UMMOAELEWE
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Langue : ESPAGNOL
LES PHENOMENES MAGIQUES DE L'INDE.
En 1957, notre frère YOA6, fils de UNOO 532, recevait l'ordre de se diriger vers New Delhi et ensuite à Hyderabad pour réaliser une grande étude concernant des mystérieux phénomènes réalisés par les fakirs de l'INDE.
A la vérité, l'étrange mentalité des hommes de la Terre déconcerta énormément les frères de la planète Ummo.
Dès le moment où nous avons assimilé quelques langues (Le Français et l'Anglais furent les premières), la riche gamme des pensées, mythes, de faits contradictoires ; l'exubérance des formes de conduite et des coutumes liées aux différentes cultures de cette planète, nous déconcertèrent et même nous découragèrent au début.
Nous arrivions d'une planète où, au début, nous pensions que le niveau culturel et scientifique, l'unification des religions, de la pensée, des coutumes nous faciliterait l'étude et l'analyse. Il n'y a pas de doute qu'en pensant cela, nous appliquions un critère égocentriste : le réseau social devrait ressembler au notre, sauf au niveau du degré du niveau culturel.
Nous nous rendîmes immédiatement compte de l'erreur de notre jugement prématuré.
La dissociation mentale de l'homme terrestre provoquée par des facteurs biologiques, sociaux et historiques et même géographiques, était évidente pour nous. Face à une somme de vérités et de réalités scientifiquement comprises par un petit groupe d'intellectuels et de scientifiques terrestres, la superstition, le mythe, la version populaire des lois biologiques, psychologiques et scientifico-physiques, divisent et fragmentent le réseau social de cette planète.
Je me souviens que quand nous avons lu, dans diverses publications, la série immense de croyances en certains phénomènes mystérieux, nous restâmes perplexes. Comment séparer le réel de la fiction ? Nous établîmes un plan méthodique d'étude pour ne pas nous perdre dans les méandres de cette pléïade d'affirmations gratuites concernant "le mystère". Et nous avons sélectionné ceux qui avaient atteint la plus grande diffusion.
Les pratiques du yoga et les surprenants phénomènes d'enterrés vivants, la floraison instantané de plantes végétales, la capacité de marcher sur les braises ou cendres incandescentes, la lévitation, la bilocation etc... etc... attirèrent puissamment notre attention.
Le 12 février 1957 YOA 6 et UURIO 79 arrivèrent à Hyderabad et gagnèrent des villages voisins de la rivière Godovary où, selon des nouvelles extraites de sources dignes de foi, il était possible de trouver quelques Hindous capables de répéter ces effets. Surgirent cependant des difficultés imprévues. Nos frères voyageaient avec des passeports au nom de supposés citoyens Irlandais et les autorités de la capitale durent observer une irrégularité car elles demandèrent des renseignements par téléphone à l'Ambassade de l'Eire. Ils durent fuir l'hôtel en déjouant la surveillance de la police après avoir détruit le matériel scientifique qu'ils avaient avec eux, et retournèrent après de nombreux incidents à Singapour pour, nantis d'un matériel scientifique adéquat, tenter de nouveau l'opération qui se réalisa cette fois-ci sans encombres jusqu'à Sholapur.
Nous avions des références sur la manière dont se déroulait la merveille de la corde enchantée "hindoue". Nous avions lu un récit d'un certain Juan Weyer qui, au 16 ième siècle, l'avait publiée dans un livre intitulé "Prestiges des démons". Nous savions qu'un fameux prestidigitateur nord-Américain , Howard Thurston, se rendit en Inde en 1920 pour chercher un fakir qui veuille bien lui apprendre le moyen de réaliser cet effet, mais ne put assister à une seule séance.
