Les ibozoo-uu (4) : Le Temps
Prologue
Selon les U. le temps est une dimension comme les autres (conception très Minkowsksienne). Mais alors se pose la question de savoir si et comment les IU évoluent :
Ils sont "hors de l'espace" et "hors du temps" ; cependant les U. disent que les IU penvent orienter leurs axes : il y a donc un processus à l'oeuvre sur les IU et cela signifierait qu'il existe un "temps" dans cet espace des IU. Ou alors ce processus est un comme un raffinement procgressif, une vue à une échelle donnée (tiens ?) croissante d'une fractale. Oui, mais croissante avec quoi ? pas avec le temps ; mais avec l'entropie ?
Je cite le doc D59 :
- Quand l'OEMII regarde dans une direction déterminée,
son champ visuel englobe l'ensemble des IBOZOO UU dont les OAWOO s'orientent
avec des angles différents dans un champ que vous pourriez symboliser
mathématiquement avec un HYPERPLAN.
- Les initiés comprendront que les IBOZOO UU ne sont pas localisés
en des points définis et que le terme DESORDRE ou ENTROPIE conviennent
pour ce modèle.
Mais la seconde ? L'entropie d'une fractale est quelque chose de précisément défini...
En fait il paut peut-être partir de l'idée de calcul reversible : (reversible computiing) : Un système hors équilibre effectue un calcul (modèle d'une machine de turing thermodynamique) dans ce cas la notion de temps en'est pas ontologique : le calcul peut se dérouler hors du temps, le principal c'est qu'il a une probablité non nulle d'aboutir donc il finit par aboutir : ce moment correspond à une echelle donnée...
En fait le probème du temps se pose ainsi : si l'univers est
un processus, et si les données "position", "quantité de
mouvement", "temps", ... sont le résultat d'un calcul, dans quel
"temps" se déroule ce processus ?
Digital physics
Un certain nombre de chercheurs, dont Eward Fredkin, on postulé
que l'univers pouvait être discret et non continu. En fait cette
assertion est très naturelle si l'on considère l'évolution
des idées en physique : beaucoup de quantités que l'on considérait
comme continue sont maintenant considérées comme discrètes
: par exemple l'hypothèse atomiste était considérée
en 1900 comme une simple hypothése par Ernst Mach qui écrivait
"while there are evidences for the atomic theory, since no one has seen
an atom and since no would ever see an atom, I am not convinced that the
atomic theory is true".
Les temps ont changé et maintenant nous pouvons voir les atomes avec le microscope à effet tunnel. Maintenant, nous croyons fermement à la théorie atomique. La chose suivante qui tomba dans l'orbe du discret fut l'électricité. Autrefois considérée comme un fluide, Thompson découvrit l'électron en 1897 et, quand on s'apperçut que la charge électrique était quantifiée, Einstein proposa que le quantum d'action de Plank pouvait déterminer la relation entre la fréquence et l'énergie des particules de lumière qu'il appela photons. Plank pensait que Einstein était quelqu'un de très bien , même s'il pensait que la lumière était faite de particules discrètes ! Ajourd'hui nous pensons tous que les photons sont rééls, et que la lumière, et tous les champs de la nature sont fait de particules discrètes.
Lorsque la théorie quantique commença à étre mieux connue, il devint clair que le moment angulaire des particules était lui aussi quantifié, et même que le moment angulaire d'un freesbee est lui aussi quantifié !
L'espace-temps semble resister mieux à la quantification, mais la théorie de la relativité d'echelle de Laurent Nottale arrive a dériver le monde quantique de la relativité (d'échelle), en supposant que l'espace-temps est continu mais non différentiable : n'est-il pas logique que le pas suivant soit l'abandon de la continuité ?
Il existe ainsi un courant de pensée de plus en plus fort qui va du continu vers le discret, non l'inverse.
Quelques liens sur la physique numérique :
- A NEW COSMOGONY par Eward Fredkin.
- Finite nature par Eward Fredkin.
- Digital physics
Digital physics est la nouvelle science qui émerge de l'assertion suivante : la nature est finie.
L'univers peut donc être caractérisé par son "état" qui regroupe un nombre fini d'informations. Fredkin avance l'hypothèse que le monde est un automate cellulaire. il propose que le monde soit un automate qui "tourne" sur un ordinateur universel (mais tous les ordinateurs sont universels), et que les lois de la physique puissent se déduire de la règle qui fait tourner cet automate cellulaire.
