Journal d'un Terrien

Web log de Serge Boisse

On line depuis 1992 !

Publicité

Si cette page vous a plu, Copiez son adresse et partagez-la !
http://sboisse.free.fr/technique/voilier_eolienne.php

voilier_eolienne
Metadata
Serge Boisse
Le 01/04/2023 à 16:04
web/MOC
oui
oui

Un navire peut-il avancer contre le vent avec la seule force du vent ?


Oui ! Et je le prouve :

On considère ici un navire qui porte une éolienne. La puissance récupérée par cette éolienne va servir à activer une hélice (sous l'eau) qui va propulser le navire... contre le vent ! A première vue, c'est une idée complètement loufoque : ça ressemble à un mouvement perpétuel... Mais en fait ce n'en est pas un, car le bateau se situe à l'interface entre deux fluides, l'air et l'eau, qui sont animés d'un mouvement relatif (le vent). Et on peut réellement exploiter ce mouvement relatif pour faire avancer un navire par rapport à l'eau. Oui, ça marche ! Bien des conneries ont été écrites sur le sujet, y compris sur internet. Ce qui  est impossible par contre, c'est de faire avancer un sous-marin contre le courant avec la force du courant, ou un avion contre le vent, avec la seule force du vent.

Mais un navire, posé sur l'eau, peut réellement aller contre le vent en exploitant la seule énergie éolienne.  En voici la preuve :

Soit w la vitesse du vent, et v la vitesse du navire. Choisissons v > 0 (on oriente l'axe des x dans le sens de la marche du navire)

Si le système est dynamiquement stable, c'est à dire si le navire vogue à vitesse constante, il faut que la résultante des forces qui s'exercent dessus soit nulle. Négligeons pour le moment la résistance de l'eau sur la coque (qui freine le navire, mais n'empêche pas son mouvement), et la traînée aérodynamique due aux oeuvres mortes du bateau (c'est à dire tout ce qui sort de l'eau, sauf les pales de l'éolienne). Les forces qui s'appliquent sur le navire sont :

  • la force propulsive de l'hélice (de signe positif) : appelons là Fp
  • la traînée induite par les pales de l'éolienne (de signe négatif) : appelons là Fe

On a donc Fp + Fe = 0      (1)

Maintenant, soit Pw la puissance récupérée par l'éolienne, et Pp la puissance transmise dans l'eau par l'hélice propulsive. Puisque le navire les mû par l'éolienne, on a :

Pp = r . Pw  (2)   avec r le coefficient de rendement du système (inférieur à 1, bien sur).

Maintenant, une puissance, c'est un travail par unité de temps, et un travail, c'est une force multipliée par un déplacement. Quant à un déplacement par unité de temps, c'est une vitesse. Finalement, la puissance Pp transmise dans l'eau par l'hélice est liée à la poussée Fp de cette hélice et à la vitesse du navire par :

Pp = Fp . v  (3)

De même la puissance récupérée par l'éolienne dépend de la force exercée dessus par le vent. Mais attention, il s'agit du vent relatif, c'est à dire le vent subi par l'éolienne, c'est à dire encore  la différence entre la vitesse du vent par rapport à l'eau (-w, car le vent est contre nous), et la vitesse  du navire par rapport à l'eau (+v). Finalement, 

Pw = Fe (v+w)  (4)

Nous avons maintenant tout ce qu'il faut pour terminer le calcul : partons de l'équation (2) et remplaçons Pp et Pw par leurs valeurs trouvées ci-dessus, en tenant compte de Fe = -Fp :

Fp . v = -r . Fp . (v+w)

Les "Fp" s'éliminent magiquement et l'on obtient :

v = - w .  r / (1- r)

La vitesse du bateau est donc proportionnelle à celle du vent, et à une expression qui dépend du rendement du système propulsif.  Dès que le rendement dépasse 50%, le navire avance plus vite que le vent. Pour un rendement de 80%, le navire avancerait à quatre fois la vitesse du vent, et contre ce vent !