La reine Victoria d'Angleterre qui souhaitait vivement être témoin du surprenant phénomène, ne put pas non plus, pendant son voyage , satisfaire son désir bien que les autorités d'occupation aient déplacé des centaines de soldats à diverses cités pour convaincre les natifs les plus qualifiés. On attribua cet échec à la Haine que les hindous ressentaient pour le dominateur Anglais.
Un reportage du journaliste américain Mr Keel, qui fut publié dans la revue Argosy, essaya de révéler le secret et attira l'attention de mes frères. L'écrivain n'avait pas pu être présent mais il spéculait d'une manière très ingénieuse sur de possibles explications, qui nous parurent malheureusement peu convaincantes.
Nos frères compulsèrent une abondante documentation sans qu'une seule des études, reportages et analyses puissent apporter une hypothèse plausible. Quelques prestidigitateurs notaient timidement que l'explication pourrait être qu'entre deux arbres, un fin câble suspendu puisse maintenir la corde. L'argument était faible en lisant comment s'effectuait la démonstration. En effet certaines fois la démonstration s'effectuait sur des esplanades où l'arbre le plus près se trouvait à 40 mètres (cas de E.Laigher en 1903.).
Etions-nous devant un véritable cas de pouvoir surnaturel inconnu sur la planète Ummo et détenu par les terrestres ? Nous ne comprenions pas pourquoi aucun scientifique important de la Terre ne se préoccupait pas d'étudier sérieusement un cas si suggestif. C'est la première fois que nous révélons aux terrestres un secret soigneusement gardé par les Saddus hindous.
Un document analogue à celui-ci fut rédigé en Allemand dans une tentative de nous mettre en contact avec les responsables du Congrès International de Prestidigitation célébré du 27 au 31 août à Vienne (en 1958).
Des appels préalables à Monsieur Hans Trunk, Président du "Magister Club Wien" par téléphone donnèrent un résultat décevant.
Notre frère qui était à Vienne décida de ne pas remettre le document où nous apportions une explication scientifique à 16 phénomènes de ce type.
Les informations qui circulaient au niveau de la célèbre expérience de la corde hindoue étaient variées. Par contre, à l'inverse de ce que l'on croit, ce ne sont pas les fakirs qui la pratiquent le plus fréquemment, mais les ascètes hindouistes ou Saddu.
Lisez attentivement le modus operandi, comment il fut exécuté réellement et comment l'enregistrèrent nos frères. J'ai devant moi une description très détaillée son-image que je traduis en un langage vulgarisateur.
Je ne peux pas non plus accompagner le récit des photographies prises à 600 et 233 mètres d'altitude par notre équipement sphérique de quelques 2.19 centimètres de diamètre, pourvu d'une chambre de photographie électrostatique, avec une propulsion magnétodynamique34 qui peut s'élever jusqu'à une hauteur de O,1 Koae pour obtenir des vues, qui ressemblent à celles que vous appelez photogramétriques, et capter des sons.
Comme mes frères échouèrent dans leur première tentative en se faisant passer pour des touristes Irlandais, ce qui provoqua la naturelle méfiance des habitants, ils se présentèrent le 2 Avril 1957 dans un autre village en se présentant comme des agents Pakistanais d'une firme commerciale spécialisée dans l'exportation de thé pour Madras, "qui, dès l'enfance avaient été attirés par l'envie d'assister à l'enchantement de la corde".
Durant quatre jours, ils restèrent dans le petit village en attendant un vieux Saddu dont le fils se déplaça personnellement pour le chercher.
Ce n'était pas un véritable saddu, mais les deux autres qui vivaient près de la rivière n'étaient pas capables de réaliser le prodige.
Une bonne rémunération en livres sterling stimula ces bonnes gens. Vers huit heures du matin du 7 Avril 1957 le Saddu, ses deux enfants , le délégué gouvernemental du village et 22 habitants, hommes , femmes et enfants, qui accompagnaient nos frères jusqu'à un endroit situé à 1,8 kilomètres.
