EXTRAITS DU LIVRE DE RIBEIRA

" LES EXTRA-TERRESTRES SONT-ILS PARMI NOUS ? "

Notre conception du AIOOYAAIODI

N'importe quel penseur de la Terre reconnaîtra l'insurmontable difficulté que renferme la projection sur des esprits non formés de concepts abstraits qui reflètent toute la richesse idéologique des différentes écoles philosophiques.

Notre prétention de vous offrir de telles conceptions condensées en quelques paragraphes stérilise dès le départ toute possibilité d'homogénéiser les notions, en leur donnant la forme adéquate que nous leur connaissons. Mais néanmoins elle vous servira pour ébaucher par petites touches rapides une image de la structure de notre pensée.

Dans le domaine de la cosmologie, les progrès obtenus sont suffisamment importants pour que les spéculations de nos idéologues abandonnent le terrain mouvant des intuitions et s'appuient sur un empirisme épuré et omniprésent qui nous a permis de formuler des hypothèses beaucoup plus conséquentes que celles d'autrefois.

Nous pouvons vous révéler que le premier " choc " ressenti par les anciennes conceptions mécanistes du Cosmos eut lieu quand nos cosmophysiciens purent comprendre la véritable nature de l'espace physique.

Notre conception du Cosmos est capable de répondre d'une manière satisfaisante aux différentes interrogations concernant non seulement la physique mais aussi le domaine biologique et psychophysique. Elle est compatible avec la riche phénoménologie dont nous sommes les observateurs optionnels.

Il ne s'agit pas cependant d'un modèle définitif et parfait - vrai - car bien qu'il réponde à nos propres formulations : qu'est-ce que l'être? qu'est-ce que le non-être? pourquoi sommes-nous ici...qu'est-ce que la " réalité "- nécessaire ? (Observez que j'essaie de refléter les formulations qui vous sont les plus familières ) et qu'il contribue à satisfaire harmonieusement nos aspirations subjectives de connaissance, nous introduisons sophistiquement de fausses convictions.

Celle qui consiste à dire qu'il existe un modèle objectif pour nous. Celle que nous pouvons qualifier (en satisfaisant nos propres schémas mentaux, propres à des en-dehors-de.mon-esprit comme concept " appréhendé " dans son intégralité sans tenir compte du fait qu'une autre entité pensante différente de ma structure puisse satisfaire aussi ses formulations, en arrivant à des résultats incompatibles avec mon moi-structural mais parfaitement valables pour lui.

Mais ceci est un corollaire de l'inquiétante question exposée en premier lieu. Existe t'il un modèle objectif de" Cosmos " ? Si la réponse est négative, la confusion introduite rendra impossible toute espérance de certitude. Mais avant d'exprimer nos idées sur les êtres, sur le AIOOYAAIODI (être dimensionnel), voyons comment nous envisageons le problème de l'information dont l'altération interdirait toute possibilité de nous entendre.

 Le langage et notre logique

 Notre premier objectif de la pensée fut d'élaborer des bases didactiques, une logique qui fût indépendante du langage, de la langue. Ceci était d'une importance vitale si vous tenez compte du fait que notre forme d'expression est bisynchrone et que la codification verbale de la pensée en deux modalités capables d'être phonétiquement simultanées(une par mécanisme " lingoguttural " semblable aux langages de la Terre, et l'autre par un code qui implique des répétitions de phonèmes sous formes de séquences) prédispose à des interprétations erronées, en étant une source de tromperies due à l'ambiguïté des termes utilisés et à la nuance émotive lors de leur expression. C'est pour cela que fut choisie notre OIYOYOIDAA (manière d'exprimer des idées par une répétition codifiée de différents mots dans le contexte d'une communication verbale de nos concepts AADOO-AUGOOA (logique). Ainsi les idées transcendantales sont exprimées en un langage de base mathématique.

De cette manière nous, les OEMII de UMMO, pouvons employer à volonté trois instruments verbaux qui sont utilisés en fonction des nécessités de l'individu à chaque instant .

Le premier, DU-OI-OIYOO (on peut le traduire par langage de liaison) utilise des idéogrammes dans son expression graphique et des mots liés ou connexes qui représentent des concepts, des valeurs et des objets concrets quand il ne s'agit pas d'ordres complexes d'idées. C'est un véhicule qui sert pour converser au niveau des questions ( langage domestique, technique, macrosocial, vulgarisé) (voir note 8).

NOTE 8 : Nous vous parlerons une autre fois de notre forme de communication OANNEAOIYOYOO (vous diriez " TELEPATHIQUE "), celle-ci nous permet de connecter les éléments intégrants de notre réseau social à de grandes distances. Deux difficultés ternissent cependant cette voie informative : Un début de contact entre deux OEMII nécessite un certain temps. Des concepts complexes de caractère logique transcendant ne peuvent accéder par cette voie, seulement utile pour la transmission d'idées simples et topiques.

