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Serge Boisse
Le 22/03/2023 à 15:03
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Epidémies

Les médias sont passé maître dans l'art de nous faire peur. Ils signalent sans arrêt de nouvelles épidémies : Sida, grippe aviaire, SRAS, Virus Ebola, Creutzfeldt Jacob... Qui viennent s'ajouter à toutes celles déjà connues. Qu'en est-il vraiment, et faut-il avoir peur ?

Voila quelques questions que je voudrais aborder ici.

Des épidémies toujours plus fréquentes.

Le SRAS-CoV-2 dit "COVID" a fait officiellement 5 millions de victimes, mais d’après des estimations tout à fait crédibles (parce que les chiffres de la Chine sont complètement truqués) , le véritable bilan de la pandémie serait plus près de 17 millions de morts. Quel que soit le chiffre retenu, la COVID-19 est bien placée sur notre liste des maladies les plus meurtrières de l'histoire, à savoir :

La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)

La deuxième pandémie de peste bubonique est probablement apparue dans le nord-est de la Chine. Elle a tué rapidement autour de cinq millions de personnes, puis s'est déplacée vers l'ouest, à travers l'Inde, la Syrie et la Mésopotamie. En 1346, elle frappe un port de commerce appelé Kaffa, dans la mer Noire. Les navires au départ de Kaffa transportaient des marchandises mais aussi des rats, qui étaient infestés de puces, porteuses de Yersinia Pestis. En octobre 1347, 12 de ces navires accostent à Messine en Sicile, leurs coques remplies de marins déjà morts ou mourants. Lorsque les autorités portuaires se rendent compte de ce qu’apportent les navires, il est déjà trop tard. Au cours des cinq années suivantes, la peste noire va tuer près de la moitié de la population de l'Europe.

La grippe de 1918 : 50 à 100 millions de morts (1918-1920)

Cinq jours après son arrivée à Brevig Mission, village reculé de l'Alaska, la grippe pandémique de 1918 a déjà tué 90 % de la population. À Philadelphie, les prêtres ramassent les cadavres dans des chariots tirés par des chevaux. Dans certaines régions de l'Inde, la situation est telle que les corps sont abandonnés à la merci des chacals.

La grippe arrive à Bombay en juin 1918 sur les navires de transport de troupes qui ramènent les soldats des champs de bataille de la Première Guerre mondiale. À la fin de l'année, elle a déjà fait 18,5 millions de victimes en Asie du Sud. À Freetown, au Liberia, quatre pour cent de la population disparaît en trois semaines. En Perse, 22 % de la population est décimée. À travers le monde, ce sont 50 à 100 millions de personnes qui meurent avant que la population ne soit protégée par la montée de l'immunité.

Contrairement à la COVID-19, qui est plus meurtrière pour les personnes âgées, la moitié des victimes de la grippe sont jeunes - entre 20 et 30 ans. En fait, dans son livre The Great Influenza [La Grande Grippe], l'historien John M. Barry estime que 8 à 10 % des jeunes adultes pourraient avoir été tués pendant les deux années de propagation du virus. Les effets économiques du choc démographique sont radicaux et diversifiés. Dans certaines régions des États-Unis, la production industrielle chute de 50 pour cent. En l’absence de main d’œuvre pour cultiver la terre, la production alimentaire s’arrête en Afrique ; la famine ou une quasi-famine s’installent dans de nombreuses régions. En Inde, où les seigneurs britanniques se cantonnent à l’abri de leurs vastes demeures alors que la population locale reste sans protection, les cruelles injustices de l'épidémie viennent alimenter le feu révolutionnaire naissant.

La Variole du Nouveau Monde : 25 à 5 millions de morts (1520 - début des années 1600)

La variole est un fléau connu depuis des siècles dans de nombreuses régions du monde lorsque les premiers Européens arrivent sur les côtes américaines. En Europe, elle tue alors 20 à 60 % des sujets infectés. Les survivants sont immunisés.

Mais les peuples autochtones précolombiens d'Amérique sont immunologiquement naïfs face au virus de la variole qui arrive à bord d'un navire espagnol dans l'actuelle ville de Veracruz, au Mexique, en avril 1520, tapi dans le corps d'un esclave venu d’Afrique. Le continent est alors totalement vulnérable.

L'épidémie déclenchée par le premier contact est été catastrophique, mais ce n'est que la première vague. D’autres vagues d'infections vont déferler sur le continent pendant des décennies. Ceux qui ne sont pas morts de la variole succombent à la grippe, qui débarque dans la foulée, ou à rougeole qui prend le relai. C’est ainsi que périt 90 % de la population amérindienne. De grandes civilisations et leurs cultures s’éteignent soudainement, ouvrant la voie à la colonisation européenne. La "grande mort" a eu un impact planétaire : selon les chercheurs, l'abandon massif des terres agricoles et leur retour à l’état naturel à la suite de cette grande vague d'infections meurtrières pourrait avoir provoqué un refroidissement climatique mondial dans les années 1600.