Un exemple d'un tel automate cellulaire serait constitué d'un nombre extrèmement grand, mais fini, de cellules élémentaires C, chaque cellule pouvant se trouver dans un (petit) nombre états e1,e2, .. en. Chaque cellule aurait 7 voisins : gauche, droite, haut, bas, dessus, dessous, et avant (dans le temps). La règle R serait de la forme :
C(t+1, x,y,z) = R[C(t,x,y,z), C(t,x-1,y,z), C(t,x+1,y,z), C(t,x,y-1,z), C(t,x,y+1,z), C(t,x,y,z-1), C(t,x,y,z+1)]
Comme le nombre de cellules est fini, l'automate R est cyclique.
Dans un tel schéma le temps est donné par le 'tick' de l'horloge du processeur. Le processus se déroule dans un autre espace-temps que Fredkin appelle pompeusement other. Fredkin va jusqu'a déduire certaines caractéristiques de other : en particulier other n'est pas nécessairement aussi complexe que "notre" espace-temps : il suffit qu'il soit capable de contenir un processus de calcul universel, ce qu'est un automate aussi simple que le jeu de la vie !
Un inconvénient "évident" de prime abord de la proposition de Fredkin est que l'espace et le temps y semblent absolus : mais ceci est faux dans la mesure ou une cellule donnéee (ou un groupe de cellules) ne peuvent pas savoir leur position absolue : la loi R est locale.
On pourra objecter que les travaux de d'Espagnat et Aspect sur le problème EPR ont montré que l'univers n'est pas local : mais attention, le "tick" de temps de l'automate R est probablement voisin du temps de Plank, 10-43 secondes. A l'échelle de temps considérée dans les expériences EPR, rien ne s'oppose a ce qu'une "influence" se propage entre les cellules en un temps bien trop court pour être mesurable. L'univers peut sembler non local aux échelles macroscopiques et même microscopiques, mais être local à l'echelle 'ultime" de Planck.
Je ne suis pas sûr que la loi d'évolution de l'univers soit locale. Par exemple il se pourrait que l'univers résulte de l'itération d'une fonction agissant n fois sur la donnée initiale "rien". Voir <ici> un développement de cette théorie.
Généralisation
Je pense que cette proposition ne manque pas d'intéret, mais je lui substituerais une variante, qui le généralise en fait, en plusieurs étapes :1) Une idée séduisante est que other soit lui aussi un automate cellulaire, dont le processus de calcul serait contenu dans notre propre univers ! Les deux univers se "mordraient ainsi la queue".
Mais le problème du temps reste entier, il est même agravé par le fait qu'a chaque 'tick" de l'horloge de notre univers, on calculerait l'état de other, qui en retour calculerait l'état de notre univers ... De plus other peut êre physiquement très simple, mais il n'en reste pas moins qu'il a besoin d'une mémoire énorme pour faire évoluer les cellules de notre univers : mais peut être la mémoire est-elle partagée entre les deux processus ? Ceci impliquerait que R dans notre univers a besoin d'accèder à l'état de other et réciproquement...2) le fait que le monde spoit un automate cellulaire implqie le mécanisme. Or le mécanisme a été étudié en détail par Delahaye et...
3) Un automate cellulaire peut être réversible (dans ce cas chaque état n'a qu'un antécédent ) ou irréversible : dans ce cas certaines configurations (les "jardins d'Eden" dans le langage imagé de la théorie des automates cellulaires) n'ont pas d'antécédents, et l'univers est constité de branches qui partent des jardins d'éden, fusionnent éventuellement, puis aboutissent a des cycles.
