(SUITE RIBEIRA)

Le concept de WOA

 Vous disposez d'un beau mythe. Tantale, le roi de Lydie condamné à ne pas pouvoir satisfaire son appétit tout en disposant de plats à sa portée. N'importe quel EESEOEMII IGIO (être pensant) doit subir aussi les conséquences de sa propre essence. Le WAAM est inaccessible. Le WAAM qu'il voit, qu'il touche, qu'il sent thermiquement, qu'il pense en somme, est transformé par lui dans ce processus pensant. Mais le AAIIODI avec ses multiples formes d' "être" est-ici-dans-mon-WAAM. Est-ce que quelque chose ou quelqu'un peut y accéder ? Penser à lui sans le déformer ? Est-ce que quelqu'un ou quelque chose peut pénétrer dans le AAIIOYA sans que celui-ci se permute en S1 S2 S3 ......Sn ? Ce quelqu'un ou quelque chose est WOA ou celui qui engendre, celui que sur la Terre vous nommeriez Dieu, si le " Dieu" de vos écoles théologiques était moins anthropomorphe que notre concept d' " Etre nécessaire". Nous disons que WOA engendre le WAAMWAAM (Cosmos multiple). Nous utilisons arbitrairement le mot " engendrer " non pas comme strict synonyme de " CREER "mais comme transcription de notre phonème IIWOAE. Je vous ai dit que WOA est l'unique "être pensant " qui ne déforme pas le AIIODI. En utilisant des mots de la TERRE avec encore un risque d' "anthropomorphiser" le concept que nous sommes en train d'exposer, nous disons que WOA coexiste avec AIIODI, que AIIODI ne lui est pas transcendant. AIIODII est " ACTE " de WOA, il est engendré sans que WOA ne lui en ai donné la puissance au préalable. De cette manière " LE PENSER DE WOA " ne garde aucune relation avec notre processus d'êtres dimensionnels.

Nous affirmons donc que l'être n'est pas immanent, ce n'est pas un but de notre conscience subjective bien que cette conscience soit celle qui conforme, en la dommageant, une réalité (AIIODI) qui se cache derrière notre version intellectuelle déformante de LA REALITE. WOA engendre aussi toutes les formes possibles de S1, S2, Sa3. . . . . ... Sn et ses sous-groupes constituent autant de WAAM. Autrement dit, WOA engendre une infinité de cosmos, en engendrant une infinité de types d'êtres pensants, mais la proposition " il y a une infinité de WAAM " est seulement valable pour nous, EESEOEMII (êtres pensants) qui, en déformant tant de fois le AIIOYAA comme types de " Moi pensant " que nous sommes, nous créons l'illusion d'une très riche gamme de possibilités ontologiques.

Exprimé d'une manière vulgaire " vu du côté de WOA " le WAAM (Univers) ne présente pas la large gamme de formes qui est familière à notre entendement et WOA ne l'apprécie même pas comme quelque chose qui existe ou qui n'existe pas ou qui (symbole " y ") EXISTE; pour WOA il est simplement AIIODI éternel et immuable comme lui (nous n'utilisons pas ici le mot " éternel " comme synonyme de temps infini).

Notre idée de WOA

 Il est vraiment difficile de parler de WOA dont nous ignorons l'essence tout en étant contraints d'employer un langage étranger dont les bases logiques sont divalentes. Sur UMMO, quand nous employons l'expression phonétique AIOOYA AMIIE (dont la transcription littérale serait "N'EXISTE PAS ") nous nous référons bien à des concepts abstraits ou idées ou bien à WOA. Nous voulons exprimer quelque chose de différent de AIOODI (être inaccessible) puisque AIOODI se présente à nous avec des " dimensions " et WOA est adimensionnel, c'est.à-dire qu'il n'est pas susceptible d'être déformé par notre pensée. Ainsi nous disons AIOOYA IBONEE (les radiations cosmiques existent) ou AA-INNUO-AIOOYA-AMIE (la symétrie n'existe pas).

WOA est adimensionnel. Sur ce point nous sommes en accord avec les théologiens de la TERRE. Cela n'a pas de sens que de parler d'" Eternité", de temps, de pensée ou d'esprit dans l'essence de WOA.

Mais sa raison de AIOYAA AMIIE est précisément celle d'être genèse de l'idée de AIOODI. Nous vous avons dit que AIIOODI est la Réalité qui ne nous transcende pas telle qu'elle est : lésionnée, fractionnée en multiples formes (WAAMWAAM).

C'est dans ce sens que nous pouvons (sous notre angle familier) imaginer qu' "il y a un esprit créateur d'idées, d'une infinité d'idées, dans la mesure où ces idées ne sont pas incompatibles avec l'essence de WAAM ". De plus nous n'attribuons pas à WOA des qualités et nous n'associons pas à son AIOBII (voir note 10) des fonctions humanoïdes qui rendent son concept anthropomorphique comme l'ont fait malheureusement les théologiens de la TERRE dans des époques passées. L'attribut de BONTE, de CREATEUR, de JUSTE, de CRUEL, etc., n'ont pas de sens s'ils sont liés à " ce qui AIOBII (c'est le cas de WOA) ".