 Durant le processus d'enseignement, dans les réunions de caractère transcendant, dans les dialogues entre ceux que vous nommeriez des intellectuels, quand les hiérarchies de notre société (nos autorités suprêmes sont situées sur trois plans : UMMOAELEWE, UMMOAELEVEANI et UMMO-OEMIl) doivent s'adresser aux membres du réseau social pour des raisons transcendantes et dans d'autres cas plus communs, quand l'urgence du cas nécessite une grande rapidité d'information, deux ordres d'idées peuvent être proférés simultanément sur notre interlocuteur. Des deux communications, la plus importante, complexe ou qui requiert une expression de grande exactitude, s'élabore au moyen d'une codification numérique dans laquelle chaque nombre simple est saisi par la répétition " n fois " du même phonème, avec l'aide d'une modulation particulière de ceux-ci (voir note 4).

 

NOTE 4 : Nous illustrons avec un exemple réel cette modalité de communication verbale de l'information.
Pour ce type de langage on n'utilise pas " des vocables ou paroles " : les propositions se codifient en agglutinant les composants de la phrase (sujet, attribut et verbe comme vous le diriez vous mêmes ) en forme de proposition codifiée. L'euphonie importe moins que la véritable signification de la pensée.
Ainsi la proposition " cette planète verdâtre paraît flotter dans l'espace ", serait exprimée dans notre langage topique (DU OI OIYOO) de la manière suivante : AYIIO NOOXOEOOYAA DOEE USGIGIIAM;
Mais si nous désirons exprimer par le truchement du OIYOYOIDAA, il ne faudra que trois symboles codifiés:
Proposition : cette planète flotte dans l'espace.
Corrections : Verdâtre, paraît, croyons que.

Trois chiffres (en système duodécimal) sont utilisés, la proposition requiert sept nombres simples et les corrections cinq et quatre nombres simples respectivement. De cette manière, dans un bavardage " intranscendant " comme UAEXOOE IANNO IAUAMII IE OEMMI + UAMII XOA AALOA s'intercalerait l'information précédente : AEXOOE IANNOO IANNO IAVAMII IE IE IE UAMII XOA AALOA AALOA AALOA, dans laquelle les nombres simples peuvent s'exprimer de deux modes : en répétant certains phonèmes et en modulant d'une manière accentuée quelques-uns de ces mots de forme caractéristique.

C'est cette dernière modalité qui sert de base pour un troisième type de langage qui, tout en utilisant la codification fondamentale des propositions plus élaborées (codification numérique), établit des règles flexibles dans la communication d'informations beaucoup plus complexes et exactes.

Aussi quand nous devons dialoguer ou exprimer des idées transcendantes de type normal; mathématique, "métaphysique " ou physique, nous utilisons une codification particulière de propositions, formulée de telle façon que notre dialectique ne trouve pas d'obstructions linguistiques (phonétiquement ou émotionnellement). Le gain important en pouvoir informatif compense la lenteur ou la rare fluidité du flux de communication verbale.

Nous observons des divergences notables entre nos bases de logique et les vôtres.

Nous, nous nions le principe terrestre du Tiers Exclu (exclusion du milieu énoncé par Aristote) selon lequel les propositions peuvent être seulement vraies ou fausses.

Une telle ligne dialectique exige que l'on refuse de la même manière le principe que vous nommez de contradiction (par exemple dans le domaine que nous appelons théorie de BIEEWIGUU) (peut se traduire par psychophysiologie).

Dans tous les cas nous respectons ce que vous appelez le principe d'identité.

Ce que nous venons de vous rapporter exige des éclaircissements. Dans notre " devenir" normal, dans notre vie quotidienne, notre dialectique peut se confondre avec la vôtre. Si je dis que " oui ", je me suis réveillé à 26 UIW, une telle proposition est vraie ou bien je peux avoir falsifié la réalité auquel cas un autre type d'énonciation distincte de vraie ou fausse n'est pas possible (et ceci ici dans mon cadre tridimensionnel de mon WAAM (Univers)).

Pour des actes normaux de la vie quotidienne, ce principe artificiel, bipolaire ou bivalent, est valable et utile (vous ne faites pas non plus, au marché, des corrections relativistes sur la masse d'une marchandise qui se déplace du commerçant vers le client). Mais quand nous désirons spéculer au sujet de valeurs transcendantes ou quand nous essayons d'étudier des concepts que vous appelleriez gnostiques, ontologiques, physiques, biologiques, théologiques... ce principe est totalement à rejeter.

Ceci est précisément l'obstacle auquel il est fait allusion dans les paragraphes précédents. Comment vous exposer nos fondements métaphysiques si nos " langages " respectifs sont basés sur des principes logiques contradictoires? Le problème ne peut se résoudre en transcrivant les significations de phonèmes comme vous pouvez vous en douter.