Ils leur expliquèrent qu'il s'agissait d'un endroit où l'ancien se retirait pour méditer. La sphère détectrice les suivait à quelques 800 mètres au dessus de nos têtes sans que les habitants ne s'en aperçoivent.
Je vous transmet un grossier calque de l'une des photographies. Une étude géologique réalisée secrètement révéla une structure à base d'ardoises, de sables très craquelés. La couche que vous appelez phréatique se trouvait à grande profondeur. Le terrain très rocailleux avec des gravats abondants et présentait une végétation inculte. Un petit bosquet se trouvait à quelques 36 mètres du point où nous étions assis.
Le Saddu nous invita à former un arc de cercle en nous demandant, quelque soit la raison, de ne pas nous lever, nous approcher ou fuir.
Il enleva sa tunique sale et s'avança avec deux de ses neveux à 10 mètres de l'endroit où nous nous trouvions" (c'est YOA 6, fils de UNNOO 532, qui parle). Le Saddu et son aide s'agenouillèrent pour prier, pendant que son autre neveu revenait près de l'endroit où étaient nos frères. "Un fils du Saddu nous fit examiner la corde pendant ce temps" (C'est notre frère qui parle). URIOO 79 avait mis dans sa bague la cellule terminale d'un détecteur qui sert à enregistrer la nature et les caractéristiques topologiques de corps solides cachés.
Notre frère fit passer toute la corde (quelques 13 mètres, tressée grossièrement, de 4 centimètres d'épaisseur) par ses mains. Ils furent surpris en observant qu'il n'y avait rien à l'intérieur, ce qui détruisait l'hypothèse qu'ils avaient élaborée.
"Les spectateurs entonnèrent des chansons pendant ce temps. Le délégué du gouvernement, une espèce de maire et d'administrateur, entoura, en compagnie de deux autres habitants qui le connaissaient, l'hymne du Pakistan en notre honneur, pendant que nous saluions ce geste avec révérence".
Cependant (continue toujours notre frère) tout en faisant semblant d'être distraits, nous observions avec attention les mouvements de l'enfant qui avait emporté la corde. Nous nous attendions à ce que celle ci soit substituée par une autre par un quelconque artifice. Mais avec surprise, il ne se passa rien de cela. Le Saddu continua à demeurer prostré.
Son aide déposa le lourd enroulement de corde et le mit devant tout le monde en écartant quelques petites pierres et en arrachant des plantes végétales qui gênaient la vue.
Il enroula de nouveau la grosse corde en formant un cylindre dextrogyre et les images obtenues secrètement révélèrent qu'il avait un diamètre de 54 centimètres et une hauteur de 32 centimètres. Le bout noué de la corde fut mis au centre du rouleau (image 1 page 201, ouvrage du père Guerrero).
Durant quelques minutes, le Saddu ne bougea pas. Son aide se maintenait comme lui à environ deux mètres de la corde. Enfin il se redressa, mit ses mains sur la nuque et fixa le rouleau. Ses lèvres ne bougeaient pas. On entendit quelques cris d'admiration quand du centre du rouleau commença à émerger le noeud de la corde. Celle-ci s'élevait en ondulant légèrement, à vitesse lente et presque constante sur quelques sept mètres, en 4,37 minutes. On voyait très bien comment elle se déroulait vers l'intérieur en montant. L'ancien ne bougeait pas, demeurant avec l'enfant à cette même distance. Enfin l'élévation cessa. Il attendit encore deux minutes, puis donna un ordre à l'enfant par geste, lequel monta agilement sur la corde pendant que celle-ci ondulait avec des extrêmes supérieurs de l'ordre de 40 cm selon les images obtenues. Enfin l'enfant redescendit. Le Saddu regarda de nouveau la corde qui commença à descendre lentement. On voyait une boucle qui se formait au ras du sol. La corde s'accumulait maintenant sans ordre ni enroulement régulier, au fur et à mesure qu'elle descendait. Le Saddu s'avança, chercha l'extrémité annulaire et nous invita à nous avancer. "Le vacarme nous empêcha de réaliser un examen méticuleux, mais nous voulûmes vérifier que la corde était la même".
