphone, l'envoi de notes qui résument l'histoire de notre arrivée sur la planète Terre, nous avons cru intéressant de vous faire un résumé des premières vissicitudes endurées par le premier groupe explorateur arrivé de notre Planète jusqu'à la Terre. (1) En Français dans le texte (NDT)

PREMIER CONTACT AVEC LA PLANETE TERRE

Avant tout, nous devons vous avertir de l'existence de difficultés d'ordre technique et scientifique pour l'identification de dates et instants de temps entre deux points de notre Univers.

De nombreux physiciens de la Terre n'ignorent pas le fait d'identifier un instant sur la Terre avec un autre instant t' déroulé en un point de notre même Galaxie, n'a pas de sens. Ainsi quand nous nous réferons à un intervale delta t équivalent sur cette Planète à deux ans par exemple, il serait abhérant, et cela constituerait une erreur en fonction de la physique actuelle, de supposer cohérent et simultané un autre intervalle semblable sur notre Astre "UMMO".

Mais ce rapport est purement historique et qu'il n'est pas destiné à des experts en Cosmologie et en Physique Relativiste, nous utiliserons un langage conventionnel qui, bien que manquant de rigeur scientifique, rendra plus intelligible le récit.

Ainsi, quand tout au long de nos paragraphes nous utiliserons des expressions comme "Deux ans avant" Vous ne devez pas seulement supposer que le mot "ANNEE" est une unité Terrestrede Temps, mais aussi que supposer que ces deux années qui se sont écoulées sur UMMO sont simultanées à deux autres vécues par vous sur le Planète TERRE, n'a pas de sens.

Nous allons vous rappeller quelques unités de Magnitude Temps que nous utilisons sur UMMO.

UNITE PHYSIQUE DU TEMPS

"UIW"

Son équivalent terrestre est de 3.092 minutes. Nous le définissons comme l'intervalle de Temps écoulé jusqu'à ce que le WAELEUIE UOAD (appelé par vous Isotope de Thorium C) réduise sa masse de 50% de sa valeur.

TEMPS DE ROTATION DE UMMO

(Approximativement de 600 UIW) c'est à dire 30.9 heures.

TEMPS DE TRANSLATION DE UMMO autour de IUMMA

Nous la divisons en "XEE" et il y en a 18. Un XEE équivaut à 60 jours ou rotations de UMMO.

Le XEE est pour nous l'équivalent de l'année sur Terre.

A des fins pratiques vous pouvez supposer qu'un année Terrestre équivaudrait, si nous faisions abstractions de son caractère d'ASIMULTANEITE, à 4.72186 "Années de UMMO ou "XEE3.

UNITE PHYSIQUE DE LONGUEUR

Le ENMOO équivaut à 1.874 mètres terrestres.

UNITE DE LONGEUR ASTRONOMIQUE

Le UALI équivaut à 12 élevé à la puissance 4.3, le tout élevé à la puissance années-lumière.

UNITE DE FREQUENCE ( En phénomène périodiques)

Il s'agit du "xii" dont la traduction présente diverses acceptions car ce mot représente non seulement le JOUR de UMMO mais aussi la rotation d'une Roue ou cycle par unité de Temps.

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Deux ans avant le 28 mars 1950 (ANNEES TERRESTRES), notre Central de XANMOODAIUVA de la région de UIIOGAA IXIOGAA, capta une émission radioélectriques de très faible niveau de fréquence (413,43877 Mégacycles par seconde) provenant du Groupe Interstellaire Galactique codifié par nous comme.....c'est un de centres automatiques de notre planète chargé de l'Exploration des signaux provenant de notre Galaxie, Signaux qui peuvent être de Nature Electromagnétique ou Lumineuse, mais aussi un train d'ondes Gravitatoires (dont vous ignorez pratiquement les techniques de Générations et d'émissions), mais utilisés largement par d'autres Civilisations en plus de UMMO).

La durée des signaux captés fut intime, 2.21 UIW (6,38 minutes), et étaient composées d'impulsions courtes et d'impulsions longues (nous avons su par la suite qu'il s'agissait du Morse). Mais nos techniciens l'interprétèrent comme un code binaire (point = zéro, trait = un).

Cette erreur provoqua une traduction incorrecte du message car de nombreuse interprétations étant possibles, la plus correcte et la plus cohérente semblait être l'expression analytique de l'équation qui représente mathématiquement quatre points orthogonaux sur un plan. C'est à dire : Un carré.

C'est pour cela que la présumé Planète d'où étaient issus les signaux fut baptisée avec le mot OYAGAA dont la traduction est ASTRE FROID du CARRE.

Il nous fut facile de situer le point approximatif d'où était partie l'émission ( en utilisant notre Système de référence de Coordonnées Galactiques). La OOYIA ( ETOILE NAINE) d'où provenait le signal était parfaitement visible: (LE SOLEIL de Votre Système). De plus nous étions certains qu'au moins quatre Planètes (OOYAA) tournaient autour de celui-ci, codifiées par nous comme:

OOYAA..., OOYAA..., OOYAA..., et OOYAA...

La première correspond à Neptune, la Seconde à Saturne, la troisième à Jupiter et la quatrième, à cause d'une erreur compréhensible dans nos calculs, correspond au groupe formé par Vénus et Mercure, car l'existence de tels astres froids était seulement déductible en fonction des altérations observées sur le OOYIA (SOLEIL).

A partir de UMMO, il est impossible de contempler optiquement un astre froid de cette magnitude à plus de 6 années lumière.

Jusqu'alors on n'avait pas fait attention à votre SOLEIL, tout simplement parce que l'on n'avait jamais reçu de ce point le moindre signal d'ondes électromagnétiques ou gravitatoires ce qui fait que nos spécialistes présumaient l'inhabitabilité de ce groupe planétaire.

La nouvelle fut reçue avec intérêt par notre communauté et avec surprise par nos techniciens; l'étape suivante fut de spéculer sur les rares données non exemptes de larges marges d'erreur autour de la probabilité de chacun de ces quatre OOYAA cités de ce système planétaire, de présenter des possibilitées d'identification avec le récent centre émetteur OOYAGAA baptisé PLANETE " CARRE ".

Nos spécialistes en spéculant sur la raison de l'émission du message se référant à cette figure géométrique, supposèrent qu'il obéissait à la simple raison d'employer un code interplanétaire à base de figures géométriques simples.

Dès lors nos techniciens avaient calculé les masses probables de ces quatre planètes:

OAYAA...(identifiée aujourd'hui comme NEPTUNE)

52*((10) puissance 24) OOBO

OAYAA... (probablement SATURNER)

286*((10)puissance 24) OBOO

OAYAA...(IDENTIFIE aujourd'hui comme JUPITER)

940*((10) puissance 24) OOBO

OAYAA (Cette planète n'existe pas, sa déduction se fit...en partant des influences gravitatoires de MERCURE et de VENUS: masse estimée: 2*6*((10)puissance 24) OOBO.

( Un OOBO - Unité de Masse- équivaut à 1,733 kilogrammes de masse)

On pouvait donc écarter les trois premières Planètes dont la masse paraissait excessive pour abriter les êtres biologiquement humains. Les temératures de celles-ci (comme on a pu le vérifier par la suite) ne paraissit pas non plus être les plus aptes pour le développement biogénétique des êtres pluricellulaires.

Comme vous avez pu le constater tout au long des paragraphes précédents, les erreurs de nuances en analysant l'épisode de réception de ce message furent assez graves.

En arrivant sur Terre, nous avons eu conscience de toutes ces erreurs compréhensibles. En premier lieu, nous avons pu éclaircir la véritable origine du signal. Il ne s'agissait pas, comme nous le croyions, d'un message interplanétaire envoyé par une Civilisation Terrestre, mais d'un fragment de conversation codifié envoyé par un navire de nationalité Norvégienne qui, entre le 4 et le 8 février 1934 émit ce message quand il se dirigeait vers Terre Neuve.

Des scientifiques de cette nationalité experts en électronique, appelée alors TSF, essayaient des équipements de haute fréquence pour démontrer la viabilité des communications par réflexion ionosphérique. (A ce moment-là vous ne connaissiez par encore des techniques qui sont maintenent familières aux ingénieures terrestres). Une partie du signal arriva par hasard jusqu'à notre Planète.

L'émission mit 14 ans pour arriver sur UMMO, car les ondes électromagnétiques se propagent par une géodésique qui, considérée dans l'espace à trois dimensions, est une ligne.

Immédiatement notre UMMOALEWE ( nous appelons ainsi notre Conseil au Gouvernement Central composé de trois personnes) ordonna la mise en place d'études pour l'explorations directe de ce système planétaire.

Le processus que nos spécilaistes en WADOOXIAA OEMM ( on pourrait le traduire comme le déplacement entre les Astres) doivent suivre pour une de ces explorations transcendentales, présente une complexité inimaginable pour vous.

En premier lieu la Distance mesurée dans l'espace temps tridimensionne classique est si énorme que dès le départ on rejette toute tentative de réaliser le voyage sur l'axe "droit" qui sépare les deux planètes.

Un vaisseau qui atteindrait même 118 kilomètres seconde (vitesse maximum conseillée pour ces déplacements) et qui se dirigerait sur la trajectoire supposée droite que suit la lumière jusqu'à cette Planète, mettrait plus de trente cinq ans à arriver.

Et même si l'on pouvait résoudre le problème ardu qui consiste à posséder une source énergétique suffisamment puissante pour accélérer le vaisseau jusqu'à une vitesse proche de celle de la lumière, dans laquelle le véhicule augmenterait sa masse relative jusqu'à une valeur fabuleuse, quatorze ans de voyage représente une durée excessive pour un groupe d'explorateurs.

Il est très difficile de vous expliquer le système utilisé par notre Science et Technique pour résoudre le problème, mais nous allons essayer de vous le résumer en quelques paragraphes.

En premier lieu nos frères spécialisés en Cosmologie savent depuis longtemps que le WAAM (UNIVERS) n'est pas simplement un espace continu de quatre dimensions (les trois dimensions classiques plus le TEMPS).

Le WAAM réel est un complexe pluridimensionnel, nous n'en connaissons que dix dimensions.

Bien que vous puissiez imaginer que nos sens ont seulement accès à TROIS de ces dimensions (ESPACE PSYCHOLOGIQUE) et au Temps, ceci obéit à une simple mesure fausee du concept psychologique de PERCEPTION.

Le monde extérieur que nous connaissons est une illusion élaboré par notre cerveau. Quand une fréquence électromagnétique nous apparait comme une belle couleur, si sa valeur baisse (exprimé en cycles/seconde), elle est alors captée par nos organes nerveux en reproduisant une sensation totalement différente: "LA CHALEUR".

Les différentes dimensions de la nature apparaissent camouflées avec des perceptions différentes. Ce que nous appelons masse est en réalité la perception illusoire d'un groupe de dimensions.

En étudiant la véritable nature des corpuscules ou entités que vous appelez PROTONS, MESONS, NEUTRONS, ELECTRONS, nos scientifiques ont découvert qu'en réalité il s'agissait de petites déformations de l'espace appelé à tord TRIDIMENSIONNEL dans l'axe d'autres dimensions.

Imaginez un drap étendu; ceci serait la comparaison de l'Espace TRIDIMENSIONNEL que nous appelerions vide. Si maintenant nous faisons un petit creux ou déformation dans le drap, ce creux pourra représenter la masse du proton ou du MUON en fonctions de l'axe dans lequel s'est exercé la déformation, comme la magnitude ou profondeur du creux.

Ainsi, si vous vous situez en regardant le drap par une face, vous verrez une concavité (PROTON) mais si vous le regardez à l'envers, vous l'interprèterez comme une convexité ou protubérance (ANTIPROTON).

De plus si vous situez vos axes à partir de différentes perspectives, cette déformation peut vous paraître plus ou moins oblique, c'est à dire exercée en différents axes ou dimensions, vous semblant être telle fois un NEUTRON et telle autre fois ce que vous appelez Particules subatomiques. En un mot l'interprétation d'une telle particule dépendra du sytème de référence dans lequel se situe l'observateur. Ceci est la raison pour laquelle les physiciens de la Terre sont si perplexes en découvrant des centaines de corpuscules atomiques dont la série ne semble pas avoir de fins.