Bien sûr dans ce calcul on a négligé la résistance de l'eau et la traînée aérodynamique des superstructures du navire.  Cependant ces éléments peuvent être pris en compte dans le rendement (r), qui  est bien sûr inférieur à 1.

En réalité un rendement global de 80% est impossible : en effet la limite de Betz fixe le rendement maximal d'une éolienne : ce rendement rmax est de 16/27, c'est à dire environ 59%.

Du coup, la vitesse maximale que l'on peut atteindre est v = w . 16/27 / (1-16/27)  =  w .  16 /11 c'est à dire 45% plus vite que le vent. C'est déjà pas mal.

[EDIT 28/01/2011] Rhaaaa, je me suis  trompé ! C'est vraiment pas intuitif, cette théorie ! En fait une analyse précise, mais trop longue pour figurer ici, montre que la limite de Betz ne s'applique pas. La raison physique en est qu'un véhicule exploite un "tunnel de vent" plus long qu'une éolienne fixe, et peut en extraire plus d'énergie. Les lecteurs intéressés pourront regarder ce papier (très technique, en anglais) pour les détails. Conséquence : il n'y a pas de limite supérieure absolue à la vélocité d'un véhicule mû par le vent et allant contre le vent. Incroyable, mais vrai. Il suffit de chercher le rendement maximum... et de limiter les forces de trainées du véhicule.

Naturellement ce qui est valable pour un bateau s'applique également à un mobile terrestre genre char à voile.

Et dans le sens du vent ?

Peut-on aller plus vite que le vent avec la seule force du vent ?

La théorie DWFTTW (Down Wind Faster Than The Wind)

Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, il est aussi possible d'aller plus vite que le vent, en étant cette fois ci vent arrière !  Il suffit d'inverser le pas de l'éolienne pour la transformer en une hélice propulsive. Imaginons un véhicule terrestre, monté sur roues, et posons-nous la question : peut-il aller plus vite que le vent, dans le même sens ? La réponse est surprenante :

Oui ! C'est possible ! Mais ce qu'il faut comprendre, ce que cette fois-ci, la cinématique est inversée  Ce sont les roues qui fournissent la puissance, et cette puissance permet à l'hélice de propulser le véhicule, en repoussant le vent vers l'arrière, si j'ose dire :


Ce qui fonctionne avec un véhicule terrestre peut évidemment être adapté à un navire, en remplaçant les roues par une hydrolienne qui fournira la puissance. Évidemment, le rendement risque de ne pas être génial. Sera-ce suffisant ? En fait le calcul montre qu'un rendement de 1% suffit pour aller plus vite que le vent !

En effet, la même formule s'applique pour calculer la vitesse finale , au signe près : v = w . r / (1 - r)
[EDIT 22/1/2011] eh non, je me suis trompé, ce n'est pas la même formule ! En fait   dans ce cas le vent relatif subi par le véhicule est v-w (avec v > w car le véhicule avance plus vite que le vent). Donc : si la puissance récupérée par l'hydroliennne (ou les roues, dans le cas d'un véhicule terrestre) est P, la force de trainée qui en résulte est P/v. Cette puissance est transmise à l'hélice propulsive (dans l'air) avec un rendement r (et r < 1 bien sûr), et donc la force propulsive produite par cette hélice est r.P / (v - w).  Le système étant en équilibre dynamique, on a :
P / v = r. P / (v - w).
d'où :

v = w / ( 1 - r)

On remarque que si le rendement est nul (r=0) on a v = w, le véhicule est simplement poussé par le vent. (On néglige les frottements) Mais dès que r > 0 on peut aller plus vite que le vent, et cette fois il n'y a pas de limite ! 

Pour expliquer ce résultat en apparence paradoxal, il faut se souvenir que le mobile (le voilier, ou char à voile ou éolienne, etc.) n'est pas immergé dans un seul milieu, mais se trouve à l'interface entre deux milieux (l'air et l'eau pour un bateau, ou l'air et le sol dans le cas d'un char "à voile éolienne"). Ces deux milieux sont en mouvement l'un par rapport à l'autre, et un mobile situé entre les deux peut commencer sa course en étant "solidaire" de l'un ou de l'autre, puis exploiter l'énergie colossale qui naît de la "friction" entre ces deux milieux pour se déplacer à sa guise dans un sens ou l'autre. 