Nos frères confessèrent qu'ils revinrent perplexes avec les assistants. Ils avaient assistés à de nombreuses sessions spiritistes en découvrant de nombreuses fraudes. Ils s'étaient spécialisés dans les techniques de prestidigitation et d'illusionisme terrestre et ils pensèrent que sans l'aide des appareils, ils pourraient découvrir la fraude.
Vous les hommes de la Terre, vous avez l'habitude d'approuver dans votre psychisme, le désir instructif vers le mystère. Il nous faudrait de nombreuses pages pour faire une analyse scientifique de ce phénomène psychologique. Mais il existe une conciliation évidente entre le manque de formation scientifique et le désir inconscient que les faits naturels adoptent une forme que vous appelez magique. Quand l'homme de la Terre n'a pas suffisamment d'intelligence pour découvrir par lui-même l'essence des Lois qui régissent notre univers, quand son esprit n'est pas capable de réaliser des études techniques sérieuses, quand sa capacité mentale n'est pas capable de réaliser des études fondamentales de hautes mathématiques, il se sent complexé et mis à l'écart devant la société. Apparaissent alors des mécanismes de défense inconscients qui le poussent à se faire connaître et être populaire, admiré par les autres membres de la société.
Cette posture est, nous le répétons, subconsciente et nous ne pouvons qualifier ces pauvres personnes de menteuses, sauf dans certains cas. Elles-mêmes se suggestionnent en s'arrogeant le caractère d'hommes et de femmes dotés de pouvoirs étranges. Ces phénomènes sont, pour un quelconque physicien, psychologue, prestidigitateur ou mathématicien, parfaitement explicables s'ils pouvaient les analyser soigneusement, mais pour ces personnes ils acquièrent un caractère magique et surnaturel. Ils se consolent en les racontant, en les exagérant volontairement, en les entourant d'une auréole de mystère pour impressionner l'assistance.
Un quelconque chercheur en calcul de probabilités, connaît la facilité que représente le fait que, parmi un million d'éléments différents, l'un d'eux adopte une forme curieuse. Il ne manquera donc pas des personnes avec une mentalité hystéroïde qui attribuera à ce fait, un caractère surnaturel et magique. Vous qualifiez de magique tout ce que vous ne connaissez pas, comme vos ancêtres attribuaient un caractère magique à l'éclair ou à l'éclipse de soleil. Vous pouvez observer comment les personnes les plus superstitieuses se trouvent parmi les individus qui n'ont pas fait d'études universitaires. Vous avez tous écouté des récits surprenants de prémonitions, de voyances, de guérison miraculeuse, de cas de lévitation, d'apparitions fantasmatiques. Observez les personnes qui narrent ces faits surprenants. Si on leur pose des questions de physique élémentaire, de Mathématiques, de Physiologie, de Médecine fondamentale, ils ne savent que répondre. Incapables de dominer dans des secteurs de la culture qui exigent un quotient intellectuel élevé, ils désirent se faire admirer par leurs amis en se faisant passer pour des protagonistes et témoins de ces faits surprenants. S'ils ne savent pas répondre aux questions les plus simples sur les sciences physiques et cosmologiques, comment auraient-ils pu analyser ces événements pour écarter toute possibilité d'explication naturelle ?
Pour ces personnes, le fait que le magique et le surnaturel fassent partie de leur vie constitue une véritable drogue. Ils vivent heureux ainsi sans se rendre compte que de telles idées sont aliénantes. Vous possédez une belle phrase évangélique : "seule la vérité vous rendra libres". Vous n'avez pas mesuré le merveilleux sens scientifique de cette phrase. La magie, la superstition sont d'autres facteurs qui en s'emparant du réseau social, le rendent malheureux.