Ceci est la raison pour laquelle (en dehors de celles inhérentes à un impératif de censure) nous nous voyons obligés, dans nos rapports, d'utiliser des comparaisons terrestres, des propositions mutilées et "réduites" qui "éloignent" toute la richesse informative de nos expressions dialectiques. Déjà la seule utilisation du verbe être limite toutes nos possibilités. Toute l'ontologie des penseurs de la Terre est saturée d'expressions comme " ETRE ", " NE PAS ETRE ", " J'EXISTE ", sans possibilité de choix pour d'autres formes au contenu distinct. En ce sens, l'orientation de penseurs néopositivistes de la Terre comme Russel est clairvoyante, non pas au niveau du rejet de toute métaphysique mais comme exigence d'une révision du langage. Tant que vos formes de communication informative ne seront pas clarifiées, le processus de recherche de la vérité sera lent et très laborieux.

 Nos bases EAAIODI GOO (ontologiques)

 Comme vous n'êtes pas, monsieur Ribera Jordá, un spécialiste en philosophie terrestre, nous essaierons d'utiliser une terminologie plus familière et compréhensible avec un vocabulaire analogue pour cette discipline. Le problème de1' "être", tel qu'il a été envisagé par les penseurs de la Terre, eut une formulation radicalement différente sur UMMO. Nos ancêtres ne doutèrent pas un instant de l'existence d'une réalité externe à la propre conscience. Les " choses " existaient pour elles " en dehors de moi " mais leur essence nous était masquée par la codification de nos voies sensorielles (voir note 7).

NOTE 7 : Sur ce point, les penseurs de la TERRE acceptent aussi la difficulté d'accéder à la réalité extérieure, dont les images mentales s'intègrent à travers un code utilisé par nos organes cxtérocepteurs et propriocepteurs.

Ce principe est resté constant jusqu'à ce que de nouvelles formes de dialectique enrichissent les schémas primitifs. Une synthèse de notre EAYODIGOO (ontologie) actuelle pourrait être formulée ainsi :

Il n'est pas possible de définir dans un premier stade le concept de l'être. " Pour-moi" qui suis pure conscience de mon IGIO UALEEXII (Moi) et des " choses " qui AIOOYA (existent dimensionnées) autour de moi, je suis plongé dans un WAAM (univers) qui s'élève au. dessus de moi.

Les " choses ", les objets de mon processus mental ne "sont" sans doute pas comme je les perçois, ni comme je les inclus dans un processus à l'aide d'un mécanisme rationalisant très complexe. Les relations causales sont des relations "en-moi" traitées selon un ordre élaboré par de tels mécanismes. Un végétal est appréhendé par " moi " avec des caractéristiques qui symbolisent ses attributs " réels ". " Mon " impression sensorielle arrivant au niveau de la conscience est sans doute une illusion due à des constantes extérieures. Ainsi la couleur sera l'impression psychologique d'une stimulation de nature électromagnétique et le concept de masse imprimé dans ma conscience est très loin de pouvoir s'identifier avec la fonction physique qui l'engendre. Jusqu'ici, monsieur Ribera, de telles idées concordent avec la pensée des théoriciens de la Terre.

Mais, même si les " êtres " (les choses) se masquaient en accédant à notre Moi et même si nous ne pouvions savoir comment ils sont réellement, leur essence extérieure-à-moi serait elle constante ? Je peux ignorer comment " EST " réellement une molécule de camphre qui stimule mon organe sensoriel olfactif provoquant la sensation consciente, mais chaque fois que je perçois un tel arôme, est-ce que je pense assurer qu'il est seul attribut du camphre ? Et non pas qu'il puisse s'agir d'une illusion ou une hallucination ? Exprimé autrement :

Même si je ne savais pas comment " est réellement le WAAM " : celui-ci est il "là", dynamique ou statique, changeant ou rigide, engendrant des idées qui sont reflétées dans ma conscience sans que mon " MOI " soit capable de changer son essence, son propre " ETRE " ? Notre réponse est non.

Nous, les OEMII avec une structure neurocorticale et mentale définie (vous les hommes de la Terre, nous les hommes de UMMO et tous les êtres semblables du WAAM) ne pouvons jamais accéder à la vérité, à l'essence du WAAM, non pas parce qu'un tel WAAM " n'existe pas " ou parce qu'il y ait une barrière qui nous en empêche, mais parce que en pensant à un être, nous modifions son essence (une comparaison grossière illustrera notre proposition) : quand un physicien de votre planète prétend observer une éprouvette micrométallographique pour constater ses propriétés optiques, il produit une altération dans le processus en utilisant de la lumière pour l'observation. Ceci est un obstacle insurmontable puisque l'observation elle-même altère la véritable nature de ce qui est observé. Quelque chose de semblable se passe avec l'être : celui ci " est ainsi " dès qu'il n'est pas pensé et que son idée n'existe pas dans ma conscience.