En réalité vous être en train de poursuivre des fantasmes. Quelque chose comme si vous essayiez de chasser les multiples reflets projetés sur les murs par un simple cristal de polyèdre frappé par la lumière du soleil.(Ceci n'est pas une critique de la recherche terrestre dans le domaine de la Physique Quantique et Nucléaire quand vous analysez les différentes caractéristiques de ces copuscules, mais tout simplement du fait que vous les considérez comme des entités différentes.)

C'est bien la permutation d'un corpuscule en un autre, chose que vous avez déjà observé selons nos nouvelles, mais que vous ne savez pas pas encore contrôler. Ce n'est ni plus ni moins qu'un qu'UN CHANGEMENT D'AXE c'est à dire UN CHANGEMENT DE DIMENSION.

Quand la masse d'un proton disparaît devant vous pour se convertir en ENERGIE, ce qui est arrivé en réalité c'est que son AXE a subi un tour de 90 degrés AXIALEMENT à une dimension classique de l'Espace. Mais ceci est valable pour VOUS et votre SYSTEME de REFERENCE car pour un autre observateur situé dans la perspective de la Quatrième, cinquième ou sixième dimension, ce qu'il observera est précisément le phénomène contraire: l'Energie se concentre pour former une Particule qu'il appelera aussi PROTON.

En réalité vous êtes en train de vivre dans vos laboratoires de Physique ce qui a tant été révé aussi bien par les physiciens terrestres que par les auteurs de science-fiction: c'est à dire le "PASSAGE A LA QUATRIEME DIMENSION". Un peu comme cette phrase que vous utilisez si judicieusement: parler en prose sans le savoir.

Au moment où vous réussissez à contrôler, comme nous l'avons fait, l'inversion homogène de toutes les subparticules du corps humain ou d'un objet quelconque, ceci devra être interprété comme le passage d'un système référentiel de l'espace tridimensionnel à un autre aussi tridimensionnel mais distinct du premier.

En réalité c'est moins fantastique que ce que vous pouvez imaginer et à partir de là, différent de tout ce qui a été révé par les écrivains futuristes de la Planète Terre.

Il faut vous expliquer un troisième concept pour que vous puissiez comprendre le principe de nos voyages à travers le Galaxie. L'espace qui sépare les différentes accumulations galactiques du WAAM (COSMOS) ne doit pas être interprété avec la comparaison simpliste d'un drap étendu et plat, mais plutôt avec ce même drap ondulant au vent, ondulations qui, si nous sommes logiques avec cette image didactique, se produisent dans une "Quatrième, cinquième, etc...dimension". ( l'origine de telles ondulations est extra cosmologique, produite par un WAAM (COSMOS) jumeau, mais ceci est le moins important dans cette explication).

Ce qui est sûr, c'est qu'elles se produisent et qu'elles facilitent les Voyages Extraplanétaires même se cela peut vous paraître étonnant.

Imaginez deux tâches d'encre situées sur le drap à 10 cm de distance: ceci serait le trajectoire que devrait suivre un astronef ou la lumière qui partirait de la première tâche, ou planète, jusqu'à la seconde.

Si maintenant je plie le drap suivant un axe qui coupe perpendiculairement le plan médiant de la dista,c qui sépare les deux tâches, il est certain qu'en plus de cette distance (celle que les mathématiciens appellent Géodésique) il en existera une autre lus courte qui, en sortant de la surface du drap, traverse l'espace aérien qui sépare ces deux points. De plus vous pouvez obsever qu'une telle distance est axiale par rapport à une distance qui tombe en dehors de l'Espace Tridimensionnel représenté par le tissu du drap. L'unique voie pour réussir à nous situer dans un cadre tridimensionnel de référence qui ne soit pas celui de la propre toile du drap qui nous sert d'exemple, sera d'orienter nos propres corpuscules subatomiques vers un axe différent; Exprimé en langage physique de la terre: permuter les particules subatomiques avec un contrôle homogène et rigoureux.

Pour des raisons évidentes, nous ne pouvons vous expliquer aucun aspect technique de ce procédé, que d'autre part vous n'êtes pas loin d'atteindre bien que nous souhaitions ardemment qu'il soit appliqué beaucoup plus raisonnablement que l'énergie nucléaire.

Dans ces conditions un voyage interstellaire n'est pas quelque chose que nous pouvons faire à notre guise; il dépend, comme vous avez pu le comprendre, de ce que nous appellons les Conditions "USAAGIXOO" isodynamiques de l'espace.

En un mot les plis de l'espace permettent le rapprochement de deux astres de manière telle que le voyage soit possible.

Mais ces ondulations ou Plis de l'espace sont "APERIODIQUES", ils ne subissent pas une loi déterminée, on peut les prévoir à court terme mais avec de grandes marges d'erreur.

Par exemple en ce moment (janvier 1967) nous savons que l'un de ces intervalles favorables approche, la marge d'erreur s'étend de décembre à mars des deux années 1966-67. Les prédictions et leur technique sont plus difficiles que ce que peuvent être pour vous celles du temps météorologique ou bien des tâches et des tempêtes solaires car de telles perturbations n'obéissent à aucune loi connue et malheureusement leur source est le UWAAM ou ANTI-COSMOS et elle ne nous est absolument pas accessible.

Néanmoins le voyage fut rapidement possible. Après 193 XII (xii est une rotation ou "JOUR" de UMMO), les conditions furent favorables pour la première exploration. 24 hommes partirent pour ce système Planétaire à l'intérieur de deux OAUOLEEA UEUA OEMM (c'est ainsi que nous nommons les véhicules de forme lenticullaire qui se déplacent en dehors de notre atmosphère).

Comme nous continuerons à vous le relater dans le prochain rapport, ce voyage fut essentiellement exploratoire et le premier objectif couvert fut NEPTUNE, ensuite la planète MARS et enfin la Terre mais sans atterrissage.

Les notes que nous vous enverrons relateront les vissicitudes encourues par le second groupe qui a atterri près de la ville de DIGNE (France le 28 mars 1950), en étant confronté à une civilisation dont nous ignorions le langage et les techniques les plus fondamentales, le processus d'apprentissage, les angoissantes méthodes de défense improvisées les premiers jours pour ne pas tomber aux mains des Autorités Françaises, les motifs qui nous amenèrent à enfeindre vos lois en recourant au vol pour obtenir du papier monnaie (billets NDT); argent qui fut restitué par la suite, tout cela mérite sans doute d'être dit pour fonder une première tentative d'éllaboration des premières relations entre les eux planètes.

PREMIERES ARRIVEE A PROXIMITE DE LA TERRE.

Le 7 janvier 1949, après l'exploration de Neptune et de Mars par nos frères déplacés dans deux OAUOLEA UEWA OEMM (VAISSEAUX SPATIAUX), ceux-ci arrivent à proximité d'une nouvelle OOYAGAA pourvue d'une atmosphère beaucoup plus dense que celle enregistrée sur l'astre antérieur. La première exploration fut réalisée en orbite hélicoïdale sur une trajectoire ellyptique dant la périgée était distante de 337 kilomètres de la Terre et l'apogée de 398 kilomètres.

Durant l'exploration de Neptune on avait déjà reçu une grande gamme d'émissions radio-élèctriques de la Terre qui permit à nos frères d'identifier cette Planète.

La présence de supérieur sur celle-ci était donc évidente. Aucune autre source d'émission ne fut identifiée et l'on en déduisit raisonnablement que le reste des OYAA (ASTRES FROIDS) liés gravitatoirement au OOYIA...(appelé par vous SOLEIL) n'avait pas de formes biologiques intelligentes ou tout au moins dotées de techniques développées. ce dernier raisonnement amena les explorateurs à se diriger vers une OOYAA qu'ils codifièrent avec la dénomination...(c'est à dire la planète MARS).

Ce premier examen réalisé à une hauteur de 290 KOAE (un KOAE équivaut à 8,7 km environ) révéla l'absence d'une atmosphère suffusamment dense pour permettre le développement extérieur d'êtres pluricellulaires complexes. Les trous de multiples impacts de météorites et la structure cristalline du sol étudiée par nos instruments de sonde à distance, révélèrent l'absence d'une vie bbactériologiquement active et productrice de la décomposition du sol tout au moins dans les petites zones qui ont été explorées.

(Postérieurement nous avons découvert sur cette OYAA non seulement des formes protéïques et aminoacidées mais aussi des êtres unicellulaires et pluricellulaires végétaux simples.

Vous ne tarderez pas à les découvrir.

Le programme strict d'examen de cette OYAA habitée commença à être mis en application.

Avant tout la rationalisation des mesures pour la fuite en cas d'attaque nous obligea à maintenir une très grande vitesse de translation qui nuisait à la précision des observations. Il semblait évident que l'OOYAGA (ASTRE DU CARRE) enregistré par notre "UMMO" était précisément celui que nous étions en train d'analyser (je m'explique au pluriel en me référant à mes frères car MOI j'était sur UMMO).

Nous savions que si vous aviez atteint un certain degré de civilisation, vous détecteriez instantanément notre présence. Au cas où cette présomption soit fausse, s'imposerait alors le critère de na pas manifester ostensiblement notre présence. Ceci répond à des raisons évidentes. Si nous désirons étudier une Civilisation dans toute sa pureté, notre présence devrait provoquer des pertubations sociales, des dynamisme anormaux dans les moyens techniques de défense, détection et interception ainsi que de sérieuses perturbations dans les moyens de communication relatifs au probable réseau d'informations. Un réseau social ainsi déformé ou perturbé par la présence d'êtres étrangers ne peut être étudié analytiquement dans toute sa pureté. Vous trouverez une comparaison avec un spécialiste des bactériologies qui désire par exemple étudier une nouvelle souche de...

Il ne devra pas perturber le bouillon de culture avec de nouveaux germes qui altèrneraient le processus biologique des premiers. S'il le faisait, devant le champ de son microscope, les formes élémentaires de conduite de ces microorganismes seraient anormales.

(OBSERVATION)

C'est pour cette unique raison que notre présence parmi vous est officieuse : quelques personnes avec qui nous avons un contact, surtout de nationalité nord-américaine et australienne, nous demandent souvent et ingénuement pourquoi nous ne nous faisons pas connaître officiellement.

Il est curieux de constater que parmi celles-ci, il y a des hommes terrestres qui avec leur érudition et leur formation scientifique, devraient eux-même comprendre les causes réelles qui nous obligent à nous inhiber. Nous croyions à ce môment là que vous seriez plus conséquents. Nous comprenons que l'homme moyen de le Terre peu doté de facultés intellectuelles maintienne l'hypothèse stupide que: aussi bien nous que d'autres présumées visitants galactiques devrions nous présenter avec un de UEUA OEMM (soucoupes volantes) en plein milieu d'une grande place de New-York, vêtus d'une combinaison argentée et avec un fusil de rayons meurtriers comme dans les nouvelles de Science-fiction. C'est dire si vous nous jugez désireus d'une absurde popularité. Votre raisonnement embryonnaire et primitif parait être celui-ci: " Si ces êtres proviennent d'un autre astre, pourquoi ne se font-ils pas connaître et pourquoi ne le démontrent-ils pas? Un quelconque expert en philosophie terrestre appelerait ce sophisme "répétion de principe".

Nous, ( et nous présumons qu'il en est de même pour d'autres visiteurs qui peuvent être parmi vous) nous n'avon absolument aucun intérêt que le réseau social terrestre soit absolument certain de notre présence.Dès le début nos frères adoptèrent des précautions pour passer totalement inaperçus. Au fur et à mesure que nous étions en train de nous imprégnier de votre culture et de connaître les lois de la psychologie sociale terrestre, nous nous rendions compte que la révélation dosifiée de notre présence faite à quelques personnes ne serait pas dangereuse car les autres membres de la société réagiraient avec incrédulité et c'est ce qui s'est effectivement produit. Croyez-vous que s'il en était autrement, nous aurions pris le risque de nous mettre en contact avec vous? Et même trois personnes de profession publisciste, avec qui nous maintenons des conversations, ont publié nos récits ( dans trois journeaux ou revues de Pologne, espagne et Canada) et logiquement leurs lecteurs int adopté la naturelle posture sceptique que nous espérions.

Ainsi une telle attitude serait modifiée et nous nous présentions ostensiblement, en apportant des preuves de notre identité, devant la presse terrestre, et les organismes techniques gouvernementaux ou internationaux.

Posture que nous ne pensons absolument pas adopter pour l'instant.