Si vous continuez à suivre les pratiques magiques des guérisseurs sauvages, l'indice de mortalité continuera à être élevé. Nous savons combien seront douloureuses ces phrases à certaines personnes qui s'affairent dans ce monde merveilleux des songes. Apparemment, il y a une certaine beauté de penser que quelque chose de mystérieux et de magique se cache derrière certains faits. Beaucoup d'entre vous pensent que la vie n'a pas de sens sans la magie.
Vous pensez également que l'individu drogué par le L.S.D (acide liscigique) et plongé dans le monde effrayant des hallucinations, ne voudra pas sortir de celui-ci même si la drogue est en train de détruire son cerveau. Il est esclave de son habitude.
Vous ne vous rendez pas compte que la plus merveilleuse magie se trouve précisément dans la nature, dans les lois de l'univers, que ni vous ni nous n'avons encore découvert. Mais pour y parvenir, l'étude est nécessaire, ainsi que l'analyse empirique du laboratoire.Le chemin facile de la superstition, de la magie et du mystère ingénu vous conduira à un chemin sans issue.
Vous-même avez été les témoins du fait que le verbiage magique des alchimistes, ne les a absolument pas conduits à la découverte de la pierre philosophale qui convertit le plomb en or. Seuls les scientifiques spécialisés en physique nucléaire pourront en toute propreté, sans fraude, obtenir cette transmutation.
Il existe encore un ensemble immense de lois et de principes merveilleux qui reste à découvrir.
Les charlatans s'empressent d'appeler "magiques" ces principes inconnus et ils les embrouillent continuellement en les mélangeant avec des faits pleins de fantaisie comme ceux que l'on attribue aux fakirs.
De nombreux voyageurs racontaient que le "Saddu" obligeait son aide à monter jusqu'à l'extrémité de la corde. Ensuite l'enfant disparaissait dans l'air. L'ascète brûlait la corde et de ses cendres apparaissait de nouveau le jeune assistant. Voyez vous même la différence que présente une narration faite par une personne ignorante, aimant le mystère et la magie, qui exagère inconsciemment le fait réel et la version strictement scientifique qu'apporte l'expert ou le scientifique et qui narre objectivement et avec précision les faits en les ajustant à la réalité. Il est clair qu'il est plus "beau" de créer un mensonge poétique que de réaliser de froids calculs avec un ordinateur.
Nos frères partirent cette même après-midi et firent semblant de regagner la capitale. En réalité, ils retournèrent à l'endroit où s'était produit le surprenant phénomène. Ils attendirent la tombée de la nuit pour effectuer un premier examen du terrain. L'aire analysée présentait, comme accident tectonique le plus accusé, une petite faille à quelques 300 mètres. Ils préparèrent la petite sonde récupérable dont ils disposaient. Vous ne connaissez pas cet appareil. Nous en avons quelques-un sur Terre pour nos études. Ils ont la forme d'un ellipsoïde de révolution. Les équipements utilisés sur notre planète sont beaucoup plus grands. Le dispositif comporte un générateur de multiples fréquences, quelques détecteurs de température, d'intensité du champ magnétique et du champ gravitationnel. Il est contrôlé par un faisceau de fréquences égales à 5. 1020 cycles/seconde.
Il se dépose au sol et commence alors à créer autour de lui35 une couche gazeuse de plasma. La température très élevée de cette enveloppe de plasma est capable de vaporiser la silice. Elle est contrôlée magnétiquement36, ce qui permet à l'engin de s'enfoncer au sein des différentes strates du terrain comme une pièce de monnaie chaude s'enfonce au sein d'une barre de glace (voir image 2 page 204 même ouvrage).
Une fois parvenu à des profondeurs de l'ordre de 50 à 100 mètres, il est contrôlé pour pouvoir se déplacer horizontalement (image 2A page 2O5) et émet périodiquement un faisceau tronconique d'ondes (aux fréquences citées) capables de traverser les différentes strates.