Quand nous traduisons le phonème IIWOAE par le mot espagnol " engendrer " nous prostituons la signification authentique, étant donné que notre concept de IIWOAE NO est synonyme d' "engendrer " ou " créer" au sens où vous l'entendez c'est-à-dire " la fonction qui permet à une entité avec une existence préalable de faire surgir un être contingent dont les éléments constitutifs ne préexistent pas "

Nous nous rendons parfaitement compte de la confusion qui peut vous gêner pour essayer de comprendre ces paragraphes. Ce n'est pas de notre faute.

En utilisant votre logique familière, nous symboliserons ce concept :
Vu depuis la perspective de l'homme, WOA (Dieu) " crée " les bases de certains atomes, engendre des lois qui régissent le Cosmos, mais pour la perspective de WOA, la fonction " engendrer ", " créer ", et même " COEXISTER ", n'a pas de sens.

Il est nécessaire d'insister sur la grande différence que nous observons entre notre concept de genèse de WOA(vu par un OEMII) et ce concept d'engendrement tel qu'il serait appréhendé si nous nous trouvions (possibilité absurde) du " point de vue " de WOA.

Pour nous WOA engendre une infinité d'idées, idées qui en tant qu'excroissance d'un "Etre suprême" doivent se réaliser, exister en dehors de nous. Ainsi il est capable d'engendrer autant de cosmos que d'entités pensantes imaginables.

Mais sous l'hypothétique angle de WOA, tout est différent. Lui (coexiste, engendre) avec Lui ou avec les (utiliser un qualificatif quantitatif n'a pas de sens) AIOODI, mais un être pensant est simultanément AIOODI car en pensant à " lui ", il le déforme en mille facettes ontologiques, créant son propre WAAM, son propre COSMOS. Ainsi surgissent autant de WAAM que de EESEOEMII compatibles avec " L'esprit de WOA".

Pour WOA le pluri-cosmos (WAAM-WAAM) n'a pas de sens mais il n'en est pas de même pour nous hommes pensants.

Mais continuons avec notre processus "vu" par moi (moi pensant).

WOA, parmi l'infinité d'idées qui coexistent avec son essence, imagine celle d'un " être " adimensionnel capable de lésionner son propre AAIODI (c'est-à-dire : penser, engendrer des idées). Un tel "être" (être pour mon concept, AAIODI pour WOA) doit donc être libre. [Observez que s'il ne l'était pas, sa genèse d'idées n'aurait pas de sens puisque celles-ci seraient attribuées à WOA et ne seraient donc pas des idées (au sens conceptuel que vous attribuez à un tel mot) mais AAIODI ].

Il n'est pas logique non plus d'imaginer que cet " ETRE ", étant libre et engendrant un autre AAIODI, puisse être un double, un duplicata de WOA. (WOA ne pourrait donc pas engendrer un tel être).

C'est ainsi " qu'a été engendré " BUAWE BIAEI (peut se traduire par " esprit communautaire ou social ") qui représente, nous l'expliquerons après, la collectivité de EESEOMII ou (êtres pensants) incapables de pénétrer dans l'essence du AIODI, étant donné que sa tentative provoque une "mutation " en lui, comme nous vous l'avons expliqué antérieurement.

Combien de BUAWE BIAEI " existent" ? C'est-à-dire combien y a-t-il de catégories de groupes pensants? Est-ce que tous les BUAWE BIAEI sont identiques en leur essence ? Le BUAWE BIAEI TERRESTRE est-il le même que celui de UMMO ?

Nous essaierons de répondre dans l'ordre à toutes ces questions, mais avant il est nécessaire de clarifier la double interprétation que représente pour nous le phonème BUAWEBIAEI : une première acception (l'ancienne) est synonyme de " collectivité de EESEOMII ". La seconde représente notre concept actuel d' "esprit collectif". Sans cette clarification nous pourrions arriver à une tromperie de caractère amphibologique (NdR : " amphibologie " : double sens présenté par une proposition ; ROBERT ) qui rendrait encore plus difficile la compréhension de notre pensée.

Si nous nous en tenons à la première acception, il est évident que nous ignorons par voie empirique combien de catégories d'êtres conscients et pensants peuvent exister dans le WAAM-WAAM (ensemble d'Univers coexistant avec WOA). ,

Si nous acceptons la définition du WAAM-WAAM au sens strict, il doit y avoir autant de WAAM que de catégories d'êtres pensants capables de déformer le AAIODI. .

En adoptant aussi le mot BUAWE BIAEI comme synonyme de collectivité homogène, vous les hommes de la Terre, nous OEMII de UMMO et tous les humains qui ont notre structure neurocorticale et dont les processus mentaux se déroulent sous des bases analogues, nous appartenons tous à lui ; mais en suggérant l'autre acception (âme collective) nous vous confessons que nous n'avons pas encore pu résoudre cette énigme. (Une des raisons, parmi d'autres, de notre venue sur votre OYAA s'appuie sur la réalisation d'une étude profonde du problème.)
 
 
 
 

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