De cette manière nous avons pu couvrir deux objectifs. Un contact dirct avec un groupe d'habitats terrestres pour échanger des faits concernant nos mutuelles civilisations, en évitant de perturber le reste de la société terrestre qui demeure en marge d'une situation qu'il juge légendaire à cause de son insuffisance de preuves.

Nous n'avons malheureusement pas pu atteindre notre second objectif. Passer inaperçus face aux organismes techniques d'Etas. Etats-Unis, Fance, Angleterre, Union Soviétique et nous pensons avec raison que l'Italie, l'Allemagne et la République Argentine ont conscience notre présence et qu'ils se montrent préoccupés même si officieusement nous leur avons démontré que leurs craintes n'étainet pas fondées. Par rapport au fait que la connaissance d'une telle situation peut provoquer des réactions d'anxiété et de panique dans la population civile, les chancelleries de ces gouvernements peuvent être rassurées tout au moins en ce qui concerne les frères de UMMO.

Nous ne nous ferons pas connaître pour l'instant, car le risque que cela dépasse les quelques scientifiques ou écrivains avec qui nous sommes en contact est NUL, si l'on excepte les quelques personnes avec un esprit critique élevé comprises parmi les familiers et amis de nos correspondants.

Les autres, saturés de préjugés, avec des cadres mentaux étroits et conscient du risque de fraude qui peut s'insinuer dans nos révélations, maintiendront une posture sceptique à outrance.

Pour cela nous vous demandons de ne pas vous montrer excessivement zélés pour divulguer aux personnes de votre entourage la réalité de notre exitence. Ainsi on ne vous prendra pas pour un illuminé ou un pertubé mental et votre propre stabilité professionnelle ne sera pas attaquée. A ceux qui sans un premier examen analytique des faits montrent une attitude sceptique se croyant ainsi "intelligents", approuvez-les sans aucun commentaire.

PREMIER EXAMEN VISUEL DE L'ECORCE TERRESTRE PAR NOS FRERES.

Les accumulations nuageuses abondantes à cette date sur le continent américain et sud-asiatique, nous empêchèrent d'observer avec netteté le dense réseau de communications (identifié par la suite comme pistes et voies ferrées alors qu'une première identification erronée avait fait penser à des canalisation tubulaires). Ceci nous permit d'évaluer par une première estimation votre degré de civilisation technique (nous n'avons plus depuis longtemps de réseaux routiers).

Votre premier astronef fut détecté à proximité d'un archipel qe nous avons par la suite identifié comme étant les îles bahamas.

L'image fut agandie dans le laboratoire de bord et ses caractéristiques morphologiques furent analysées. ceci fut le premier élément indicateur du niveau technologique que nous pûmes obtenir.

Durant les 86 UIW que dura l'analyse (on put descendre à une hauteur de 0,62 KOAE sur une zone identifiée ensuite comme étant le sud-ouest de la République Helvétique (Suisse)), on capta les images des centres urbains et industriels ainsi que des noeuds ferrovières, concentration deflore, structures flottantes sur l'océan atlantique et des fragments de cours d'eau et de multiples échantillons de gaz atmosphériques à différents niveau et latitudes. Nous conservons encore comme curiosité historique l'image obtenue de l'une de la ville de Montreux (Suisse) sur laquelle on voyait les premiers individus humains captés par nos équipements. Les traits confus n'empêhèrent pas cependant l'analys des éléments physilogiques fondamentaux et la morphologie de l'habillement. A cette époque il fut impossible d'étendre l'intervalle d'exploration si vous l'on voulait revanir sur UMMO avant que les conditions ISODYNAMIQUES de l'espace ne reviennent à une phase défavorable. Pas une seule fois nos UEMA (VAISSEAU) ne prirent contact avec l'écorce terrestre. (Dans un prochain rapport je vous ferai une synthèse historique de notre second voyage et de la decente des premiers frères).

ANALYSE SUR UMMO DES ECHANTILLONS RECUEILLIS SUR TERRE

L'impact que produisit sur notre société la nouvelle de l'identification de la civilisation de OYAAGA (votre planète) fut véritablement émouvante. Nos techniciens se consacrèrent immédiatement à un examen soigneux des éléments objectifs obtenus (échantillons d'air, images optiques, phonèmes captés par voie radioélèctrique) ainsi que les références subjectives desfrères qui composaient cette première expédition.

Il était nécessaire de nous forger, avec des faits abondants mais sans doute insuffisants, une première image de la structure sociale et du degré de civilisation.

Cette conception primitive que nous avions eue alors est aujourd'hui très éloignée à la vue de notre perspective actuelle. Mais je désire vous donner à titre de curiosité l'idée que nous avions eue à cette époque de ce que pouvait être la civilistaion terrestre; les erreurs furent nombreuses mais malgrè cela l'ébauche réalisée présenta de nombreux points concomitents avec la réalité.

En premier lieu on disposait de trois images correspondant à des êtres humains. La première et la plus complète montrait des individus de sexe different déambulant entre des édificatins. L'analyse soigneuse, même si elle empêchait de distinguer les traits faciaux, n'offrait pas de doute d'identification sexuelle grâce à la localisation des seins féminins sur quelques silhouttes. Mais il était impossible de distinguer de petits détails dans l'habillement. Nous découvrîmes également que les YIE (femme dans notre langue) se caractéisaient par l'abondante pilosité cranienne bien qu'il puisse s'agir d'une quelconque coiffure fibreuse sur la tête. Malheureusement sur quelques images de YIE qui étaient clairement différenciées par le buste, celles-ci se couvraient les jambes comme les hommes, ce qui avait introduit une polémique sur la différenciation des vêtements des deux sexes. Cette analyse était très importante car nos frères, sélectionner pour se déplacer jusqu'à la Terre, devaient être pourvus de EEUE (VETEMENTS) semblables à ceux des terrestres pour passer inaperçus.

Malheureusement, il ne nous fut pas possible de déteminer ni la composition de ceux-ci (nous ne sûmes pas s'il s'agissait de tissus fibreux jusqu'à notre arrivée) ni les plus essentiels détails de leur confection.

Un second point qui fut très débattu fut celui de la zone la plus apte parmi celles explorées pour la descente de nos frères.

Il devait s'agir d'une zone dépeuplée, mais npn désertique car sinon tout contact prudent avec les habitants aurait été impossible.

Ceci, de votre point de vue, parait très simple car il suffisait d'éxaminer les UULAYA (IMAGES CAPTEES) topographiques et ensuite de sélectionnner un environnement géographique semi-sauvage.

Mais nous ignorions à cette époque si les hommes de la Terre vivaient dans des "fourmillières" souterraines. N'oubliez pas que nous, nous concentrons les villes et les constructions à l'air libre uniquement quand il s'agit d'usine industrielles. Pendant que les reste vit dispersé dans les XAABI (maisons émergentes) qui peuvent se "replier" sous terre. De plus d'autres planètes habités concetrent les êtres humains dns de grandes colonies souterraines.

En était-il de même pour cette AYAGGA ( Planète Terre)?

Les constructions que nous savons aujourd'hui correspondre à vos maisons ont été identifiées au début comme étant des usines.

Mais ce qui nous a le plus intrigué, ce furent les images obtenues de longs tubes verticaux situés dans toutes ces constructions, des tuyères situées dans les véhicules que purent capter nos caméras, celles-ci expédiant des vapeurs et aérosols (fumée) de couleur sombre.

Vous ne pouvez imaginer la stupeur que nous causa quelque chose qui vous est pourtant familier; l'analyse spectrale de tels gazs présentant une forte dose d'oxyde de carbone, de goudron et d'hydrocarbuyres.

Nous avons imaginé alors que les organismes physiologiques des terrestres ne pouvaient pas vivre dans une atmosphère d'oxygène et d'azote sans les gazs cités antérieurement et c'est pour cela que vous les ajoutiez à l'air envirronnant pour le rendre le plus respirable.

Ceci nous avait rempli d'inquiétude car nous pensions aux conséquences que pouvait avoir pour nous un tel climat artificiel.

Une fois arrivés sur Terre, comme nous vous le raconterons plus loin, notre hypothèse fut corrobhorée en vous voyant avec ces cylindres de tabac que nous avons interprété au début comme des générateurs de gaz pour la respiration; en nous émerveillant encore plus en observant que les enfants et d'autres individus ne les portaient pas.

Je vous disais que de fortes discordances avaient surgi parmi les techniciens au moment de sélectionner la zone terrestre où devait se réaliser la descente des expéditionnaires car nous risquions, en choississant l'endroit apparemment le moins peuplé de nous situer précisémment au sein d'une concentration souterraine et d'être ainsi détectés et même détruits par vous.

L'étude détaillée des images correspondant à divers aéronefs nous donna un indice de votre niveau technique. Quelques uns avaient encore une traction aérodynamique par hélice. Nous avons examiné soigneusement les soudures réalisées entre les couches de métal (nous ne savions pas encore qu'il s'agissait d'un alliage d'aluminium) et les structures de quelques mécanismes auxiliaires de ces aéronefs.

Il y eu un élément qui nous fit concevoir une idée totalement aberrante par rapport au réseau social terrestre. On avait ebregistré plusieurs centaines d'émissions radioélèctriques provenant de nombreux points de cette planète et ce, dans une gamme de fréquences très étendue.

Ainsi nous pûmes constater avec surprise l'énorme multiplicité linguistique et nos spécialistes en techniques acoustique, en classant les langues qui présentaient une homogénéité dans les phonèmes, en ont quelques fois identifié deux ou trois comme étant une seule langue.

Notre attention fut fortement attirée par le fait qu'une grande partie des émissions, captées par rapport à des longueurs d'ondes métriques, présentaient le même type de langage binaire (impulsions courtes, implusions longues) déjà capté dans le premier message.

Mais en essayant de le traduire de la même manière que le premier nous nus rendîmes compte de notre erreur. Quel pouvait être le véritable code utilisé par vous? On arriva à une conclusion: les habitants des OYAGAA (planète Terre) utilisaient une multitude de langages locaux et pour mettre en relation les differentes communications, vous deviez logiquement utiliser un langage international unique basé en sifflements courts et longs dont le code était ensore indéchiffrable pour nous. Plus tard nous avons constaté qu'une telle hypothèse était très simpliste car le code morse sert de véhicule à de nombreuses langues et pour compliquer encore plus le panorama, nous avions capté aussi des émissions vidéo de Télévision.

Mais nous ignorions que de telles fréquences étaient porteuses d'une image.

Comme nous les interprétions acoustiquement et qu'en plus toutes celles enregistrées provenaient d'Amérique du nord, nous avons pensé que dans cette zone on parlait trois langues dont la dernière (signeaux vidéoà n'avait pas la moindre ressemblance avec les autres.

L'énorme anarchie linguistique (compliquée d'avantage par nos erreurs d'interprétation) ajoutée à l'immense gamme de différences techniques observées avec les multiples équipements et constructions des différentes zones de la planète, nous remplirent véritablement de perplexité.

Nous ne pouvions de cette manière avoir un panorama cohérent de ce que pouvait être la Civilisation Terrrestre.

Par contre, la composition atmosphérique obtunue par divers échantillons en divers points du OYAA et à différents niveaux, nous montra que nous pouvions descendre sans l'aide d'équipements auxiliaires de respiration.

Mais il restait à résoudre la très importante question de la structure énantiomorphe des molécules protéiques.

Etaient-elles dextrogires ou lévogires? Si les molécules biologiques des êtres et aliments étaient l'inverse des notres, il serait impossible de les faire assimiler par nos organes digestifs et nous serions condamnés à la faim si nous portions pas nos proprs aliments. Il fallait donc doter les expéditionnaires d'autres équipements auxiliaires pour purifier l'eau au cas où elle aurait des sels toxiques en suspension, peut-être assimilables par les habitants de OYAGAA (Terre) mais pas par nous.

La politique à suivre avec vous fut soigneusement élaborée. Défense violente en cas d'attaque, initiation de contacts officiels si nous étions détectés et controlés pacifiquement. Inhibition absolue et essayer avec toutes les techniques à notre portée de passer inaperçus. Sans pour cela y croire beaucoup. On installerait alors un Observatoir souterrain dans la zone rurale la plus favorable et sur place on étudierait les méthodes et les techniques d'observation les plus accessibles.