Simultanément un engin évoluant dans l'air à une hauteur de 20 ou 30 mètres capte en autant d'autres points du réseau, les impulsions émises par l'appareil qui les lui envoie de la profondeur où il se trouve.
Le système présente une certaine ressemblance avec les appareils radiométallographiques que vous utilisez pour examiner les métaux avec les rayons R¦ntgen.La différence consiste dans le fait qu'au lieu d'utiliser un écran géant pour graver la radiographie du terrain, un élément explorateur aérien balaye tous les points de l'image idéale en les enregistrant et en les intégrant dans une mémoire de cristal de titane qui nous donnera à la fin une vue en trois dimensions du sein de l'écorce terrestre explorée avec tous ses accidents internes obtenus grâce à leur contraste d'opacité au passage de ces radiations37.
On peut découvrir ainsi des filons de minéraux, des courants d'eau ou d'hydrocarbures, des roches enterrées, des tunnels et des tuyères enterrées, des ruines de cités préhistoriques et différents objets de diamètre supérieur à 5cm.
L'examen du terrain révéla une première couche granitique et de calcaires cristallisés, avec une densité élevée, dans la zone la plus profonde, d'ardoises micacées. Pendant les derniers minutes de l'après midi, pendant que les appareils effectuaient cette exploration, nos frères localisèrent le point exact où le Saddu avait posé sa corde. Il y avait encore les plantes arrachées et les traces de pas des spectateurs. Il ne semblait y avoir personne bien que l'examen se soit effectué avec la lumière adéquate.
Il n'était pas possible d'examiner et de comparer tout le matériel informatif obtenu ce jour-là. YOA 6 et URIIO 79 retournèrent quelques jours plus tard à Singapour où résidait à ce moment-là notre ancien chef des hommes de Ummo en mission sur Terre.
Les résultats nous stupéfièrent. L'analyse des photographies superficielles de la zone, les enregistrements de l'intérieur de la corde, l'analyse chimique des fibres, les échantillons de terre etc... ne servirent à rien.
Mais l'examen de la structure géologique de la zone montra clairement la fraude.On pouvait voir parfaitement trois galeries, renforcées grossièrement par des planches, qui partaient du petit bosquet (image 3).
Des trois galeries, l'une d'elles arrivait à deux mètres de l'endroit où avait été posé la corde. Les deux autres galeries avaient pour but de pouvoir refaire l'expérience en d'autres points pour endormir la méfiance des spectateurs.
Une série successive d'images illustre suffisamment cette fraude et il n'est pas nécessaire d'approfondir les explications.
A partir de la galerie souterraine, un compère secret attend que l'assistant introduise par un des tubes qui mène à la surface, l'extrémité de la corde. En s'aidant d'un crochet B de fil de fer, il attrape le noeud et le tire. En même temps il élève la barre D enterrée en A et recouverte de fibres tressée pour imiter la corde. Les spectateurs ne voient pas l'opération car le rouleau de corde les en empêche, par contre ils peuvent observer comment la corde se déroule (tirée par l'assistant "souterrain" et comment elle sembler s'élever dans l'air. (En réalité, c'est la barre qui s'élève).
Quand elle est au maximum, l'assistant la bloque avec un autre fer transversal en bois. L'enfant peut alors monter sans problème.
Maintenant que vous le savez, vous devez penser que c'était enfantin. Souvent les jeux d'illusion ont la même base.
Cependant nous n'avons jamais lu une seule explication à ce sujet et mes frères avaient pensé à quelque chose de beaucoup plus compliqué : une substance chimique pour durcir la corde, des procédés magnétiques etc... Mais la réalité était cependant plus simple tout en étant ingénieuse. Les terrestres devraient utiliser le génie qu'ils emploient pour tromper leurs frères à mieux organiser leur société.