La Peste de Justinien : 30 à 50 millions de décès (541-549)

La maladie - dont il est maintenant confirmé qu'il s'agissait de la peste bubonique - atteint Constantinople, capitale du Bas-Empire romain et de l'Empire byzantin, en 541. Elle tue rapidement 10 000 personnes par jour. Les cadavres jonchent les espaces publics où ils s’empilent comme des marchandises. Il s'agit peut-être de la première grande épidémie de peste bubonique que le monde ait connue et les archives suggèrent qu'elle a traversé les continents et atteint l'Égypte romaine, la Méditerranée, l'Europe du Nord et la péninsule arabique. De nouvelles études analysant les résultats scientifiques ainsi que les documents textuels et numismatiques laissent penser que la peste a pu laisser une empreinte encore plus profonde sur le monde du haut Moyen Âge qu'on ne le pensait jusqu'à présent.

La troisième pandémie de peste : 12 millions de morts (1855 - 1959)

Elle n'avait jamais complètement disparu, mais la peste bubonique a resurgi violemment en 1855. Apparue au Yunnan, en Chine, elle s'est ensuite propagée aux villes portuaires de Guangzhou et de Hong Kong en 1894. Les navires en partance disséminent l’infection qui explose un peu partout : à Bombay, à Calcutta, à Cape Town et à San Francisco en 1900. Cette troisième pandémie fera 12 millions de morts dans le monde - dont plus la moitié en Inde.

Mais grâce à la science, cette pandémie sera la dernière de la peste bubonique. La bactérie responsable, Yersinia pestis, est identifiée en 1894 à Hong Kong. Et l’observation de la présence de nombreux rats morts dans les rues avant la survenue des épidémies attire finalement l'attention des scientifiques sur son vecteur : les puces de rat, qui infestent les humains à la mort des rats, leurs hôtes privilégiés. Des mesures de dératisation et l’utilisation d’insecticides ont permis de faire de la prévention. La découverte de traitements efficaces (sulfamides, à partir des années 1930, et antibiotiques comme la streptomycine à partir de 1947) allait enfin permettre de juguler cette maladie épidémique, la plus meurtrière que le monde ait connue.

VIH/SIDA : 27,2 à 47,8 millions de morts (1981 – en cours)

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) pourrait être passé pour la première fois du chimpanzé à l'homme en République démocratique du Congo vers 1920. Il s'est plus ou moins propagé discrètement jusqu'en 1981, jusqu’à son émergence aux États-Unis, dans la communauté homosexuelle masculine, sous forme d’une épidémie de pneumonies virulentes et de sarcomes de Kaposi (type de cancer rare, lié à l’infection par un virus herpes). À la fin de l'année, 270 cas avaient été signalés, associés à 121 décès.

Il est toutefois probable qu'en 1980, le VIH était déjà présent sur les cinq continents, et qu’il avait déjà infecté entre 100 000 et 300 000 personnes. L’infection peut rester silencieuse une dizaine d’années avant l’apparition des symptômes. En 1987, lorsque l'OMS lance le Programme spécial de lutte contre le sida, on estimait que 5 à 10 millions de personnes dans le monde vivaient déjà avec le VIH. Aujourd'hui, malgré des progrès massifs dans son traitement et sa prise en charge, l’infection reste incurable. Le nombre de personnes infectées s'élève à environ 38 millions, plus des deux tiers de ces patients vivant en Afrique subsaharienne. ONUSIDA estime à 36,3 millions le nombre de personnes mortes de maladies liées au sida. Mais grâce à l'amélioration des médicaments et à un accès plus équitable au traitement, le nombre annuel de décès liés au sida a diminué de 47 % depuis 2010.

et la COVID...

COVID-19 : 5 à 17 millions de morts (2020 – en cours)

Tout le monde s’en souvient probablement : en décembre 2019, la ville de Wuhan, en Chine, est frappée par une épidémie d’une forme inhabituelle de pneumonies. L’agent étiologique est rapidement identifié : il s’agit d’un coronavirus . Au début, les autorités sanitaires se veulent rassurantes : le nouveau virus ne se transmettrait pas d'homme à homme. Cela s’avère rapidement faux. Fin janvier 2020, l'OMS déclare que la COVID-19 est une urgence sanitaire de portée internationale. En mars, des cas sont recensés dans 114 pays. Les nations se ferment en cascade à travers le monde. Un an et demi plus tard, on estime à 17 millions le nombre de morts. De nombreux survivants présentent des symptômes persistants. La pandémie a en outre de lourdes conséquences qui n’ont pas encore été résorbées : perturbations sociales et économiques, impact sur la santé mentale des agents de santé dans le monde entier, aggravation des inégalités en raison d'un accès inégal aux vaccins.