Même sur ce point nous nous sommes trompés comme nous lme verrons plus loin, car nous nous sommes aperçus avec stupeur qu'il était parfaitement possible de nous mélanger à vous sans provoquer d'étonnement.

Immédiatement, le programme des préparatifs fut mis en oeuvre. les personnes qui composeraient cette première expédition furent dès le début soigneusement sélectionnées.

Parmi les six retenues, il y avait seulement deux YIIE (femmes). Tous apprirent de longs fragments des différents langages captés (en ignorant totalement leur signification); simplement pour familiariser le EESEE OA (SUBCONSCIENT) avec la structure phonique des codes d'expressio acoustique terrestre. Ils purent examiner tout le matériel informatif capté et ils se familiarisèrent avec les formes des multiples végétaux dont les images étaient les plus nettes de la flore terrestre aperçue.

peu de choses en vérité pour quelques OEMII qui allaient être confrontés à un Monde inconnu.

DESCENTE SUR OYAAGAA (TERRE) DE NOS PREMIERS FRERES.

Les six OEMI ( PERSONNES) qui partirent la première fois pour cette Planète furent:

OEOEE 95 fils de OEOEE 91, spécialiste de BAAYIODUII (BIOLOGIE), il était agé de 31 ans terrestres. Directeur des expéditionnaires. Actuellement il occupe la fonction de OGIIA (CHEF) de coordination des frères déplacés à partir de UMMO.

UURIO 79 fils de IYIA 5,expert en BIIEUIGUU (Psychologie humaine° agé alors de 18 ans terrestres. (le seul de cette première expédition qui est encore sur cette planète.)

INNOO 33 fille de INNOO 29. Experte en OOLGAA GOO (physique de la structure de la matière), agée alors de 18 ans terrestres.

ODDIOA I fille de ISAAO I32, spécialisé en AYUU WADDOSOOIA (communications) agé de 78 ans terrestres.

ADAA 66 fils de ADAA 65, technicien en AYUYISAA (SOCIOLOGIE), agé de 22 ans. (le seul de nos frères qui est décédé sur Terre, il est mort le 6 novembre 1957 en Yougoslavie, victime d'un accident. (on ne put récupérer son corps).

UORII 19 fille de OBAA 7, experte en pathologie du sytème digestif (32 ans).

Je me souviens encore des images du départ que j'ai moi-même vu sur l'écran hémisphérique de mon UULODASAA BII (siège semi-sphérique qui, dans nos SAABI ou maisons, nous sert pour contempler des images à distance. Il ne serait pas très exact de le comparer aux équipements de Télévision Terrestre.

Trois OAUOOELEA UEUA OEMM (Vaisseau de forme lenticullaire pour les voyages Galactiques) partirent de notre UMMO avec comme destination la OYAGAA (Planète Tere).

En ce qui concerne le moment le plus favorable pour le départ, là aussi nous n'eûmes pas beaucoup de chance. On prévoyait la possibilité que quelques XEE (ANNEES UMMO) plus tard, les conditions isodynamiques soient execptionnellement favorables. (en 1952 nous aurions pu arriver sur Terre en réalisant le voyage en moins de 30 000 UIW),(grâce à la distance incroyablement courte qui se produisit à cette époque là).

Mais la probabilité que de telles conditions se reproduisent fut évaluée avec un niveau suffisament bas pour que les décisions de départ soit prise à l'avance.

Les expéditionnaires portaient un message avec des instructions complexes qui pouvaient permettre une transcription relativement rapide en langues terrestres, dirigée par le Conseil Général de UMMO au conseil ou chef des habitants de cette Planète, pour le cas où les terrestres interceptent nos frères.

 

Cette lettre, imprimée sur une lame de GUU (alliage de fer, carbone et hormovanadium) avait une série d'iages idéographiques, repréésentant des attitudes et des gestes humains, combinés avec des figures géométriques et des chiffres en système binaire.

L'interprétation de son contenu par les experts en philologie et sémantique terrestre n'aurait pas été difficile en permettant ainsi la probable première communication de nos expéditionnaires avec ce que nous supposions être le GOUVERNEMENT GENERAL DE OYAAGAA (Planète Terre).

L'équipement qui devait être transporté par le groupe expéditionnaire était complexe mais réduit au niveau du volume et de la masse.

Nous ne connaissons pas la valeur du coefficient BAAYIODIXAA UUDIII (intraduisible: la science biologique terrestre n'a pas encore dévellopé ce concept important. Il s'agit d'une formule qui exprime les conditions d'équilibre biologique qui se mesurent dans un milieu donné. Chaque OOYAA (Planète) possede des conditions particulières qui permettront ou non l'existence d'un cycle biologique du carbone dans sa troposphère. Le dévellopement biogénétique de la morphologie des animaux et végétaux sera fonction d'une série de constantes physiques.

Ce dévelloppement biogénétique n'est donc pas une conséquence du simple hasard, même si celui-ci intervient à un degré non négligeable aux niveaux subatomiques dans le dévelloppement des gènes.

Ce qui fait que la forme et la structure physiologique des espèces variera considérablement d'une planète à l'autre, et ce d'autant plus si la constitution cellulaire de l'être vivant est simple.

Ainsi, non seulement les espèces de virus filtrables de UMMO sont totalement différentes de celles de la Terre, mais même au niveau des animaux pluricellulaires complexes, il est presque impossible de trouver de grandes analogies avec les espèces connues terrestres.

La formule qu'exprime le BAAYIOOIXAA UUDIII (fonction complexe dans laquelle sont intégrés une multitude de paramètres comme:

Accélération de la Gravité,

ozonisation de l'atmosphère,

Intensité de radiation Gamma,

Pression et composition atmosphérique,

Spectre et radiation solaire,

Cycle gravitatoire des sateelites possibles et des planètes voisines,

Degré électrostatique atmosphérique,

Courants électriques telluriques,

etc...

qui, avec la composition (en pourcentage) des éléments chimiques de l'écorce de la Planète, permet de prévoir qu'elle sera l'orientation évolutive des être vivants indépendamment d'autres facteurs qui peuvent l'altérer comme par exemple des radiations qui provoquent des mutations et autosélections par influence imprévisible du milieu.

Cette formule ou coéfficient est d'une importance transcendantale quand il s'agit d'analyser la possibilité 'un voyage interplanétaire.

Mais malheureusement, il n'est pas facile de connaitre sa valeur exacte sans une étude laborieuse "in situ". Sans elle, les explorateurs risquent de s'introduirent dans un milieu biologique adverse dans lequel ils peuvent être victimes non seulement de maladies infectueuses et contre de tels germes l'organisme - déjà adapté à un autre environnement - n'a pas les plus élémentaires défenses et s'il n'y a pas les moyens profilactiques convenables, l'OEMII peut périr irrémédiablement à partir du moment où la carence de l'équipement protecteur de l'épiderme et organes externes expose ceux-ci à l'influence du nouveau milieu.

Ces équipements protecteurs sont différents des scaphandres spatiaux que vous utilisez pour l'exploration extérieure et sous-marines.

L'individu est doté d'un nouvel épiderme plastique qui permet la transpiration en empêchant en même temps l'infiltration à travers ses pores par des agents chimiques et biologiques.

Au préalable on dispose, près des orifices naturels, une série de dispositifs avec des fonctions adaptées aux nécessités de chaque organe. Ainsi: des capsules placées dans les fosses nasales fabriquent de l'oxygène et de l'azote à partir de la transmutation du carbone pur.

De plus: l'Anhybride carbonique est capté par le même dispositif décomposé en éléments basiques: carbone et oxygène sont transmutés (terme incorrect) le premier avec une libération énergétiques qui est utilisée pour le réchaufffement de l'épiderme.

Les yeux et le bouche sont convenablement protégés. Ainsi les premiers sont équipés evec un système optique composé par des lentilles de gaz qui, controlées par un ordinateur, permettent l'adéquation de la vision, aussi bien dans un milieu atmosphérique que dans le vide des espaces sidéraux.

Un double tube qui conduit à un équipement situé dans la région lombaire et se termine par un dispositif assujétti à la lèvre inférieure.

Le tube est doté, à l'intérieur, de cils mécaniques qui poussent lentement en son sein des capsules qui contiennent divers aliments concentrés. Ces capsules, de section elliptique, sont protégés par une très mince pellicule gélatineuse très soluble dans la salive. Un signal transmis d'une manière codifiée par la paupière ( en ouvrant et en fermant celle-ci un nombre-séquence de fois) pousse différentes capsules jusqu'à la bouche pour l'alimentation du frère explorateur. l'autre conduit transporte un sérum nutritif avec différentes concentrations régulées. L'eau nécessaire est obtenue en grande partie par la propre urine de l'individu (après un processus d'élimination de sels, purification intégrale et durcissement de l'eau chimiquement pure par des carbonates.)

Les oreilles sont dépourvues de "sentiers" transdusteurs acoustiques excités par un WAXOO AAXOO (émetteur récepeteur par ondes gravitatoires) qui sert pour transmettre de courts messages parmi les membres du groupe.

Les messages ou conversations d'une certaine durée se réalisent presque toujours par voie télépathiques.

Une sonde qui est introduite dans le rectum, au travers de l'anus, recueille les matières fécales préalablement traitées par un courant turbulant d'eau à 38° terrestres avec une succion due à un dispositif fixé sur les fesses.

Là elles sont décomposées en éléments chimiques de base. Une partie de ceux-ci est gazifiée et transmuté en oxygène et hydrogène qui serviront pour obtenir synthétiquement de l'eau, liquide qui compensera le cycle urine-eau par ingestion dans ces pertes de transpiration. Le reste de ces éléments est transmuté en IODO qui sera expulsé à l'extérieur sous forme gazeuse.

Une fois tous ces dispositifs placés ( tous de petites volumes) sur son épiderme, l'individu nu est pulvérisé avec des aérosols protecteurs differents. tous formes une fine pellicule élastique qui constitue un véritable épiderme protecteur. Le sujet jouit ainsi d'une liberté de mouvement et peut s'habiller avec des vetêments spéciaux et se mouvoir librement au sein d'un atmosphère adverse au point de vue biologique.

Ce nouvel épiderme, cette nouvelle peau ne protège pas des effets expansifs de la pression sanguine s'il se trouve par exemple à la surface d'un astéroïde pratiquement dépourvu d'atmosphère.

Dans ces cas, l'explorateur n'utilise aucun scaphandre spécial supplémentaire. La couche la plus superficielle est recouverte maintenant par une nouvelle couche élastique métalisée qui, observé avec un dispositif optique de fort agrandissement, présente une structure réticulaire (une authentique maille); les mouvements corporels sont maintenant plus lents à cause de la plus grande régidité du système mais il n'empêche pas le dynamisme général de l'OEMII.

 

En plus de ses équipements individuels, les expéditionnaires sont équipés de dispositifs pour la conversion de l'azote, de carbone, d'oxygène, d'hydrogène, de l'eau en hydrates de carbone et autres composants basiques par l'alimentation d'émergences, à utiliser sur OYAAGAA au cas où les molécules protéïques, aminos acides et ester des aliments terrestres soient inverses de ceux de UMMO (vous savez tous que chaque molécule organique asymétrique peut adopter deux formes dans l'espace: destrogire ou bien lévogire).

Il fallait donc des appareils pour la purification de l'eau et sa synthèse, équipements de sondes, de photographies (nous utilisons d'autres sytèmes de fixation des images, donc dans ce cas le mot photographie est incorrect) des équipements XOOIMAA UYII (pour la sonde géologique), UULUEWAA (dispositif qui permet de capter des sons et prendre des images ou bien contrôler les différents facteurs physiques du milieu, contrôlés à distance) ainsi que les dispositifs de défense dont nous ne pouvons vous révéler la nature pour des raisons évidentes. La dotation était complétée par des détecteurs spéciaux pour la mesure de magnitudes physiques, enregistrement de fonctions géologiques et atmosphériques, équipements de télémétrie, analyse moléculaire et spectrale.