Dés que nous, êtres pensants, tendons vers l'être celui-ci n' [EST] plus ni [N'EST PLUS] (ici votre logique ne nous permet pas une solution informative pour développer ce concept). '

Nous OEMII "créons" le WAAM en pensant à lui, le Cosmos nous apparaît avec une configuration de IBOZOO-UU (voir plus loin le concept physique du WAAM). Sans doute ces IßOZOO-UU existent en tant que reflet spéculatif de quelque chose-qui-n'était-pas-IBOZOO avant d'y avoir pensé et comme [penser c'est être] avant que nous, les OEMII, existions.

II s'agit là d'une espèce de " symbiose" entre la Réalité extérieure et nous. La Réalité extérieure se plie à notre processus mental, elle est modifiée dés que nous centrons notre conscience sur elle. Nous élaborons ainsi un modèle de WAAM binaire composé de facteurs physiques IBOZOO-UU qui est notre "création" et en même temps cette réalité conforme notre MOI, le crée, l'engendre.

En arrivant à ce stade, vous pouvez penser que notre système est une espèce de Panthéisme qui exclut l'idée d'un " Etre nécessaire" ou WOA (Dieu) transcendant-au-cosmos. II n'en est rien comme vous pourrez le constater plus loin.

Imaginons d'autres êtres " pensants " différents de nous (EESEEOEMII). (Nous ne nous référons pas à des êtres avec une structure physiologique différente, mais à des "Moi" dont les schémas mentaux ont une configuration différente.)

Sans aucun doute " ceux-ci " tenteront de penser-au-cosmos (bien entendu le processus de "penser" ne doit pas être interprété dans un sens anthropomorphique) mais en " le faisant " ils modifieront son ETRE. Ainsi leur WAAM ne sera pas notre WAAM [notez ceci est important : nous ne disons pas que Ie WAAM ne sera pas observé ou senti ou perçu ou schématisé de différente manière - ceci est évident - étant donné que l'image de ce Cosmos doit être différente comme peut l'être pour vous l'image optique captée par un insecte diptère par rapport à celle perçu par la rétine humaine).

II n'y a pas seulement le fait que l'image de ce WAAM soit distincte par l'intervention de processus mentaux à la configuration différente des nôtres. II y a aussi le fait que l'être même, l'essence même du WAAM sera perturbée.

Cette relativité de l' être, cette polyvalence de l'être demeure reflétée dans notre logique par ce que nous nommons AAIODI AYUU (gamme ou réseau de forme de l'être).Supposons que nous ordonnions symboliquement toutes les possibilités ontologiques (pour cela faites abstraction du principe du tiers exclu d'Aristote) quant à " quelque chose " transcendant à mon " Moi ".

(C'EST UN ETRE) (1), (CE N'EST PAS UN ETRE) (2), ( " Symbole " x " " EST UN ETRE).(3) ( "  Symbole " y " EST UN ETRE) (4), ( " Symbole " z " EST UN ETRE) (5) ,

Il s'agit d'un ensemble ou série de possibilités non tautologiques que nous pouvons codifier encore plus synthétiquement :

S1; S2; S3; S4 ; S5..... ; Sn

Nous arrivons à la signification du AIOOYA dont la transcription en langage terrestre est impossible. AIOODI est "CE" qui est susceptible d'adopter des possibilités intégrés dans les possibilités S1 ; S2, ; .. . . . . ; Sk Vous, exemple un IßOAYA OU (quantum énergétique, photon) peut être (S1) ou ne pas être (S2) (dans le cas où il se transforme en masse) mais les deux possibilités sont des déformations d'un AIOOYA provoquées par mon MOI (être pensant).

Nous, OEMII, voyons donc le WAAM et ses facteurs intégrés dans les possibilités S1; S2 ; ......; Sk. Vous, les hommes de la TERRE, vous n'acceptez que les possibilités S1 et S2,.

Mais d'autres hypothétiques êtres pensants capteront des AIODI sous les possibilités différentes des nôtres Sk + 1, Sk + 2 ........ Sm. Le drame de I'OEMII ou d'un autre EESEEOEMI réside dans le fait que sa recherche de la vérité, sa recherche de la AIOODI sera infructueuse puisque celle-ci se présentera toujours sous les caractéristiques S1 ,S2, S3 . . . . . . . . Sm.

Mes jugements, mes actes qui sont ordonnés par les objectifs à atteindre et par les moyens à utiliser, constituent de plus " eux-mêmes " autant de S1, S2, . . . . . . . . Sk auto-déformés par leur propre processus pensant.
 
 
 
 

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