Dans le cas ou l'automate est réversible, on peut imaginer un processus de calcul aléatoire, qui de temps en temps part "en avant" dans le temps et de temps en temps revient en arrière en détruisant ce qu'il vient de faire (mais sans perte d'information). De tels processus de calcul aléatoire existent dans la nature, et même dans notre corps : les ribozomes sont des protéines qui découpent l'ADN en deux brins et le répliquent : ils fonctionnent grâce à l'agitation thermique, et vont aussi bien "en avant", faisant du travail utile, qu'en arrière. Dans le cas des ribozomes, le processus arrive à échéance (réplication de l'ADN) parce que en plus de l'agitation thermique dominante, existe un faible potentiel électrique qui les pousse très légèrement "vers l'avant".4) pourquoi ne pas envisager une sorte d'automate dans lequel les cellules elles-mêmes sont calculées ? Un tel automate agirait sur un graphe (initialement réduit à un seul noeud, voire aucun !) sur lesquels les opérations élémentaires seraient :Si les deux processus, celui R de notre univers et celui R' de other sont reversibles, il se peut très bien que la notion de temps n'ait aucun sens, que les deux processus se font et se défont aléatoirement, mais que vu "de l'intérieur" on ne puisse s'en appercevoir ! Faites l'expérence ; claquez deux fois dans vos mains et annoncez "l'univers vient de partir un heure en arrière dans le temps, puis il est reparti une heure et une seconde en avant" : personne ne pourra vous contredire !
Notons qu'ol faut distinguer pocesseur réversible et automate reversible : Le fait que les lois de l'automate R peuvent être reversible ou non, est inépendant du fait que le processeur qui execute cet autoamte soi treversible ou non !
Il n'est pas certain que l'"automate universel" R (ou autre) soit réversible : en fait certains arguments sur les brisures de la symétrie CP (anisotropie de la désintegration beta) semblent montrer que l'univers n'est pas T-symétrique... Mais attention, le "temps" dont il est question lorsqu'on parle de symétrie T est un temps "vécu du dedans", qui n'est pas forcément le temps associé aux "ticks" de l'horloge...
- Ajouter un neud (relié d'une certaine façon à d'autres noeuds)
- Ajouter un arc entre deux neuds (à déterminer comment ?)
- Supprimer un noeud
- Supprimer un arc entre deux neuds
- Changer "l'état" d'un noeud.
On pourra trouver <ici> un exemple graphique d'une telle tentative.
5) Espace-temps virtuel
En fait dans la proposition 3, un neud doit "savoir" au minimum quels sont ses voisins. Mais rien n'empèche de considérer des neuds qui contiennent plus d'informations : on pourrait suggérer qu'un "noeud" contient également des "variables cachées" accessibles seulement à l'automate R qui les manipule. Nous pouvons suggérer ici un changement de sémantique :Les neuds ne codent plus des points de l'espace dont l'état évolue dans le temps, mais des points de l'espace-temps lui même : les neuds sont des évènements. Les arcs ou liens entre deux neuds servent à déterminer quels sont les neuds voisins dans l'espace-temps. Ils ne sont pas forcément voisins dans le processeur !
Un noeud-évenement est ainsi relié à des évenements "futurs" ou "passés", ou "simultanés. Il est possible alors que les arcs portent une information sur la "distance" entre les deux évenement. Mais cela ne suffit pas : il doit exister une notion d'orientation. En effet, nous savons que l'espace-temps accessible a nos sens semble porter une topologie de continuum Riemannien 4D, au moins en première approximation. Dans l'automate de Fredkin, la topologie est induite par la règle R certes, mais aussi par le réseau de cellules de l'automate. Dans notre vision "graphique", la topologie peut être quelconque et l'illusion 4D doit émerger de "autre chose".
Une première question qui se pose est celle du rôle de l'automate : puisque les noeuds portent des évènements qui contiennent leur propres coordonées temporelles (relatives) , on peut supposer que l'automate agit en fait en "raffinnant" de plus en plus l'univers : dans le temps propre de l'automate,le primer tick crée un noeud "big bang", puis les ticks suivants augmentent (ou diminuent ! ) le niveau de détails de cet univers. Il faut bien comprendre que ce temps propre n'a plus rien a voir avec celui que vivent les points-évenements "de l'intérieur".
Ainsi un évenement e1 pourra etre connecté à un évènement e2 tel que la distance spatiale entre e1 et e2 soit nulle, mais non la distance temporelle : e2 pourrait être "après" e1, de sorte que l'on pourrait dire "e1" précède e2 de 1ms". Mais il n'est pas sur que trois millions de ticks-horloge-automate plus tard, la situation soit inversée de sorte que e2 précède maintenant e1, ou même ne lui est plus reliè temporellement !
Un fait vient a notre secours : l'existence de géodesiques, trajectoires parcourues par des évènements "libres".
connexité ou non
impulsion-espace
particules correellees EPR = les meme vues a deux angles differents.
<a
suivre>
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