Comme nous vous le disions dans un rapport précédent, on étudia à fond la stratégie à suivre face aux habitants de OYAGAA (Planète Terre) tout en ignorant les moyens de détection ou contrôle à distance que vous possédiez. Ainsi par exemple pendant notre voyage d'étude que nous vous avons déjà relaté, on a enregistré des émissions d'ondes en 1347 mégacycles et en 2402 mc (que vous appelez ondes décimétriques) et nous ignorions que de telles bandes étaient assignées aux services de radiolocalisation (radar terrestres) et de toute manières nous avions assigné une valeur probabilistique à une telle possibilité: si malgrè tout nos frères n'étaient pas détectés, ils avaient ordre de monter un obsrvatoire souterrain doté d'installations d'émergence pour l'obtention synthétique de l'eau et des dépots d'aliments basiques laissés par nos UEWA (VAISSEAUX).

Des installations pour l'obtention synthétique (d'émergence) d'hydrates de carbone et lipides (graisses comestibles) à partir de la transmutation du silicium et aluminium (nous connaissions l'existence des argiles sur la surface terretsre) apporteraient une solution, en dernier recours, au problème de l'alimentation au cas où se prolongerait d'une manière angoissante l'existence forcée si nos OAWOLEA UAWA (vaisseaux) tardaient à venir.

A partir de l'observatoire, on commencerait tout un cycle d'études des caractéristiques géologiques, atmosphériques et biogénétiques de cette planète.

Il était donc impossible de prévoir le tour que prendrait la situation et jusqu'à quel point serait possible l'observation de la structure psychologique du Réseau Social Terrestre.

Les décisions par rapport à la forme d'action pour étudier les hommes de la Terre devraient être adoptées par les expéditionnaires une fois sur la planète inconnue.

Tous nos vaillants expéditionnaires avaient de la famille sur UMMO:

OOEOOEE 95: 4 enfants

UURIO 79 et ADAA 66: 2 enfants, les autres un enfant chacun.

Tous savaient ce à quoi ils s'exposaient, nous connaissions des précédents malheureux où la mort de nos frères fut le résultat de notre esprit scientifique. Nous maintenions sur UMMO une mentalité grégaire si dévelloppée qu'il n'y avait pratiquement pas de problèmes graves de discipline dans notre réseau social.

L'OEMII peut se sentir humilié quand il doit obéir à un supérieur beaucoup plus jeune que lui ou de sexe opposé, mais il se soumet de bonne grâce, tout en conservant le droit de pouvoir être en désaccord idéologiquement avec son supérieur chaque fois que son point de vue l'éxige.

L'OEMII de UMMO est aussi beaucoup plus libre que l'homme terrestre dans les relation hiérarchiques, mais les conditions exceptionnelles éxigées dans une expédition interplanétaire demandent un renforcement des critères disciplinaires au niveau des relations entre les membres du groupe expéditionnaire.

Ceux-ci choisissent librement (une fois sélectionnés en fonction de leurs aptitudes psycho-somatiques spéciales) leur conformité avec les sévères normes du groupe.

Aucune forme de serment n'est nécessaire, aucune expression solennelle d'obéissance comme quelques ordres religieux de la Terre.

A partir du moment où nous acceptons de nous intégrer au petit groupe de voyageurs, nous savons clairement que notre volonté doit être absolument annulée par celle de notre supérieur, qu'il soit homme ou femme.

Nos corps sont entièrement à sa disposition. Vous comprendrez que nous allons être immergés dans un monde étranger et peut être même adverse, où l'indiscipline d'un membre peut gravement se répercuter sur les frères expéditionnaires et sur les intérêts scientifiques de UMMOAELEWE et sur notre Réseau Social de Ummo.

La punition minime d'une transgression peut constituer à nous présenter devant notre supérieur en subissant l'humiliation (très importants pour notre psychologie) d'être totalement dénudé devant lui.

Les punition physiques proscrites depuis très longtemps sur UMMO peuvent être appliquées avec une rigueur extrème, ainsi que la perte de la Vie. Mais ces dernières sanctions n'ont pas été nécessaires depuis notre premier voyage sur Terre.

DESCENTE SUR TERRE DE NOS PREMIERS FRERES.

A 4 heures 16 minutes 42 secondes TMG (heure terrestre de GREENWICH), l'on effectua la OAWOOLEAIDAA (ce mot est intraduisible en langage terrestre);L'on appelle ainsi l'instant critique pendant lequel le vaisseau interplanétaire UEWA OEMM avec ses pilotes subit une inversion axiale de ses particules subatomiques ce qui suppose la substitution d'un système référentiel à trois dimensions par un autre.

Ce changement de dimensions nous est nécessaire pour réaliser un voyage en utilisant la distance réelle la plus courte, différente évidemment de celle que parcourt la,lumière dans l'autre système référentiel de l'espace tridimensionnel dans lequel nous vivons normalement.

L'OAWOOLEAIDAA, vue par un observateur qui se trouve sur TERRE, présente des particularités très singulières. Par exemple, l'UEWAA (VAISSEAU INTERPLANETAIRE DE FORME LENTICULLAIRE) apparait soudainement comme surgie du néant ou disparaït automatiquement quand le processus est inverse. En réalité la disparition est apparente car le vaisseau continue à exister au sein d'un autre système à trois dimensions.

Néanmoins un autre vaisseau qui désirerait le poursuivre à l'intérieur du même cadre tridimensionnel non seulement il ne pourrrait pas le voir, mais il ne pourrait plus établir de contact avec lui (tant contact mécanique que radiélectrique ou gravitatoire).

La vive couleur au ton oranger que diffusent nos UEWA est due à une incandescence particulière provoquée artificiellement pour les décontaminer de tous type de germes vivants qui pouvaient adhérer à sa surface. Sans adopter cette précaution, ces germes seraient aussi "inversés tridimensionnellement" et portés sur notre planète avec les conséquences imprévisibles d'ordre biologique faciles à deviner.

Il y a une autre caractéristique facilement observable: le très fort Champ Magnétique qui apparait autour de l'axe de symétrie de nos vaisseaux, (et peut être aussi dans d'autres vaisseaux spatiaux appartenant à d'autres êtres extraterrestres). Ce champ qui atteint de nombreux milliers de WEBBER/Mètre-carré, n'est pas comme on pourrait l'imaginer, un indice sur le fait que notre système de propulsion soit magnétodynamique. Ce fort champ magnétique n'est que l'inversion axiale, en un angle de 90°, de l'intensité de champ électrostatique produite par un puissant générateur dont la fonction consiste à inverser les particules subatomiques du vaisseau et de ses passagers.

(Souvenez-vous que les vecteurs représentatifs des champs gravitatoir, élecrostatique et magnétique forment un trièdre au sein de l'espace pluridimensionnel. Les trois champs sont en réalité identiques. Par notre perception physiologique illusoir, nous leur attribuons une naure différente selon leur orientation.

A l'heure citée, trois de nos OAWOOLEA UEWA OEMM (VAISSEAUX SPATIAUX) "apparurent subitement" en un point situé à la hauteur de 7'338 km au dessus d'un endroit situé à quelques 13 km de la ville française de DIGNE et à 8 km de la localité de LA JAVIE (DEPARTEMENT DES BASSES ALPES), non loin dela frontière de la République Cantonnal et Fédérative SUISSE. C'était le 28 octobre 1950. Les trois vaisseaux descendirent rapidement touchant terre à 4 heures 17 minutes 3 secondes TMG.

Les pieds extensibles des vaisseaux s'enfoncèrent à peine dans le terrain racailleux d'un contre-fort alpin, non loin de celui que nous avons identifié par la suite comme Pic du CHEVAL BLANC haut de 2322,95 m au dessus du niveau moyen de la mer et non loin du petit cours fluvial de " LA BLEONE".

Durant quelques 20 UIW, personne ne sortit de nos vaisseaux, en attendant une attaque possible; Nos équipements sondèrent dans un rayon de 800 mètres l'émission possible de radiations infrarouges provenant d'être humains. Une grande nébulosité empêchait à ces heures de la nuit la vision directe des alentours.. Les images obtenues avec la gamme d'ondes de 740 millimicron permirent néanmoins de visualiser les alentours.

Des plantes d'une morphologie étrange croissaient dans les environs. La morphologie érodée du terrain permettait de reconnaitre quelques accidents accusés comme le lit de la rivière citée. Jusqu'au matin suivant l'on ne parvint pas à identifie la nature d'un groupe de lumières blafardes qui apparaissaient en trois points définis dans le lointain.

Rassurés parce n'apparaissait aucune trace détectable d'êtres humains dansles environs, quatre de nos frères descendirent, non ecpéditionnaires, parmi les trente six qui composaient le dotation totale des trois vaisseaux. Ils étaient munis d'équipements protecteurs et de dispositifs de défense. L'une des UEWA se maintenait suspendue à 30 centimètres du sol pour couvrir leur retraite en cas d'attaque.

Par couples, ils se consacrèrent pendant 10 UIW à l'exploration des environs, sondant continuellement le sol pour détecter d'éventuels sons sousterrains provenats d'installations humaines dans le sous-sol. De telles précautions peuvent vous paraïtre ingénues, mais pour nous, à cette époque là, l'hypothèse de l'habitabilité souterraine des êtres humains n'était pas encore écarté, loin de là.

Néanmoins l'endroit paraissait désertique. Furent recueillis du sol quelques insectes et arrachées quelques espèces végétales identifiées ensuite selon la Classification botanique de la Terre comme :" Valériana celta" et "Erica Carnéa", celles-ci furent emmenées dans le Vaisseau tous purent les examiner avec une curiosité réjouie. Comme il fallait s'y attendre, la morphologie de ces petites animaux et plantes différait des espèces connues sur UMMO.

Peu après sortaient les six expéditionnaires accompagnés de 20 membres de l'équipage. Il était nécessaire de commencer les travaux d'une construction souterraine d'urgence.

On réalisa une évaluation expérimentale des caractéristiques du sol. Ce qui nous frappa le plus ce fut l'absence de TITANE dans la composition chimique des roches de la terre( sur notre sol d'UMMO, cet élément chimique est aussi fréquent que l'aluminium da,s les argiles terrestres). Furent aussi détectés de nombreux fénocristeaux inclus dans des roches porfidiques. La désagrégation des roches ignées était de plus évidente en constatant la composition dosimétrique de sable et argile. Les carbonates et les silicates abondants permirent d'éllaborer une hypothèse de l'évolution géologique de ces terrains.

Il était nécessaire de réaliser la perforation en fondant à grande température des grés et des calcaires. la haute composition silicieuse du sol provoqua au début un sérieux problème qui fut rapidement résolu. Les matériaux ainsi fondus furent transmutés en un isotope d'azote. De cette façon, à l'extérieur n'apparaissaient pas des tas de terre qui auraient révélé notre présence à d'éventuels observateurs humains terrestres. L'on travailla toute la nuit jusqu'à 7 heures. Peu avant l'aube nos EUWA se déplacèrent dans un petit bois d'étranges arbres à feuilles filamenteuses identifiés après sous le nom terrestre de "PINUS MONTANA".

La galerie ouverte dans le sous-sol d'une longueur de 4 mètres, à une profondeur de 8 mètres et étayée avec des IGAAYUU (sortes de CINTRES extensibles modulaires d'un alliage de Magnésium très léger, se maintenait à une température très élevée (quelques 500 degrés) bien que la fusion au moyen d'un processus énergétique nucléaire des produits ou des composés du sous-sol s'accompagne ensuite d'un refroidissement très rapide. De plus il était necessaire de résoudre le problème de la condensation de vapeur d'eau sous forme de petits nuages qui en se décrochant de la galerie en une haute colonne pouvaient révéler notre présence. Il fut nécessaire d'obturer la bouche du tunnel ou galerie avec une plaque de plastique et de receuillir aussi par aspiration les fumées décrochées à partir de la combustion des substances organiques du sol.

Le nouveau jour réserva aux expéditionnaires un beau et nouveau spectacle. Pour la première fois ils se trouvaient face à un nouveau monde, une structure géologique nouvelle. Le ciel était plus indigo que sur UMMO. De nombreux stratocumulus couvraient ce jour là le ciel de la région. Bientôt furent remarquées deux structures artificielles (habitations humbles) situées à 1,3 km et 1,9 km respectivement. L'origine des lumières aperçues le matin fut rapidement éclaircie. Elles correspondaient aux petites localités de DIGNE et LA JAVIE. La forme anarchique des étranges constructions attira notre attention. dans DIGNE apparaissait dominante, une étrange tour que nous sûmes bientôt correspondre à une ancienne cathédrale catholique Romaine du XIII siècle.