90% des gens pensent que se déplacer dans le sens du vent plus vite que le vent est impossible, et parmi les 10% restant 99% n'arrivent pas à comprendre comment ce serait possible. Je vais donc essayer de vous prouver le contraire :

Prenons le cas d'un char à éolienne, se déplaçant dans le sens du vent et contre le vent. Supposons par exemple que la vitesse du vent soit de 20 m/s et que le véhicule aille à 25 m/s dans le sens du vent (OK, vous allez me dire : c'est impossible : mais supposons : c'est d'ailleurs possible temporairement si le vent chute brusquement à 20 m/s alors qu'il était bien plus élevé auparavant) .

Le vent relatif ressenti par le véhicule est donc de 5 m/s, et il bien sûr il tend à le freiner. Supposons en outre que les roues du char contiennent un générateur électrique qui crée une force de freinage supplémentaire de 100 Newton (10 Kg-force environ).  Le système n'est absolument pas en équilibre dynamique, me direz vous, mais attendez.  La Puissance électrique générée par ce générateur peut se calculer simplement (en supposant un rendement parfait) :

100 N x 25 m/s = 2 500 N.m.s-1 = 2500 W.

Maintenant si nous voulons que le système soit en équilibre dynamique nous devons faire en sorte que l'éolienne pousse le véhicule avec une force de 100 Newton (N), pour compenser la "traînée" induite par le générateur sur les roues.  Or l'éolienne agit sur le vent relatif qui est de 5 m/s. Donc pour créer une poussée de 100 N, nous avons seulement besoin d'une puissance de 100 x 5 = 500 W. Autrement dit, il reste 2000 W disponibles pour accélérer encore le véhicule. Ça y est, vous avez compris ?

Voici un autre argument, peut-être encore plus intuitif : Supposons que vous ayez un voilier classique (sans éolienne !), mais très léger, genre dériveur, et muni d'un générateur électrique fonctionnant grâce à une hélice immergée et capable de recharger une batterie. Supposons que la vitesse du vent soit de 10 km/h.

Maintenant, vous vous mettez vent arrière et vous envoyez un énorme (je dis bien énorme) spinnaker, dont la traction est telle qu'elle vous met quasiment à la même vitesse que le vent (disons 90%, c'est à dire à 9 km/h), même si le générateur "traîne" horriblement. Vous naviguez ainsi pendant une heure, à une vitesse très légèrement inférieure à celle du vent, tout en chargeant vos batteries à bloc. Et soudain, vous affalez le spi et vous envoyez le courant des batteries dans le générateur, le transformant en une hélice propulsive qui vous amènera à une vitesse largement supérieure à celle du vent (disons deux fois, soit 20 Km/h) pendant ne serait-ce qu'un quart d'heure. Le résultat c'est que au total vous aurez parcouru en une heure et quart une distance de (9 x 1h + 20 x 1/4h) = 14 km,  soit une vitesse moyenne de 14/1,25 =  11,2 Km/h, c'est à dire 12 % plus rapide que le vent en moyenne ! Vous voyez que c'est possible ! Et encore j'ai pris des marges énormes dans ce calcul !

Dans cette explication, on a un fonctionnement "alternatif" en deux phases :

  1. Je déploie le spi et j'utilise son énorme puissance pour charger mes batteries
  2. J'affale le spi et je fonce plein gaz avec mon véhicule ultra léger, grâce à l'énergie ainsi stockeé (qui peut être aussi grande qu'on veut, si on a un très grand spi) .
  3. Je recommence...