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Commentaires

Commentaires (8) :

Page : [1] 

Scarla
Le 13/01/2022 à 22h08
Réjouissez vous « ils » vous ont « enfin » écouté. Faites attention cependant à ne pas être l’arroseur arrosé. <br />rnSi vous êtes « jabbed » c’est chaud .<br />rnHasta la vista
Serge Boisse
Le 23/08/2021 à 20h39
@Geozam

En fait il ya deux conceptions qui s'opposent :

1) chacun devrait être libre de ses choix concernant sa propre santé

2) la vaccination protège celui qui est vacciné, mais ne parvient à éradiquer une épidémie que si elle est administrée à une forte proportion de la population. Dans le passé, elle a fait ses preuves : Songez à la peste, le choléra, la diphtérie, le tétanos, la grippe, les hépatites...

Conclusion ? L'idée d'un monde sans vaccin est une utopie très dangereuse. Les virus sont là, et si nous voulons les éradiquer, la vaccination est nécessaire. Sans elle, nous reviendrons au moyen âge, en mille fois pire, car la population a décuplé depuis.
Geozam
Le 15/08/2021 à 08h12
Ah, Ah, Ah!!! Encore un virus qui est passé par ici... La Covid 19. Obligation d'être vacciné pour être libre. Le comble! 2 ans bientôt que ça dure, masque respiratoire pour tous... Ça continue et j'espère sincèrement pouvoir devenir libre et vraiment libre sans vaccin. Normalement, nous sommes dans un pays de 'liberté, égalité, fraternité'. Bref, entre le climat qui change lourdement les grippes qui continueront à réguler le monde, les pollutions et tout le reste... À suivre si Dieu veut.
CHEKAMBA
Le 27/12/2016 à 17h28
bonjour et bienôt bonne année 2017

a bill si il lit ce post tardif...qui pourrait etre cette élite d'humains. quels groupe appartenance ?
Tance
Le 30/04/2013 à 13h16
la vérité c que les épidémies qui surviennent sont tous simplement envoyées par les hommes pour faire marcher le commerce: les pharmacies, les industries pharmaceutiques, etc...

C une manière de vendre des nouveaux vaccins afin de faire du fric et pourtant certains en sont morts...non pas de la grippe mais du vaccin!

Mais il n'y a aucune raisons d'avoir peur.
lolo
Le 03/05/2010 à 16h21
bonjour
Bill
Le 28/11/2009 à 11h02
H1N1... Une petite gripette de rien du tout. Un peu de fièvre, un antalgique et voila, l'affaire est réglée.

Mais ceux qui ont acheté les vaccins anti H1N1 sont dans l'obligation de les utiliser, sinon, les industries pharmaceutiques devront rembourser à l'état des sommes très importantes. C'est pourquoi la campagne de vaccination a été lancée en faisant peur à tout le monde pour une petite bricole de rien du tout. Soyons maintenant pratique : vous vous faites vacciner parce que vous avez la trouille d'être contaminé. Cela peut se comprendre. Mais voila où ça devient très sérieux, non seulement vous trnasportez un virus qui va muter dans votre corps et pour finir, vous contaminerez vos voisins qui à leur tour... Vous avez compris que cette campagne n'est rien d'autre qu'une affaire financière et que le nombre de morts à venir sera probablement très important. Ces morts (surinfections pulmonaires fatales) ne préoccupent en aucune façon ceux qui ont mis en route cette campagne. La seule chose qui compte est le résultat : toutes les doses doivent être utilisées.

On peut se demander maintenant pourquoi personne ne réagit à propos de ces conséquences dramatiques et aussi pourquoi certaines personnes ne sont pas emprisonnées pour tentative d'empoisonnement, voire plus...

Est-ce que ces responsables copient plus ou moins les méthodes des nazis et que vont-ils faire des milliers (ou millions) de morts que ce vaccin va provoquer? Vont-ils faire onstruire des fours crématoires pour endiguer les effets de contamination?

Bill
Bill
Le 25/10/2009 à 09h04
Lorsque vous êtes de ceux qui dirigent la Terre (une petite poignée de personnes) et que vous n'avez aucun état d'âme (s'il vous en reste), vous pouvez décider de supprimer les deux tiers de la population terrienne pour régler bien des problèmes. Toutes les "armes" sont alors bonnes, si elles sont silencieuses.

Ces gens qui font exactement ce qu'ils veulent sont les cancers de la Terre.

Voua avez ma sympathie.

Bill


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