Les instruments optiques de fort grossissement révélèrent les images des premiers êtres terrestres. l'on notait aucune activité exceptionnelle ou de la nervosité parmi ces personnes sûrement ignorantes de la présence de nos frères à proximité d'elles.

On trouva, à 200 mètre, d'étranges piliers prismatiques avec d'autres matériaux. Tout était en ruines. On se trouvait devant la première oeuvre enregistrée et provenant d'êtres humains terrestres. Plus tard nous avons su qu'il s'agissait d'un ancien petit hangar pour le stockage d'aliments, mais la découverte remplit nos frères d'émotion.

On prit des échantillons des pilliers et on radiographia l'intérieur. L'analyse montra la présence d'une substance agglutinante de mélange complexe dans laquelle intervenait du sulfate calcaire, des alumines et des petites quantités d'oxydes minéraux (plus tard nous avons su qu'il s'agissait d'un ciment sur-sulfaté) et de fragments de roche et sable en proportion et dosage presque constants ( plus tard nous avons su qu'il s'agissait d'agrégats pour le béton).

L'analyse interne de ces colonnes présentait des baguettes de composition ferrique évidente.

NOS PREMIERS JOURS SUR TERRE

Les aliments synthétisés stockés dans la galerie pouvaient permettre à nos frère d'y séjourner pendant près d'une année.

le 29 mars 1950, ils terminèrent les travaux d'adaptation de la Galerie souterraine. Il fut nécessaire d'accélérer la réfrigération de ses parois pour permettre le stockage du matériel (les ingénieurs terrestres peuvent être surpris par ce fait en rapport avec la réfrigération. C'est parce que nos méthodes d'excavation sont différentes de celles des terrestres. Nous nous utilisons la fusion à très haute température des roches, sables et limons du terrain, en contrôlant l'expansion des gaz qui sont immédiatement transmutés en azote et oxygène.

En plus d'une plus grande rapidité, nous évitons ainsi de multiples effets secondaires comme les expansions qui ont lieu au moment de la transformation de l'anhydride en gypse par contact avec l'eau (bien entendu on réalise à l'avance une étude géologique du terrain. Non pas par des méthodes sismographiques ou de sonde électrique semblable aux rayons X terrestres; On obtient ainsi une image qui révèle non seulement la composition des différents strates mais aussi la position des vides situés à une grande profondeur. Les systèmes de coffrage gardent une certaine ressemblance avec les terrestres.

(sur Ummo on construit par exemple les modules de coffrage "in situ". Le silice et le titane des roches une fois fondus sont transmutés en magnésium et Aluminium avec lesquels on construit des arcs métalliques semblables aux cintres terrestres.

Il fut nécessaire d'accélérer les travaux à cause de l'inquiétude qui pesait sur les expéditionnaires. Les conditions isodynamiques de l'espace étaient susceptibles de varier rapidement, empêchant le retour du reste de l'équipage dans les conditions de temps acceptables.Les nefs avaient été déplacées vers un bosquet de pins voisins, par craindre que les habitants de la région ne les aperçoivent. Finalement les expéditionnaires et les autres membres de l'équipage se séparèrent. Nous avons des images d'une telle scène. Les mains de chacun sur la poitrine de son frère comme c'est notre coutume, indiquèrent le moment du départ, personne ne prononça une parole. Les yeux disaient tout. Les trente membres d'équipage montèrent dans les vaisseaux.

Rapidement ceux-ci mirent en ¦uvre un processus selon lequel les zones superficielles extérieures sont portées à l'incandescence. De cette manière les germes vivants sont détruits pour obtenir une stérilisation parfaite. Cette mesure est nécessaire car les micro-organismes peuvent accompagner les nefs dans leur voyage spatial et venir contaminer notre planète. Les trois nefs s'élévèrent à une hauteur de six kilomètres. Les explorateurs contemplèrent leur dématérialisation.

Ce même jour deux de nos frères reçurent l'ordre de réaliser une première exploration à une certaine distance de la galerie pendant que les autres poursuivaient les travaux dans celle-ci. L'entrée de la galerie se trouve sur l'un des contre-forts montagneux de la région, pas très loin du pic du "Cheval Blanc". De là-bas l'on domine toute la vallée dans laquelle coule la rivière Bléone.

Avec un bon instrument optique on voit parfaitement les édifices de Digne, sa vieille cathédrale et même on peut apercevoir des fragments du Bès et quelques tronçons du chemin de fer.

On peut également observer parfaitement le hameau de La Javie et quelques constructions humbles des environs. Comme information intéressante nous vous dirons que la galerie historique existe encore, et contient une partie de l'équipement scientifique d'origine qu'emmenèrent nos frères. Son accès est parfaitement camouflé. Le jour, peut-être pas très lointain,où nous nous présenterons officiellement aux organismes gouvernementaux de cette planète, nous ferons don de ces installations au gouvernement Français, comme remerciement symbolique de notre civilisation à celle des terriens.

La première exploration de nos deux frères, effectuée dans la soirée du 29 mars donna un résultat imprévu pour nous. Pour vous l'incident peut vous paraître vulgaire et de ce fait vous jugerez notre pondération ingénue et même comique, mais le résultat impressionna fortement nos frères. Pour mieux nous faire comprendre il est nécessaire que vous vous placiez dans le cadre mental d'hommes qui venaient juste d'arriver sur une planète inconnue dont ils ne connaissaient, au niveau des moyens d'expression, que quelques sons modulés enregistrés par nos équipes de détection radio-éléctrique et dont le jargon inintelligible n'offrait pas encore des bases sérieuses d'étude.

Vers les six heures de l'après midi de cette date, ADAA 66, fils de ADAA 65, maraudant dans les environs en compagnie d'un autre frère et pendant qu'ils arrachaient par ci par là des petites branches et des feuilles pour les analyser ensuite, dans les arbustes inconnus, observa aux environs de deux grands arbres, des pierres amoncelées et noircies. La structure des fragments de roche permettait de les identifier comme étant des calcaires; des cendres répandues autour faisaient deviner qu'elles avaient été utilisées pour un feu, mais ce n'était pas cela le plus intéressant.

A trois mètres cinquante de là ils localisèrent des fragments d'une planche blanche jaunâtre, flexible et fragile, froissée couverte de caractères ou signes qui avaient de toute évidence été écrits par des êtres humains. Trois d'entre eux paraissaient tachés par des matières fécales. Une multitude d'animaux volants inconnus prirent leur envol.

La découverte fut jugée transcendante et ils retournèrent immédiatement à la galerie. La structure microscopique de ces feuilles fut très vite analysée. La texture était inconnue pour nous. En effet sur Ummo on n'utilise pas la pâte de cellulose pour la fabrication du papier. Les signes ou caractères codifiés révélaient qu'ils n'avaient pas été manuscrits mais imprimés au moyen de moules standard. Sans aucun doute on avait employé un liquide pour l'impression (encre d'imprimerie). Ceci était étonnant pour nous. En effet nos anciens systèmes d'impression de caractères étaient fondés, soit sur un système électrostatique de projection de poudre colorée, soit sur une brûlure superficielle de la surface de la feuille imprimée.(actuellement nos systèmes de fixation d'images et de caractères se basent sur la transformation des molécules de la feuille où l'on va procéder à l'impression, en les transmutant en d'autres ayant un aspect chromatique différent. C'est à dire que l'on ne se sert pas d'encre. On induit des transformations chimiques dans le support lui-même.

La présence de matières fécales constitua au début une énigme. L'analyse de l'excrément révéla la présence de cellules épithéliales sans doute issues des glandes intestinales humaines.

On recença les hypothèses probables. La plus soutenue était de lui attribuer un caractère rituel. Peut-être les humains, quand ils étaient en désaccord avec les idées exprimées dans un document écrit, le barbouillaient-ils avec leurs matières fécales. Mais nous supposâmes également que celui qui avait utilisé cette substance s'en était simplement servi pour se nettoyer ( un berger avait certainement utilisé ce journal à des fins hygiéniques ).

Mais ceci n'était cependant pas évident pour nous. En effet on dote les enfants de Ummo, dès la naissance, d'un dispositif rectal dont le conduit final, ou tuyère, sort par l'anus. Les matières fécales sont liquéfiées par un processus de transformation à l'aide d'enzymes. Puis un autre processus de gélification et d'expulsion électrostatique se charge des résidus qui pourraient encore se trouver dans le tube expulseur.Il n'est donc pas nécessaire de procéder au nettoyage après défécation comme le font les terrestres.D'autre part nos ancêtres employaient une substance spongieuse pour le nettoyage après le défécation.

Ces éléments restent pour nous historiques. L'original, dont il manque une feuille et divers fragments, est conservé sur Ummo tel qu'il fut trouvé, à l'intérieur d'une masse gélatineuse maintenue dans un champ de température constante. Il s'agit d'une technique qui vous est inconnue, grâce à laquelle une structure biologique est conservée à basse température avec un contrôle des températures en chaque point, car certaines zones ou tissus ne supportent pas de basses températures sans que la congélation de l'eau ne provoque la destruction de la cellule pendant que dans d'autres points peuvent être maintenus à des niveaux thermiques différents.

Ce fameux exemple du journal qui a constitué le premier document imprimé que nous avons pu obtenir correspond à un numéro publié en langue française du "FIGARO" Samedi-Dimanche 25-26 mars 1950.

Les caractères étrangers laissèrent nos frères perplexes. Le plus encourageant et suggestif de cette étrange pièce était les dessins et les photographies. (bien sûr nous ignorions la simple technique de la photogravure directe).

Sur la page que nous avons identifié par la suite comme étant la première, apparaissait précisément une caricature signée par un humoriste français J. Sennep; c'était un croquis d'une bombe nucléaire à hydrogène. Sur son ogive figurait la caricature d'un homme politique français. La légende était la suivante:

Bataille parlementaire :

S'ils nous embêtent, nous avons la bombe H

On notait aussi des grands titres comme:

L'URSS est favorable à une session spéciale du conseil de sécurité pour régler les différents Est-Ouest.

et d'autres comme:

Série noire dans l'aviation : trois catastrophes aériennes ont fait 19 morts.

Aide immédiate à l'Indochine.

Au dos du papier, taché par les excréments, il y avait une image qui était très intéressante pour nous. On voyait un être humain adulte avec deux enfants dont nous ne pouvions identifier clairement le sexe. Nous avons su par la suite qu'il s'agissait d'une dame avec des enfants des deux sexes. On pouvait apprécier la facture des vêtements (n'oubliez pas que l'un de nos problèmes les plus importants était de découvrir la manière dont vous étiez habillés). Au dessus du dessin apparaissait un texte qui, à ce moment là, était inintelligible pour nous, et qui disait Mondial Nursery.

Pour finir de nous tromper sur le type de vêtements terrestres, apparaissait dans une autre page du journal (page 6) une photo d'un autre être humain (une dame) vêtue à la mode classique correspondant à la représentation théâtrale de "Malborough" de Marcel Achard, représentation qui venait de s'achever au théâtre de Marigny.

Cette découverte documentaire était pour nous donc d'une importance transcendante. Mais nous ne connaissions aucun moyen scientifique pour pouvoir interpréter les caractères. Il n'y avait pas de relation directe entre les images et les textes. Nous ignorions si ces symboles représentaient des chiffres ou des idéogrammes ou si l'on pouvait considérer comme représentatifs de sons complexes ou de phonogrammes sans intégration.

Que faisait ce document en pleine campagne ? Nous ne pouvions croire qu'il avait été posé là pour nous, étant donné que l'excrément présentait des symptômes de dessèchement commencé bien avant notre arrivée sur le planète Terre.

Le 30, deux de nos frères virent des animaux vertébrés avec de protubérances pointues sortant du crâne. Au total ils en comptèrent huit. Elles paraissaient situées à une distance de 350 mètres terrestres. L'on donna l'ordre opportun pour une approche en étant pourvus avec des équipements de défense. Nos frères allaient couverts avec leurs habits protecteurs. Leur aspect extérieur était celui de vulgaires bleus de travail terrestres très serrés.

En réalité il s'agit d'une fine pellicule qui a été pulvérisée au moyen d'une tuyère d'aspersion sur l'épiderme du dos, des bras et des jambes. C'est une substance dont la base principale est constituée par un composant de silice en dissolution colloïdale dans un produit volatil. Ce liquide en étant pulvérisé sur la peau évapore immédiatement le diluant, laissant cette dernière recouverte d'une légère couche ou pellicule opaque et poreuse à caractère anti-électrostatique. C'est le seul vêtement que nous utilisons quand nous travaillons en contact intime avec la nature.