Le dispositif DWFTTW "avec éolienne" ne fait que transformer ce fonctionnement "alternatif" en fonctionnement continu. Cela n'a rien à voir avec un mouvement perpétuel (tel que propulser une voiture avec une éolienne qui utiliserait la propre vitesse du véhicule, ce qui est évidemment impossible)  : on utilise bel et bien une source d'énergie externe, celle du vent.
Page créée le 13/12/2007 - dernière mise à jour le 3/12/2010.

Publicité
Commentaires

Commentaires (83) :

Page : [1] 

Robert Ehrlich
Le 06/02/2016 à 02h24
En fait la différence entre ce dispositif (éolienne couplée à une hélice aquatique) et le technique traditionnelle consistant à louvoyer, tire des bords, n'est qu'apparente. Les pales de l'éolienne tirent des bords (opposés entre celles qui sont en haut et celles qui sont en bas) et de même celles de l'hélice sous marine. Dans les deux cas ce qu'on utilise c'est le finesse d'un profil aéro- ou hydro-dynamique. La question qu'on peut alors se poser : la quelle des deux méthodes fournit, pour un vent donné, la meilleure vitesse de remontée au vent.

Au vent arrière aussi la méthode du louvoyage de bords de largue permet d'aller plus vite que le vent, en régate tous les catamarans rapides le font à presque 45° du vent. Là encore, la même question se pose : gagne-t-on plus avec un système éolienne + hélice immergée.
andre59
Le 01/04/2015 à 19h03
Bonjour



J’ai une question SVP, pour un bateau de 11 mètres, 5 tonnes un vent à 20 km/h pour donner un exemple quel serrer la vitesse du bateau et pour une éolienne de quel diamètre merci.

vincent
Le 01/03/2015 à 14h41
Bonjour,



Votre demonstration est ultra interessante, quelle est la relation taille de l'éolienne avec la puissance necessaire pour faire avancer un bateau de 10m, peux t'on imaginer completer un moteur thermique avec ce systeme pour consommer moins de carburant par exemple ?

cdt

vincent
Gilles Wallez
Le 03/10/2014 à 15h33
Trouvé sur Futura-Sciences :un précurseur en 1910 dénommé Constantin avec un petit chariot!<br />rnhttp://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/technologie-etonnantes-inventions-savants-1382/page/3/<br />rn
sergeJB
Le 12/05/2014 à 11h54
il ne me semble pas avoir lu sur vos écrit une autre moyen d'utiliser l'Eolienne.

je m'explique:

mettre deux eoliennes reliées afin de ne pas avoir de colision en fonction de la recherche de la meilleure pris de vent.

ces eoliennes sont reliées par cardants à l'arbre de transmition qui est lui même relié à une boite de tranfer 4x4.

Ce qui permettrait de réguler la vitesse en fonction des besoins.

Grace à cette boite de transfer nous aurions deux élices.

Cela resterait en mode purement mécanique sans le moindre apport électrique.

En sachant que cela ne peut fonctionner qu'avec du vent.

en quelques lignes avoir été explicite.

Cordialement

michel56
Le 23/01/2013 à 19h46
Bonjour et Bonne Année 2013,

Afin de convaincre tous les incrédules, voici un lien qui permettra à tous, y compris les enfants, de réaliser mon expérience prouvant qu'il est possible d'avancer face au vent grâce à son énergie :http://www.kristen.fr/Methode_Le_Gallic/

ou: http://www.dailymotion.com/video/xwaaox_tild-up_tech#.UQAqxSftWBy

Bon vent!

Michel Le Gallic

Serge Boisse
Le 23/09/2012 à 16h02
pour gibrocksonne:

oui et ça marche !
gibrocksonne
Le 19/09/2012 à 22h17
Bonsoir,



J'ai peut-être loupé un truc mais :

- Si je suis debout sur terre et que je tiens un mat d'éolienne avec mes bras, j'imagine bien que je vais encaisser un effort proportionnel au vent. Donc le vent *pousse* sur le mat (c'est ce qui fait que l'hélice tourne : la mât et fixe, le vent pousse c'est donc la roue qui tourne).