Sa couleur varie en fonction de certaines circonstances de travail. En général il faut utiliser un code couleur quand un tel équipement est utilisé sur notre planète. Cependant nos frères Ummo déplacés à cette époque adoptèrent une couleur grise dans un souci de camouflage efficace. Nous vous expliquons ces petites détails car l'incident que nous allons vous raconter fut à cette époque très surprenant pour nous.

Nos deux frères se mirent en marche vers le troupeau d'animaux que nous vous avons indiqué. Il s'agissait simplement de vaches et de boeufs (sonnaillers) mais à ce moment là un tel animal inconnu sur Ummo nous était totalement étranger. Seule l'évidence des mamelles permettait d'identifier le sexe de ces êtres.

Ils arrivèrent aux environs de ce groupe. Avant de s'approcher d'avantage, ils procédèrent aux opérations habituelles d'enregistrement de sons et d'images et cherchèrent à détecter les champs électrostatiques et gravitationnels émis par ces animaux. Se trouvant à une distance de 15 mètres terrestres ils observaient avec fierté la conduite particulière de ceux-ci, qui tout en ayant remarqué la présence de nos frères, continuaient à paître sans bouger.

Soudain apparût de derrière un grand rocher des environs un être humain, sans doute adolescent, vêtu d'une forme étrangère à nos toilettes.

Ses vêtements ne ressemblaient pas aux images qui avaient été enregistrées jusqu'àlors. L'enfant était de sexe masculin, mais au début il fut impossible de le constater. Il s'agissait d'un enfant de 11 ans qui surveillait le troupeau de son père, mais tout cela nous devions le savoir plus tard comme nous vous le raconterons.

La surprise et l'inquiétude instantanée de nos frères fût très grande. Sans bouger de leur position, ils sollicitèrent des instructions du chef de la base souterraine en utilisant un code digital pour que le nouvel arrivant n'observe aucun mouvements des lèvres.

L'enfant avait dans les mains une substance blanc-jaunâtre (du pain) qui contenait aussi un produit noirâtre (il s'agissait sûrement de confiture ou de charcuterie), qu'il mangeait tranquillement sans être troublé par la présence de nos frères qu'il regarda avec attention sans paraître trop surpris.

L'enfant leur adressa quelques mots évidemment inintelligibles. Ensuite, en voyant qu'il n'obtenait pas de réponse, il s'approcha encore plus et en mettant les mains devant le front, il les regarda avec plus d'attention.

Il est étonnant de constater la série d'équivoques qui suivit. Analysant par la suite la conduite de l'adolescent ( il s'appelait Pierre), il devint évident qu'il avait mis la main sur le front pour se protéger du soleil étant donné que nos frères étaient de dos au soleil, mais ceux-ci interprétèrent une telle mimique comme un salut et ils firent le même geste, ce qui dut surprendre encore plus l'enfant.

Le jeune français, en voyant l'attitude passive de nos frères, appela son troupeau et se retira en saluant timidement. Les explorateurs qui, durant tout l'incident n'avaient pas bougé de leur poste suivant ainsi les instructions du chef de notre groupe, retournèrent à la galerie-base, profondément préoccupés. Immédiatement commença un débat pour étudier la situation. La surprise fut si grande que l'on n'avait même pas enregistré des images de l'enfant terrien, ce qui nous aurait peut-être aidé, moyennant l'analyse de ses gestes, à interpréter son attitude.

La situation fut jugée si grave que nos frères décidèrent qu'il convenait de se mettre absolument en contact télépathique avec Ummo.

Mais après tout il était juste de reconnaître que des situations comme celle-là, et même pires, avaient envisagées bien avant l'arrivée sur la Terre.

Le degré d'incertitude sur ce qui pourrait arriver était si insoluble, que l'on opta pour les mesures de défense et de protection qui se révélaient les plus adaptées dans cette situation. L'entrée de la Galerie fut obturée et camouflée. La décision fut prise de ne pas de sortirs avant un temps 1200 UIW ( soixante heures ) . L'unique contact avec l'extérieur était constitué par les dispositifs d'aération, de vision optique et d'enregistrement des images, de sons et des champs de forces.

Le 31, une journée après l'incident sérieux que nous venons de vous raconter on n'observa pas de signes extérieurs anormaux, aussi bien dans les environs que dans le village de la Javie (le seul accessible par les champs optiques des équipements d'observation). Le 31 le groupe des vaches aperçues la veille, accompagnées du petit berger, vinrent croiser à quelques 650 mètres de l'endroit où nos frères s'étaient retranchés. Cette fois-ci nous captâmes des images et enregistrâmes des données précises, aussi bien sur sa morphologie que sur sa tenue vestimentaire.

Le jour suivant on capta des images de deux autres être qui entrèrent dans notre champ d'observation, mais à une plus grande distance. Il s'agissait de deux hommes adultes.

En faisant un bilan rétrospectif des ces journées, nous devons nous étonner de ce qui arriva. L'effet ayant été déduit plus tard après diverses discussions avec les personnes qui prirent part aux événements. Par exemple, nous trouvâmes incroyable que l'enfant, Pierre. (nous omettons son nom pour des raisons évidentes) qui vit actuellement, ne se soit pas plus étonné par notre tenue et n'ait pas été immédiatement nous dénoncer à ses parents ou aux autorités de Digne. Ce jeune, qui jamais ne connu notre véritablement notre identité, bien que nos contacts avec lui furent par la suite fréquents, confessa que les étranges " vêtements serrés" n'attirèrent jamais son attention.

Deux ans auparavant il avait vu trois topographes, Allemands ou Suisses prenant des mesures dans les environs, et cette seconde expérience ne le surprit pas d'avantage. Il dit qu'il nous prit pour ce que nous étions en réalité : des "étrangers".

La curiosité enfantine insatisfaite l'incita à nous rencontrer de nouveau et il n'eût pas le courage de dire quoi que ce soit à son père, craignant avec raison que celui-ci lui conseille de ne pas s'approcher d'inconnus.

Il confessa sa désillusion quand il constata le lendemain (le 31) que les étrangers n'étaient déjà plus là. (souvenez-vous que ce jour là nos frères n'eurent pas le courage de sortir s'attendant à une possible réaction des terriens).

Avant la seconde sortie on s'occupa à confectionner avec des lamelles d'une substance flexible et élastique de couleur grise des tenues qui ressemblaient vaguement aux vêtements des adultes, dont les images avaient été captées le 31. Les boutons furent imités avec un alliage d'aluminium, même si on ignorait encore la véritable fonction de ceux-ci.

Les cravates furent confectionnées avec une pâte de couleur noire et faites d'une seule pièce car le noeud et la bande vus sur les images ne donnaient qu'une idée vague de leur structure topologique.

Et comme de la poche de l'un des sujets aperçus émergeait un mouchoir, on imita même ce détail, (tout en ignorant sa fonction), en faisant dépasser d'une fente d'un soit-disant costume une feuille froissée d'un produit alimentaire synthétique qui se présente sous forme de fines lamelles.

Maintenant nous réalisons avec horreur l'effet qu'aurait produit cette tenue de nos frères s'ils s'étaient promenés dans la rue principale de Digne : aucun observateur terrestre n'aurait confondu les tissus classiques qui servent pour les vêtements avec cette grossière imitation. Cependant les critères rigoureux de nos frères évitèrent ce danger. Il s'agissait seulement de sortir pendant la nuit ou la fin de la soirée.

Le 2 avril 1950, après avoir vérifié que notre présence ne semblait pas avoir provoqué d'alarme, et tout en admettant l'hypothèse plausible que les terrestres informés de notre présence, pouvaient être en train de nous surveiller en secret, il fut décidé de sortir en plein jour pourvus des vêtements improvisés imitant le style terrestre. Nos deux frères avaient avec eux cette fois-ci des équipements d'enregistrement et de défense, un exemplaire du message rédigé avec des symboles idéographiques d'interprétation facile dont nous avons déjà parlé dans les documents précédents et un fragment du journal Figaro trouvé les jours précédents sur le sol et couvert d'excréments.

On décida de partir à la recherche de l'enfant terrien qui, habituellement accompagnait les mammifères vus quelques jours auparavant.

En les voyant, l'enfant salua avec les mains sans que nos frères comprennent exactement s'il s'agissait d'un geste d'hostilité, de salut ou d'alarme. Ils s'immobilisèrent donc en attendant la réaction de l'adolescent. Celui-ci s'approcha sans sembler éprouver de frayeur, et il dut demander quelque chose. Cette fois-ci il semblait surpris en voyant leurs étranges vêtements, imitations de vêtements terrestres. Il est aussi curieux de constater que l'enfant les reconnut malgré la différence de tenue.

L'enfant sortit un étrange récipient (il s'agit d'un thermos) et leur offrit son contenu après avoir défait un autre paquet contenant des aliments. Une discussion par gestes très animée commença. Un de nos frère, tout en sachant le risque qu'il prenait au cas où les aliments auraient eu leurs protéines orientées dans l'autre sens ( vous savez que les molécules protéiques peuvent être dextrogyres ou lévogyres) osa accepter les viandes pour ne pas éveiller d'autres soupçons tout en prévenant son frère de ne pas accepter.

Ce fut la première fois que l'un de nos frères ingurgita des aliments terrestres. Ceux-ci, finalement, ne furent pas nocifs. (ce détail qui peut vous paraître secondaire est en réalité d'une importance transcendante car il confirme l'hypothèse selon laquelle il existe une même orientation moléculaire pour tous les être vivants du cosmos. Ceci va à l'encontre d'une hypothèse quelque peu décadente de la parité dans l'orientation, selon laquelle la probabilité pour que sur une planète surgissent les structures moléculaires orientées dans le sens dextrogyre est statistiquement la même que dans le sens lévogyre.

L'enfant terrien ne paraissait pas très étonné par le langage de nos frères. En revanche ceux-ci s'étonnaient de sa placidité.

(N'oubliez pas qu'alors nous croyions encore que les terriens comprenaient tous leurs langages, dont des fragments avaient été différencié par nos spécialistes qui avaient capté vos émissions radioéléctriques).

En un mot : pendant que le berger prenait nos expéditionnaires pour de simples étrangers, ceux-ci étaient convaincus que l'adolescent avait deviné leur origine extraterrestre.

Un de nos frères entrepris de désigner divers objets pour que l'enfant lui indique leurs noms dans sa langue.

Le petit comprit très vite ce que l'on attendait de lui et très fier de son rôle de professeur, traduisit en Français une riche gamme d'objets et de verbes faciles. Nos frères sortirent le fragment du journal en langue française et l'enfant quoiqu'avec certaines difficultés, lut parfaitement des paragraphes entiers.

Vous ne pouvez imaginer la joie intérieure de nos frères. Les gestes et les mots de l'enfant étaient enregistrés optiquement et phonétiquement sans que celui-ci s'en aperçoive. Nos frères de la Galerie souterraine suivaient les événements fidèlement grâce à un équipement transmetteur fonctionnant à l'aide d'ondes gravitationnelles. Vous mêmes pouvez vous douter de la transcendance que revêtait pour nous, non seulement de connaître la signification de quelques phonèmes en langue terrestre (en l'occurrence en Français) mais aussi l'interprétation phonique des symboles ou lettres imprimés sur un document, même si nous ignorions encore leurs significations profonde. Dans cette journée 119 mots correspondants à des objets visibles dans la campagne, à des parties du cors humains et à des verbes représentant quelques actions topiques telles que "prendre", "manger", "boire", "monter"...etc dans leur forme infinitive nous furent révélés par cet enfant terrien.

date de réception du document : 26.06.1967

Premier jour passé sur la surface de la Terre.

Dans les chapitres précédents, nous avons relatés succinctement les journées historiques qui ont suivi notre arrivée sur votre planète de trois de nos vaisseaux dans une région proche de Digne (Basses-Alpes , France).

Dans ce qui va suivre, nous voulons réaliser une synthèse historique de nos premiers mois en France: jusqu'à ce que le Conseil Général de la Planète Ummo (UMMOAELEWE), au su des informations réunies par le groupe d'explorateurs, tendant à prouver (ce qui était inconcevable avant) la possibilité, pour nous, de nous mêler incognito aux êtres humains, décide de modifier le plan d'observation et nous ordonne de nous disperser sur la Terre.