- Si maintenant le mât a la possibilité de reculer, qu'est-ce qui permet de dire que l'hélice va tourner et le bateau avancer ? L'hélice pourrait aussi bien être fixe dans le vent, transmettre l'énergie du vent sous forme de couple par le mât et faire reculer le bateau.



- Si malgré tout la technique marche, c'est formidable. Mais dans ce cas, depuis le temps que cet article est en ligne, l'avez vous testée ?
MAX DE GENNES
Le 15/09/2012 à 13h49
J' ai oublié dans mon post précédent , pour Chris20 : Il faut installer un dispositif "pantone" (cf google)de vapocracking thermique du gas oil ::::moteur plus propre puisqu'il fonctionne au gaz ! Pour les puristes, le système PANTONE n'a pas été inventé par Paul PANTONE comme écrit dans le wèbe, il s'agit de la nième réécriture d'un brevet français de la fin 19 ème siècle ...
MAX DE GENNES
Le 15/09/2012 à 13h39
Juste pour votre info et ceux qui pensent avoir inventé le concept (mdr) le premier bateau éolien à hélice propulsive a remonté ( contre le vent)la seine vers les années 1910 (de mémoire) validant ainsi le concept. Le problème c'est que l'homme oublie a mesure qu'il avance. Il y a eu un article complet dans science et vie (année ???)
Serge Boisse
Le 02/08/2012 à 11h49
pour Chris20

Je pense que la meilleure solution pour vous c'est l'aérogénérateur pour bateau, ou éolienne marine (cherchez ces termes sur l'ami google)
Chris20
Le 02/08/2012 à 02h25
Bjr les chercheurs et autres. Je ne fais pas de voile. Je suis pêcheur pro en Corse sur un petit pointu de 5m80.Respectueux de l'environnement et pour le bien de la planète, j'aimerais qu'une partie de l'énergie que je consomme (ne serait ce que mon éclairage de nuit)provienne d'une énergie durable. Sachant que je navigue grace au gaz oil 4 heures par sortie, pouvez vous m'indiquez s'il existe un système éprouvé pour arriver à mon but (Bruler moins de pétrole) Merci de votre compréhension.
kawasaki
Le 26/07/2012 à 21h26
<br />rnIntéressant,mais qui va se décider a faire une expérience réelle? (bien sure avec quelques mesures pour valider la théorie)<br />rn
ID
Le 30/03/2012 à 16h34
bonjour,

je venais de l'inventer !!!!!

vous y avez penser avant : félicitations
denistoulouse
Le 22/02/2012 à 12h55
Bonjour Serge,



Tout d'abord un grand merci pour tous ces documents passionnants. J'ai moi-même par passion réalisé un chariot démonstrateur qui remonte le vent. J'ai développé tous les calculs d'optimisation de l'hélice à pas variable et du rapport de transmission sur les roues, et ça marche super bien !

J'ai des photos.J'aimerai vraiment continuer mes travaux dans le cadre d'un projet ambitieux de véhicules éoliens.

Vous montrez un chariot à voile, et un bateau sur ce principe.

Est-ce une société qui travaille sur ces prototypes ? en faites vous partie ?

En tout cas merci pour l'exposition de ce principe du futur et votre réponse !



Bien cordialement.



Denis



zzzdenistoulzzzouse@freezzz.fr enlever les zzz antispam
page suivante (plus anciens) >

Ajouter un commentaire (pas besoin de s'enregistrer)

Pseudo :
Message :


image de protection
En cliquant sur le bouton "Envoyer" vous acceptez les conditions suivantes : Ne pas poster de message injurieux, obscène ou contraire à la loi, ni de liens vers de tels sites. Respecter la "netiquette", ne pas usurper le pseudo d'une autre personne, respecter les posts faits par les autres. L'auteur du site se réserve le droit de supprimer un ou plusieurs posts à tout moment. Merci !
Ah oui : le bbcode et le html genre <br>, <a href=...>, <b>b etc. ne fonctionnent pas dans les commentaires. C'est voulu.
< Retour en haut de la page