Pour des raisons facilement compréhensibles, nous tairons le nom de quelques citoyens de la République Française qui ont été en contact avec nous durant ces quelques semaines( nous avons d'ailleurs de bonnes raisons de croire qu'ils ne soupçonnent jamais notre identité).

Quand, au long de ce récit, nous omettons une date, taisant le chiffre référence du jour, nous le faisons sciemment, craignant que cette date aux mains d'un expert, ne puisse conduire à une identification qui pourrait nous être préjudiciable.

Nous avons aussi renoncé à nourrir cette histoire de quelques faits, d'inégales valeurs anecdotiques, qui constituèrent des jalons importants dans le processus de notre assimilation clandestine éventuelle dans le réseau social terrestre. Il s'agit de contacts pris avec des personnes et des entités officielles (de l'administration Centrale et, en certains cas, Municipale) de l'état Français. Ces contacts, pris grâce à des noms de nationalités frauduleux, ont été toujours été enregistrés, d'une manière ou d'une autre, pour les archives, et nous préférons donc, pour des raisons évidentes, de ne pas les mentionner.

Les Services Administratifs et Techniques du Gouvernement Français de cette époque n'eurent jamais conscience de notre arrivée sur le Territoire Français. Les indications, filtrant à travers la presse locale et les rumeurs circulant parmi les paysans, concernant les quelques traces visuelles de notre descente, se perdirent dans le fatras des articles publiés dans la presse française traitant des apparitions, sur l'ensemble de la planète, de Soucoupes Volantes. De plus, à cette époque, le Gouvernement Français, avait des problèmes beaucoup plus graves à traiter. par exemple, le cabinet Bidault se heurtait, à ce moment là, aux problèmes posés, par les conflits sociaux au Gaz de France et à l'Electricité de France, sans parler de la guerre d'Indochine sur laquelle se concentrait l'attention des spécialistes français. D'autre part, les services de renseignements Français, le deuxième bureau, avaient reçu des renseignements inquiétants d'après lesquels les troupes Nord Coréennes établissaient un plan d'invasion du territoire autonome du sud ce qui aurait pu aggraver de manière incontrôlable la tension mondiale sur la planète.

De telle sorte que, si les services techniques avaient eu la possibilité de faire parvenir, dans les hautes sphères, les vagues indices que nous avions pu laisser filtrer par inadvertance, en raison de l'inexpérience de nos frères, méconnaissant alors la langue française, ceux-ci ne furent pas pris en considération. tant et si bien que, en 1959, quand nous avons effectué, dans les milieux officiels, un sondage secret pour retrouver des documents susceptibles de constituer des preuves notre arrivée sur la Terre dans le sud de ce pays, sous quelque forme que ce soit, il nous fut impossible de rien trouver.

Maintenant, nous allons expliquer comment un jeune berger français,qui vit toujours, en nous lisant les articles de presse et nous rapportant les "ont dit, sans se douter de notre identité, nous montra de manière inattendue pour nous qu'il nous était possible de traduire en français nos expressions verbales et de comprendre le sens de votre écriture.

Nos frère décidèrent de s'isoler quelques temps dans notre base souterraine pour assimiler les quelques notions idiomatiques obtenues de manière si précaire. Toutefois, beaucoup d'articles imprimés dans les coupures de journaux restaient inintelligibles, mais nous captions continuellement les émissions de la radiodiffusion Française ce qui nous apporta une grande aide. il fut extrêmement regrettable pour nous de ne pas disposer d'équipement capable de recevoir les images de télévision. Nous parvînmes aussi, grâce à la réflexion des ondes sur la troposphère, à recevoir faiblement les émissions radiophoniques provenant de pays étrangers et, dont le sens nous était bien sûr incompréhensible.

Les 24 avril 1950 marque une date pour la première expédition Ummo. A cette époque nous n'avions qu'une conception très rudimentaire de la structure sociale qui régissait la mystérieuse planète Terre. Nous avions repris contact avec l'enfant français qui, bien que de culture élémentaire, apprit à nos frères le sens de certains mots clef qui les renseignèrent suffisamment sur certains aspects aussi importants que l'existence de nations autonomes, la notion de l'argent et autres coutumes spécifiques des êtres terrestres. Le jeune français fournit deux exemplaires de la presse française, Le Monde du 22 avril et le Figaro du 17 avril, qui faisaient tous deux état des bruits de graves maladie qui circulaient à propos d'un certain Staline. L'enfant savait seulement que Staline était "celui qui commande aux communistes", mot que nos frères rencontrèrent souvent et qui était, pour eux, plein de mystère. Une dépêche, en date du 23 avril, et parue dans le Monde du 24 informant, par exemple, qu'un certain Tchang kaï Tchek avait décidé d'abandonner l'île d'Hainay, dont la capitale, Hainow était occupé par les communistes. (il nous fut impossible de savoir du jeune français, si le mot Tchang se rapportait à une machine, à une entité, à un groupe social ou à un homme). Mais nos frères avaient appris quelque chose d'extrêmement important: il n'existait pas, sur la planète d'unité de langage ni de structure sociale. les humains terrestres constituaient de grands groupes de culture et de morphologie particulière, et, pour incroyable que cela puisse paraître, il était possible de se présenter à un groupe, ou une nation, en se faisant passer pour membre d'une autre. Il était possible de simuler une langue existante sans créer le doute.

Le 24 avril 1950 on fit le plan de pénétrer dans une habitation qui se trouvait à deux KOAE (soit 17,4 km (NDT)) de notre base, pour surprendre ses habitants et, sans leur faire de mal, opérer un certain nombre de larcins dont ils recevraient compensation dans le futur (comme il en fut en 1952).

Celle-ci fut la première des quatre atteintes à la propriété que nous avons commises dans le département des Basses Alpes et des dix huit autres commises en France et en Suisse. Jamais, au cours de ces actions, les victimes ne subirent de sévices corporels et reçurent toujours des compensations. Dès que nous eûmes la possibilité de disposer d'argent, sans avoir à le voler, de falsifier des papiers d'identité et de connaître les caractéristiques de quelques armes, nous décidâmes d'arrêter ces rapines bien qu'à nos yeux elles soient justifiées.

La nuit du 24 avril 1950, quatre de nos frères pénétrèrent dans une maison isolée en pleine campagne. Auparavant l'endroit où se trouvèrent les habitants de cette maison avait été reconnu par nos sphères détectrices se propageant à une altitude quelconque. A trois heures du matin, le 25, les ouvriers qui dormaient dans un appartement, un couple, propriétaire de la maison, et leur trois enfants furent anesthésiés en plein sommeil.

Ont été dérobé approximativement soixante dix mille francs (anciens), des vêtements, des pièces d'identité ( à partir desquelles nous en fîmes de fausses), deux stylos billes, un hygromètre représentant une religieuse, des clefs, des timbres-poste, un paquet de lettres et factures payées se rapportant à un tracteur, plusieurs journaux périmés, des livres spécialisés sur l'élevage du bétail, un texte expliquant les phases d'une moisson et la notice d'un tracteur, une encyclopédie enfantine, un rouleau de papier hygiénique, un peu de désinfectant pour plaies, un réveil-matin, deux ampoules électriques

( que vous, en Espagne, vous appelez "bombillas"), un morceau de savon. Nous arrachâmes un interrupteur électrique et le compteur électrique. En plus nous emportâmes quelques pièces détachées du tracteur, des tubes de médicaments sous forme de dragées, un cartable avec des devoirs scolaires, six paires de chaussures d'homme et deux de femme (tout ce qu'il y avait), le poste de radio, une bouteille de jus de citron, deux pommes de terre, un calendrier mural, un sécateur et un quinquet.

Une partie de ce butin fut camouflé à quelques quatre cent mètres en attendant d'aller le rechercher la nuit suivante, le reste fut transporté dans notre base souterraine.

Les huit jours suivants furent entièrement consacrés, par nos frères, à analyser ces curieux ustensiles, essayant de comprendre les textes imprimés et les images prises à l'intérieur des appartements. Tout était fascinant. Nos frères avaient visité ces étranges maisons chaulées, examinant les meubles faits d'une substance qui ne leur sembla pas d'une origine végétale. En éclairant à travers les fenêtres avec une lumière telle qu'on ne pouvait la remarquer, UURIO 79 fils de ISAAO 5, UCRYI 19 fille de OBAA 7 et ADAA 66 fils de ADAA 65 (mort sur Terre en 1957), furent les premiers, dans l'histoire, à observer une habitation terrestre. L'opération fut dirigée par ODDIOA 1 fils de ISAAO 132.

Sur un gravats dormaient deux terriens sous l'effet d'un gaz anesthésiant. Bien que sachant déjà que, sur Terre, les femmes (YIE) se laissaient pousser les cheveux, nos frères ne purent déterminer tout de suite leur sexe respectif. On leur retira leurs vêtements en en prenant un petit morceau. Les deux corps furent partiellement dénudés, et on préleva de la sueur des aisselles et du bas ventre. On préleva aussi des échantillons de poils venant de la tête, des bras, du pubis et des jambes, des échantillons du mucosité nasale, de poils et de sécrétion de la vulve. En plus des objets emportés, des fragments de meubles, d'ustensiles, de carrelage et de parement, furent prélevés et codifiés en fonction des images prises des objets auxquels ils se rapportent (en images sont des sortes de photos tridimensionnelles).

Il ne fut pas possible de prélever de la salive sur aucun des terriens. Dans une veste emportée on trouva, en plus, un briquet et des cigarettes.

En même temps nous pûmes prélever des fragments sur des vaches présentes dans un enclos. Nous dûmes anesthésier deux chiens qui commençaient à hurler (ceci est la description la plus juste de ce que nous récoltâmes à cette date).

Aussi étrange que cela puisse paraître, nous constatâmes avec regret que, malgré le grand nombre d'échantillons et d'objets en notre possession, si l'analyse effectué nous renseignait exactement sur leur composition chimique, il n'en fut pas de même quant à leur fonction ou utilité.

Par exemple, il nous fut impossible de déterminer l'utilité des morceaux de savon. Toutes les méthodes employées pour trouver l'utilité du quinquet se soldèrent par un échec.

A part cela, ce fut merveilleux de constater que le moteur du compteur fonctionnait sur du courant alternatif et de voir comment les indications portées sur le cadran frontal étaient liées à l'énergie. Mais il nous fut impossible de déterminer si cet appareil servait à mesurer le temps ou une autre grandeur périodique quelconque. La fonction d'un vieux réveil matin nous intrigua pendant quelques UIW ( un Uiw = 3 minutes ). Dans un premier temps nous avons craint que cet appareil, s'il était constitué d'un émetteur, ne constitue un risque que nos frères soient découverts. Mais ses caractéristiques purement mécaniques furent rapidement découvertes. A cause de sa sonnerie nous doutions sérieusement de son utilisation en tant qu'appareil à mesurer le temps.

Pour prélever un fragment de filament, nous perçâmes prudemment le verre de l'ampoule électrique, ce qui fut une grave erreur qui retarda beaucoup notre connaissance de l'utilité de cette ampoule. Les filaments s'oxydèrent rapidement et fondirent quand on les soumit à une tension croissante. Les cigarettes furent identifiées grâce à des photos d'OEMII ( hommes ) prises antérieurement. Nous crûmes qu'il s'agissait d'un dispositif émetteur d'un gaz permettant aux terriens de respirer plus facilement. Nos frères furent assez déconfits de ne pas trouver, à l'intérieur, les mécanismes compliqués auxquels ils s'attendaient. L'énigme n'en fut que plus forte.

Mais il ne fit aucun doute que l'importance de l'argent en billets de banque, des vêtements et des chaussures dépassait largement celle des autres objets.

Nous comprenons fort bien que les vols importants que nous pratiquâmes dans cette famille française pacifique soulèvent chez vous l'indignation, bien que celle-ci fut largement indemnisée ultérieurement. Nos frères furent préoccupés par les conséquences de telles actions. Toute sortie fut interdite à tous, et les alentours furent observés tout en préparant tous moyens de défense. Mais à part l'agitation dans la ferme et les allées et venues de quelques terriens entre la ferme et le petit village, rien ne semblait anormal. Et, au cours de la même nuit, on put récupérer la partie du butin cachée dans les environs.